À l'ombre d'un doute
4 : "Re
E 24 ANS AUP
...
les tomates, les œufs pourris et je ne sais quoi d'autres sur la figure, je préfère en rester
, je me suis retrouvée coincée dans une annexe nordique. J'ai du essuyer quolibets, moqueries de l'autre, j'
nheur que j'ai ressenti de cette époque, je n'en garde que rancœur, déception et
e ramenais très souvent à la maison afin de meubler les silences retentissants. Je faisais ce dont pourquoi j'étais douée, je travaillais à m'en re
appris à ne plus faire confiance à la gente humaine pour la plupart et la compassion que je lisais dans les yeux de mes vis-à-vis
lègues féminins lorsqu'elles croyaient être cachées. J'ai pu par ce moyen, "acquérir un nom" par la force de
ués pour ne pas faire face à mes angoisses, pour ne pas faire face au mara
s de ma souffrance. J'en mourrais d'envie moi, l'arbre sec ; j'en rêvais nuit et jour, je ne comprenais pourquoi et comment certai
ons possibles, j'avais fait le tour des marabouts du coin, j'avais bu des breuva
m'occuper de mes parents, pour gâter mes nièces et neveux mais je n'enfantais pas. A quoi bon rester sur t
le, je me suis éprise de grand rêves, nonobstant les dangers, les sacrifices auxquels je
ximum de sites de rencontres avec pour seules cibles, des caucasiens. Après des moi
imer l'homme à travers l'écran et j'en suis tombée follement amoureuse. Après avoir traversé toutes les petites épreuves du « Blanc
rrêté 3 mois avant le départ et au moment ou j'avais besoin du certificat d'accueil. J'ai su bien plus tard, qu'une jeunett
décidé de profiter de cette occasion pour prendre le large, j'avais un mois pour mettre mes affaires en ordre. Mon passeport était à jo
ris l'avion ce jour là ; mon rêve pouvait enfin se réaliser, toutes les embuch
lus tard après; l'hospitalité africaine, la solidarité africaine en Europe ne sont que des vains mots pour certaines communautés, c'est
Malgré ses 48 balais, il était encore séduisant et très beau ; c'est ainsi que notre romance a pu commencer. J'étais certes une « sans-papiers
rifiée par les tours que s'évertuait à me jouer la vie. Fallait-il le dire à Maxime ou attendre ? Fallait-il avorter ? J
de moi, que je ne valais pas mieux que toutes ses précédentes copines. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je me suis faite des copines maliennes et ghan
que fois à la case départ. Les sirènes des policiers et celle des pompiers me faisaient sursauter à chaque fois, j'avais peur d'être contrôlé
n huitième mois, j'ai rencontré Maxime à nouveau. J'étais toute méconnaissable, les soucis qui
uvert qu'au lieu d'un, il y en avait bel et bien deux, quelle ironie du destin !! J'ai craqué à la fin, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai
as ma surprise de le retrouver là, assis sur le siège tel un « i » ; j'ai hâté le pas du mieux que je pouvais. Je fus rattrapée q
son épaule, je me suis lâchée à nouveau ; il a laissé faire et à la fin il a juste pris ma main et nous sommes a
llée au petit coin et c'est là que j'ai constaté que je perdais le bouchon muqueux. J'ai tout de suite alerté Maxime qui m'a ramené à
a première ; Maxime a coupé le cordon, je crois que ce fut le moment le plus émouvant de ma vie. Mes pleurs allaient crescendo avec ceux de ma fille, je
x qui étaient là avaient des mines de déterrés, ils n'arrivaient plus à me regarder dans les yeux. Maxime et moi nous s
olés, votre fils
niff...
t ce qui s'
ffé avec le cor
pard
ordon ombilical
on fils, je veux le
rois pas que cela
veux voir
oisième fois en deux jours. Le tableau était cocasse, moi en position sur la table d'accouchement entrain de
rer le corps de notre enfant il a été enterré dans la propriété de Maxime, j'ai essayé tant bien que mal de tourner la page ; les voies
deux années plus tard. Je ne pouvais avoir d'autres enfants mais j'avais un mari aimant. Ma fille a eu une enfance heureuse, elle ét
e dire mais, j'étais en paix avec ma conscience. Quelques années plus tard, les affaires de Maxime ont vraiment décollé et
NOS JO
ntive, je pourvoyais à ses besoins et avais nourri de grands rêves pour elle. Maxime et moi, revenions d'un co
u as enfin pen
'ai besoin
dis-je alerté par
'ai besoin
qu'y a
tes-vo
à la
ais tu devra
st-il passé ? Je croyai
'ai besoin de t
eux venir
ain, je serais là da
, je t'a
st vraiment pas de tout repos. Vous voulez surement conn
tendrez la prochaine suite et surtout je lui laisserais le loisir de vous le dire.