Le choix de l'amour
: Rehyma N
ui je n'y serai jamais arrivée. Je discute avec des gens de ma classe encore un peu avant qu'on ne se décide à se séparer. Ils veulent aller fêter ça ce soir en boîte mais moi je n'aime pas trop ce genre d'environnement là. Je leur souhaite une bonne soirée avant d'héler un taxi et de m'y engouffrer. J'habite à Nzeng-Ayong et vu l'heure à laquelle je rentre, je sais que je vai
s fatiguée vraiment. Je mets ma clé dans la serrure de la porte principale et ouvre la porte. Je m'avance à l'intérieur et actionne l'interrupteur du grand hall d'entrée. Je longe le couloir et me rend à la sale de
bébé. Je suis très fière de t
"Merc
ires et redescends. Mais tu salues tous ceux
'avais pas besoin de fair
es ma chérie. Le champag
de rejoindre les autres et de célébrer ma victoire. Je remercie tous ceux q
uis demandée s'il pensait un peu à moi. Je me suis demandée s'il était déjà au courant. Si oui, qu'avait il ressenti? Et si non, fallait-il lui envoyer un sms ou carrément l'appeler
i j'ai bien pu faire pour que ma vie soit ainsi. Je me suis demandée pourquoi je me sentais si seule dan
Je dis vraiment "Merci au Seigneur" d'avoir mis sur ma route cette femme de grâce qui a toujours pris soin de moi comme si j'étais son enfant, et qui n'a jamais fait de diff
rce qu'il a sciemment décidé de ne pas assumer ce rôle. En effet la dernière fois que nous nous sommes parlés remonte à plus de 10 ans il me semble. L'histoire entre lui et moi est plus que compl
que la sonnerie retentissait pour marquer la fin des cours, je pleurais. Pourquoi ? Bien que ma tante venait me chercher à l'école, elle n'était tout simplement pas ma mère ni mon père. Tous les autres étaient récupér
ise et m'a exhortée à me confier à elle. Mon anniversaire approchait et elle m'a demandé ce qui me ferait plaisir. Je n'ai pas répondu un
r aimé(e) par son père est la plus grande des pauvretés. Il faudrait vraiment être sans coeur pour dire à son enfant qu'il a gâché no
t ans bordel
jour-là et après aussi que j'ai pris la résolution de vivre comme si j'étais orpheline. C'est seule
encore qu'une enfant d'à peine trois ans quand elle a quitté ce monde. Mais je crois que le plus dur pour l'enfant que j'étais, fut de perdre ma mère ET mon père car après la disparition de sa femme, il n'avait
line de mère parce qu'elle est vraiment partie, de père parce que mon père est juste un parfait inconnu à mes yeux mais je ne me suis pas pour autant laisser abattr
ture comme le pense si bien mon géniteur. Oui mon géniteur car au fond c'est tout ce qu'il est et la seule place