Mi-Ange Mi-Démon
as devenus du jour au lendemain. Ne dit-on pas que l'on vient au monde pur, ce q
nt le cœur en poussière ou le barricade sous du ciment, le transformant en rock. Et un rock à l
l'on puisse la décrire peut s'avérer être tout le contr
à trouver coute que coute des solutions à ces pesanteurs de la vie laisse forcément des traces indélébiles. Traces qui deviennent des
r au fil du temps finissent par nous percer le cœur pour y injecter un venin plus dangereux que celui des reptiles les plus redoutables. Venin qui peu à peu nous écourte les battements du cœur et un
femme Salimata Ndiaye.....
n 1970 à Saint Louis du Sénégal. Elle ne connaissait pas sa
fants ou leurs infligent calvaire : non. Non pour Kiné, seul son bonheur lui importait, la poussant à aller souvent à l'encontre de son paternel. Son père était un fervent musulman : l'imam de leur quartier. Depuis sa naissance, le père de Salimata ne s'était jamais remarié. On dit que certains liens sont
ur son extrait de naissance se trouve Salimata Nd
et animal. Dotée non seulement d'une noirceur d'ébène extraordinaire, elle avait aussi les traits très fins. Chose qu'el
e savait que trop bien. Si belle qu'elle ne passait jamais
Saly est une mère dont le passé rattrape et hante le présent : un passé pas si glo
er dans leur cité sans entendre parler de Saly la gazelle. Saly était fascinante et usait à volonté de ses charmes pour séduire. Tout en elle était séduction. C'était
amais la limite que ses parents lui fixaient ses parents, son père surtout qui av
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s qu'une de ses camarades avait une nouvelle chose, Saly ne cessait de bousculer sa mère pour l'avoir aussi. Kiné était vendeuse de légumes le matin au grand marché de Ndar, le soir elle vendait de la soupe, de la bouillie et d'autres plats chauds comme diner, sous une tente, à la porte de sa maison. Elle vou
voir sa maman au marché aux environs de 13h pour l'aider à ramener le reste des
s cours, Salimata venait de recevoir encore une convocation destinée à ses parents de la part leur directeur blanc M. Hubert.
onvoquée à l'école ! L
e Saly qu'à tu fa
fais tu me
nc mieux vaut que tu sortes une bonne foi
a gargote. Je veux qu'on ait une vie meilleure que tu ne sois plus obliger d'aller ve
our une fille. Il existe maintes voie pour y à m'aider ma fille, tu es bel
il me verra avec un homme il me tuera
s bien ton père tu es son unique enfant jamais il ne te f
'ai confiance en toi
it quelque chose car il a tout fait pour m'avoir. Salimata crois moi tu peux avoir le quadruple de cela, tu peux avoir tout ce que tu souhaites ai confiance en toi, tu es si belle ma fille, si belle. Alor
mais tu connais pa
rsonnellement j'en fais mon affaire personnel. Salima
fameuse conversation, leurs vies
t à faire des allées retours de sa place debout au milieu du cercle pour danser. A chacune de ses entrées, les gens ne cessaient de la regarder, l'indexaient ou venaient lui donner de l'argent. Ce premier jour qu'elle n'o
malade, je ne pourra
pas aller à l'école. Oui bien que Saly allait à l'école cependant elle n'aimait pas trop étudier. Elle n'allait jamais à l'heure à l'école. D'habitude après que son père la réveille et sorte de la maison, elle retournait au lit pour dire quelle était malade dès fois même avec la complicité de sa mère. Mais cette fois, Saly étai
lui disait d'une faibl
ce que tu
et papa veut à tout pri
in sur le front de sa fille co
-elle un peu anxieuse. Depu
st arrivé en rev
urnes Saly fais attention à toi il ya tant
e n'en rajoute pas, je m'en v
coucher je m'o
e répéter, Saly s'exécutait pour r
de sa fille dès son retour de
avec une tasse de kinkéliba en main. Kader veut tu tuer ma fille ? E
ue je dis quelque chose à ma fille, tu
enant qu'elle a grandi et qu'elle est capable de prendre
es propos est-ell
s tu que je serai encore
t ce qu
des. Te connaissant si bien Kader, tu n'as jamais fais les bancs alors pourquoi forcer Saly si el
a fille, il mettait fin à la discussion immédiatement. Sans savoir pourquoi Kiné continuait de lui lancer
kinkéliba est dans la marmite. A son réveil essaye de lui parler calmemen
salaire à chaque fois, cette même jeune femme qui ne veillait tout le temps qu'à son bien être et son bonheur : Cette même jeune femme dont la vie cruelle ne l'avait laissé qu'une seule année à ses cotés avant que la faucheuse ne lui prive de la vie lors de son accouchement. Il se rappelait de ce fameux jour sombre ou il perdu à jamais le gout de la vie pour se consacrer uniquement à la religion. Ces quelques moments où il jouissait encore de la nouvelle de la naissance de son premier enfant, il perdait le sourire lorsqu'on lui annonça le décès de sa seconde femme Salimata Chimère Diaw. Depuis ce jour, il ne fut plus jamais le même homme. Depuis ce jour il n'avait jamais pu prendre son unique enfant dans ses bras. Avec le deuil de sa femme, il n'avait fait que baptiser sa fille en lui donnant simplement le nom de sa défunte mère avant qu'il ne décide d'amener sa fille qui n'avait que 7 jo
mençait à se sentir mieux mais elle avait voulu en profiter pour ne pas aller à l'école. Saly éta
es formes s'affirmaient. Etant très élancée, elle ne portait que des shorts qu'elle achetait au marché hebdomadaire. Shorts qui lui valaient tant de réprima
, l'une des plus belles richesses de la femme. Richesse dont elle connu
ière de façon à qu'elle cache la tache pour s'enfuir chez elle d'où elle filait tout droit prendre une douche sans comprendre ce qui lui arrivé. Ell
ce m'arrive, il ya du sang qui sort d
pas peur cela signifie que tu n'es plus un enfant. Saly tu es devenue
à la gargote qu'au marché. Elle détestait que les gens puissent la voir travailler, de ce fait elle préférait largement apporter sa main d'œuvre à la gargote lorsque le soleil se couchait pour faire place
s grandes boutiques ravitaillant tous les quartiers avoisinants. Boutique que les gens surnommaient « Boutique nia koul dara » (ne manque de rien). Tonton Ass était marié et ses trois enfants étaient plus âgés que Saly. Il avait toujours eut une grande attirance pour Salimata. A chaque fois qu'il venait à la gargote, c'était des Saly par ci d