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Quand il fait sombre, une lumière apparaitra ?

Quand il fait sombre, une lumière apparaitra ?

rachelmonteil1989

5.0
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Chapitres

Un monde dicté par les coutumes et traditions, la pression de la société qui n'en finit pas, où tout doit rentrer dans des cases. Seras-tu resté toi moi-même et vivre selon tes choix, des envies et des désirs ? Ou finiras-tu par céder ?

Chapitre 1 Encore une fois ...

Je sais qu'il faut que je me réveille. Non, je dois me réveiller maintenant. Pourquoi dois-je encore revivre ça ? Je sais que personne n'est là pour me sauver de cette terreur qui s'empare de moi. Je suis en nage, mes draps sont humide. Je vais encore devoir tout changer, ça ne fait que la troisième fois cette semaine. Je devrais m'en estimer heureuse, non ?

Je ressens cet étau se resserrer, impuissante face à cette habitude qui me suit depuis maintenant bien des années. Je veux me réveiller ! Mais comme d'habitude, c'est tout bonnement impossible. J'assiste démunie à ce qui va suivre, comme une pauvre souris prise au piège.

J'éprouve des sensations de froid, comme ci une fenêtre était restée ouverte en plein mois de décembre. Des frissons remontent le long de mes jambes nues. Mes muscles se contractent à m'en faire mal. Je ne comprends pas pourquoi mon corps entier réagit aussi violemment à certains moments de ma vie. Je ne comprends pas ou ne souhaite pas m'y attarder ? Cette question, je ne puis me résoudre à y répondre.

Nous y sommes ! La pénombre m'a envahi. Tout devient noir. Je ne vois plus rien, je ne ressens que ce froid ; Dur et sec qui fait trembler tous mes membres. Incapable du moindre geste. Je passe tant bien que mal mes bras autour de mes jambes et ferme les yeux aussi fort que je le peux. Je prends de grandes inspirations, me force au calme :

"Allez bouge toi, rien n'est réel. Il ne t'arrivera rien. Tu es chez toi, seule, dans ton lit. Tu es en sécurité." Mais le suis-je vraiment ? Je ne sais pas mais il faut que ça cesse. S'il vous plaît faites que ça s'arrête !

Si la vie avait était tendre avec moi cela se serait. Ca continue comme à chaque fois, implacable ! Ma respiration se fait de plus en plus saccadée, je n'arrive plus à la contrôler. J'ai l'impression que mon cœur veut sortir de ma poitrine. Il ne cesse de battre à tout rompre, me martelant les côtes. Je suffoque, je tremble et arrive la terreur. Je sens quelque chose s'approcher pas à pas, mais je sais que je ne verrais rien si je regardais, il fait bien trop noir. C'est comme ci mon supplice n'était qu'un jeu et ma pauvre personne qu'une simple marionnette qui ne vaut aucune considération de la part de qui que ce soit. Je serre plus fort mes bras contre moi. Cela ne fait que commencer, je le sais.

BBBBBBrriiiinnngggg.

Oui, oh oui merci mon dieu. "Allez, réveille-toi ! Vite, vite ... Mais magne toi !"

Je me réveille en sursaut, la respiration pire que les peux de fois ou je me bouge à aller faire un jogging. Mon cœur va exploser, je vais mourir. Il faut que je me reprenne. BBBBBrrriiinnngggg.

Encore toi. Je regarde mon téléphone sonner pour m'avertir qu'il est l'heure que je me lève pour me préparer. J'attends encore deux fois de l'entendre avant de l'éteindre et de sortir du lit. Après m'être retourné, je m'aperçois que j'avais raison. J'ai transpiré à grosses gouttes, mes draps ont l'aspect d'une serpillère. Je passe ma main dans mes cheveux, les tire légèrement et grogne de colère. Puis je ferme les yeux, respire profondément pendant dix secondes. J'ai pris cette habitude afin de pouvoir me calmer à chaque fois que j'en ressens le besoin. Je créée ma bulle de ces précieuses secondes pour me concentrer sur ma respiration profonde et vider mon esprit. Une fois à peu près remise, j'ouvre lentement mes yeux et me retire dans la salle de bain pour me préparer. Je viens me placer sous le jet brulant et reste un moment pour me ressaisir avant de devoir affronter encore une journée de merde de travail.

Ah oui avec tout ça vous ne savez rien de moi. Hello, moi c'est Marie-Louise, 33 ans, célibataire, sans enfant (dieu merci), assistante de direction. Heu, enfin maintenant relégué dans un placard au travail pour s'occuper des archives. Pourquoi me direz vous ? Je vais me faire une plaisir de vous répondre. Tout simplement parce que, apparemment et je ne sais pas d'où ça sort ça mais bon passons, je ne peux pas dire tout haut ce qui me passe par la tête à mon poste. Ca froisse les gens quand on est franc avec eux et que dans ce monde d'hypocrites seules les apparences comptent. Et surement parce que mes cuisses ne s'ouvraient pas à la demande de ce connard de patron, qui en plus d'être incompétent et arrogant, pense qu'il est le roi du monde car son tonton (mon patron adoré a qui je dois tout) a dû lui confier le boîte pour des raisons santé. Qu'est ce que je donnerais pas pour foutre un bon coup de pompe au cul de cet abruti !

Maintenant que je me suis remise d'aplomb, je finis de me préparer et je pars vite parce que je vais finir à la bourre. En route pour 45 min de voiture avant d'arriver dans la jungle. Mon petit chez moi, cette jolie maison de 200m² (je sais je suis seule mais les grands espaces sont ce que je préfère) se trouve être un peu à l'écart dans la forêt. J'aime le calme et la nature que voulez-vous !

Me voilà arrivée. Je monte à l'étage de la direction parce que même si je suis au placard, il m'a quand même gardé pas trop loin quand même. Des fois que miss cuisses ouvertes fasse des bourdes, il faut bien que quelqu'un pour rattrape les boulettes rapidement. Et croyez moi ça arrive plus qu'il n'en faut pour me ménager. J'allais rentrer dans ma pièce quand de l'agitation anormale a attiré mon attention. Ce n'est pas comme d'habitude, je peux le sentir de là. Bien que je ne prête jamais attention à tout ce qui se passe ici depuis l'hospitalisation de mon patron adoré, aujourd'hui c'est totalement différent.

"Qu'est-ce que tu fous ici toi ?" Oh ! un peu d'action, chouette. Je n'entends pas de retour. Je me dirige donc vers la salle de conférence où se trouve attroupé pas mal de monde. Je ne fais que 1m63 donc pensez bien que je ne vois rien du tout du fond. Ah ! si, désolée une silhouette se distingue. Plus grande avec un charisme de fou malade, si vous me permettez l'expression sortit tout droit de mon cru. Il en impose dans la pièce, je m'avance un peu pour voir de plus près. Je suis obligée de jouer des coudes mais cela passe vite quand les gens s'aperçoivent que c'est moi. Je vous expliquerai surement plus tard pourquoi. Me voilà aux premières loges, je me retrouve face au dos de monsieur charisme. Je penche un peu la tête pour être sûre de bien avoir reconnue cette horrible voix de crapaud du patron. Hé oui, mesdames et messieurs c'est bien lui !

"Te voilà toi, enfin !". C'est à moi qu'il parle ? Il ne le fait jamais, il m'envoie un mail ou fait appeler sa poule mais depuis notre altercation, c'est silence radio. "Oui c'est à toi que je parle, reste pas là comme une cruche et viens là". Mais c'est qu'il commence bien sa journée cet abruti ! Je plaque mon plus joli sourire sur mon visage et m'avance à hauteur de monsieur charisme (pardon mais je ne connais pas son nom et m'en tape le coquillard comme l'an 40). "Je suis vraiment désolée, mais c'est vraiment à moi que tu parles ?". Interloqué, il fait signe que oui de la tête comme un âne. Il n'a pas du entendre le sarcasme dans le ton de ma vie. Alors continuons la comédie ...

"Mon dieu ! Que me vaut ce tel honneur pour que Monsieur Kim daigne me parler en personne ?" Ma voix est montée largement dans les aigus. J'entends étouffer un rire sur ma gauche (tiens, tiens monsieur charisme a de l'humour) et chuchoter dans le reste du troupeau. Je vois tête de con pincer les lèvres avant de me dire : "dis lui que tu es toujours à ton poste à faire ce pourquoi mon oncle t'a engagée." Mais c'est qu'en plus, il pense que je vais coopérer. Je suis déçue, moi qui pensais avoir été claire. Je m'aperçois que je vais une nouvelle devoir refaire son éducation à ce monsieur. Devant tout le monde en plus. Le pauvre ! Mais quel doux réconfort m'offre t-il !

"Tu veux que je dise à ce monsieur que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve, que depuis 6 mois, à la suite de notre mésentente, qui cela dit en passant était un non catégorique à tes avances qui s'apparentaient beaucoup à du harcèlement sexuel ...", "tu vas juste répondre à ce qu'on te demande toi ?". Je tourne doucement mes yeux vers la personne qui a couper mon magnifique allocution. Et retrouve la douce chienne de mon patron à ses pieds qui montre les crocs. Puis, je retourne à mon patron. Je ne perds pas de temps avec ces personnes insignifiantes, mon temps est trop précieux. Je retourne à mes moutons :

"Que je lui dise que je suis dans le local à archives parce que je n'ai pas voulu coucher avec toi sur ton bureau, dans la salle de réunion, celle de repro, dans la cage d'escaliers ou encore dans les toilettes où tu m'as suivi par 8 fois en l'espace de 3 jours ? Que tu m'a remplacé par ...", je fais un signe totalement dédaigneux de la main vers ma chère et tendre collègue et continue. "Que pour plus m'entendre te contredire tu m'as envoyé dans cette magnifique pièce de 80m2 remplie de cartons à archives avec une imprimante, afin que je numérise le tout. Que tu me refuses tout accès à nos clients les plus importants comme j'en avais l'habitude. pour pas que je sape ton "autorité"". Je reprends ma respiration, se serait bête que je tombe dans les pommes quand même. " Est-ce que je continue ou préfères tu que je m'arrête là ? Parce que je me sens d'humeur bien éloquente aujourd'hui ?". Tout ça toujours avec un petit sourire très agréable, qu'il doit détester visiblement à voir sa tête en ce moment même. "C'est ce que je me disais aussi. Bon vu que je ne te suis d'aucune utilité, je vais vaquer à mes occupations. Bonne journée." Et je suis partie sans même avoir tourné un regard vers l'homme de ma gauche et sans avoir été invité à quitter la pièce. Je l'entends me hurler dessus, je passe bien sûr par des noms d'oiseaux fort agréable aux oreilles mais je finis par un claquage de porte magistral qui a fait tremblé les murs. Et qui pour le coup est accompagné d'un silence de mort. Ah c'était un peu trop fort ? Mais comme le bruit reprend, je ne m'en préoccupe pas plus.

Au bout de trois longues heures, le téléphone sonne. Je regarde l'écran, lève les yeux au ciel et reprends mon travail. Comme il y avait un raffut de tous les dieux, j'avais opté pour mettre de la musique via les écouteurs. J'étais vraiment dans ma bulle et je n'ai rien suivi des échanges qu'il y a eu à mon départ. Mon téléphone fixe sonne à nouveau, une autre fois et encore une autre. Bon c'est peut être important, je fais un effort surhumain. Je prends l'objet délicatement et j'annonce d'une douce voix : "écoute connard, continu à m'oublier comme tu l'as fait ces derniers mois jusqu'à ..." "vous avez 2 min pour arriver dans le bureau du directeur". Et ça à raccrocher. Voilà j'étais morte. Je m'étais encore crucifiée toute seule comme une grande. Foutue langue de vipère, je devrais la coupée tellement elle ne m'apporte que malheur celle-la !

J'ai pris mon temps bien sûr, toujours fidèle à moi-même. J'ai un peu de mal avec des ordres qui viennent de je ne sais qui. Oui, oui c'est de ma faute si j'avais pris la peine de me présenter tout à l'heure. Il reste néanmoins un parfait inconnu.

J'arrive devant la porte et fais comme j'en avais l'habitude avec mon patron adoré hospitalisé, je rentre sans frapper. Deux têtes se tournent vers moi étonnés de mon aplomb surement. Ah tiens, ils sont 2 maintenant ! Celui que je n'avais pas vu vient à ma rencontre et me tape la bise avec un grand sourire. Mais c'est quoi cette merde encore ? "J'ai l'impression de te connaître depuis toujours, j'ai tellement entendu parler de toi avec mon oncle." Heuuuuuuu ... "Tu es exactement comme il nous l'avait dit, on va vraiment bien s'entendre. Tu es une très belle femme en plus, je sens que le travail va être d'autant plus appréciable". Ca recommence, mais ils ont un problème dans leur cerveau dans leur famille ou quoi ? Sauf mon patron adoré évidemment, lui c'est la crème de la crème. Une très belle femme ? Il m'a bien vu ? Je ne suis pas moche non plus mais je suis ... banale, potable oui c'est tout à fait ça. Potable. Il m'invite à m'asseoir sur le divan, ce que je décline poliment. Il commence à s'y installer avec son ... frère, cousin, ami ??? "Je pense que vous devriez vous abstenir de vous asseoir où que ce soit dans cette pièce, si vous ne voulez pas attraper une MST." Les deux se sont arrêtés nets dans leur élan et ont tourné lentement leur tête vers moi, perturbé vraisemblablement par ma petite phrase d'avertissement. "Vous ne pouvez décidemment pas tenir votre langue ?" demande monsieur charisme. Je relève un sourcil mais ne réponds pas à cette question qui se veut être plus de l'affirmation qu'autre chose et j'hausse les épaules.

Ils choisissent de rester debout et d'arpenter la pièce pour un, décidemment il doit avoir le diable aux fesses celui-là. Comme le disait ma mamie. Et l'autre, reste impassible près de la longue baie vitrée. J'attends 2 min de plus et nous voilà engagée dans une conversation sur qui ils sont, ce qu'ils sont venus faire, pourquoi et enfin ce qu'ils attendent de moi. Au bout de 2 h, ils me demandent si j'ai des questions, des doléances ou autres. "Je vais retrouver mon ancien salaire également ?". "Il avait même modifié ça ?". "Tout sera rétablit à partir de demain" affirme Raphaël. Mais oui suis-je bête vous ne savez pas qui est qui. Alors laissez moi vous les présenter, si vous le voulez bien ! Monsieur tape moi la bise sans me demander mon avis est Alexandre Kim, second neveu de mon adorable patron. Grand, cheveux noir décoiffé, habillé élégamment mais plus décontracté, la discussion facile et hyper sociable. Il est assez plaisantin tout en étant aux aguets de son environnement. Pour le second et là se fut la surprise pour moi, "vous êtes son fils adoptif ? Mais depuis quand, il m'en a jamais rien dit ...". "Et pour quelle raison doit-il partager sa vie privée avec vous ? Vous êtes quoi au juste appart son employée ? Sa maîtresse peut-être ?". Bon vous l'aurez compris, lui c'est monsieur aimable/charisme. Il s'appelle Raphaël Kim, si le premier est plutôt bien bâtie enfin très bien soyons honnête, ce spécimen là joue dans une autre catégorie. Il est plutôt calme, froid et observateur surtout ce dernier point. Il n'en reste pas moins très bel homme comme Alexandre d'ailleurs. La maîtresse de mon patron ? Je fais un signe de dégoût, ce qui me vaut le sourire d'Alexandre. Celui-ci décidemment, je l'aime bien.

"On y va maintenant". Je pense qu'on en a fini, je commence donc à tourner les talons et me fait arrêter net par une main large sur mon épaule. Je regarde le sourire enjoué de mon nouveau patron et lui demande "je peux vous aider ?". "Non mais je pense que tu n'as pas bien compris. On signifie Raph, moi et toi petite diablesse". Et voilà comment je me retrouve embarqué dans cette histoire, même si elle commencé bien avant mais ça je ne le sais pas encore.

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20/12/2022