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Jeu Cassable: entre milliardaire et serveuse

Jeu Cassable: entre milliardaire et serveuse

Papillon

5.0
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Chapitres

Contrainte dans une affaire de pari, Olivia se trouve en train de prendre du plaisir avec un homme pour la premiĂšre fois, et dont la rĂšgle du jeu est de ne pas tomber amoureuse du tĂ©nĂ©breux et sĂ©duisant homme. incapable de contrĂŽler le rythme cardiaque de son cƓur, elle finit par tomber amoureuse de cet homme en le voyant puisque tout se passait dans le noir mais Damon Dixon, un homme avec un coeur en pierre, pourra-t-il laisser une chance Ă  Olivia?

Chapitre 1 Chapitre 1

copyright ©

OEUVRE SOUS PROTECTION DES DROITS D'AUTEUR

FAYOLE GOUMGANG WAMBA

Livres dĂ©jĂ  terminĂ©s du mĂȘme auteur :

-Mon Antidote

- agent secret : amoureuse de ma cible

Chapitre 1

Travailleuse dans un night-club le plus rĂ©putĂ© de la ville, Olivia avait une vie qu'elle qualifiait de nase pourquoi ? une vie sans petit ami qui par moment la frustrait mĂȘme car tous les hommes qui l'approchaient ne cessaient de lui dire « je ne peux pas rester avec une femme qui ne sera jamais lĂ  le soir ». GrĂące Ă  un ami aprĂšs avoir passĂ© sa licence en comptabilitĂ© car elle n'arrivait pas Ă  dĂ©crocher un boulot qui lui permettrait de payer son loyer et subvenir Ă  ses besoins. Elle Ă©tait donc serveuse au Bourget depuis prĂšs de cinq mois. Ce soir-lĂ , elle n'avait vraiment rien Ă  faire car elle avait pris son congĂ© qui Ă©tait de cinq jours et dont elle avait dĂ©jĂ  Ă©puisĂ© trois jours. Pendant ces trois jours, elle Ă©tait toujours dans ses appartements sans jamais sortir. Elle Ă©tait sur le point de mettre un film Ă  l'eau de rose, ce qu'elle faisait d'ailleurs depuis son premier jour de congĂ© lorsqu'elle reçu un message de Maggie.

« on sort ce soir avec les filles et tu n'as pas le droit de dire non ».

Elle sourit face Ă  ce message et mĂȘme si elle voulait dĂ©cliner l'offre, elle savait que ça ne se passerait pas avec Maggie car cette derniĂšre serait capable de venir la chercher chez elle. il fallait juste qu'elle accepte.

« quelle heure ? ».

En attendant la rĂ©ponse, elle alla se faire du popcorn et revint choisir le nouveau film qu'elle allait regarder. Juste en trois jours, elle avait dĂ©jĂ  visionnĂ© prĂšs de quinze film comme cela, ça lui faisait rĂȘver, un vrai rĂȘve mais irrĂ©alisable car elle ne voyait pas quel homme pourrait vraiment aimer de façon inconditionnelle. Au mĂȘme moment, l'Ă©cran de son tĂ©lĂ©phone s'alluma et c'Ă©tait un message venant de Maggie.

« sept heure pas plus pas moins, on se retrouve directement devant le Bourget ».

Elle tomba de nue en lisant son dernier message. Elle ne comprenait pas la raison pour laquelle elle avait choisi le Bourget pour sortir alors qu'elle savait trÚs bien qu'elle y travaillait. Elle comprenait déjà qu'il lui serait impossible de s'amuser comme elle le voulait car ses collÚgues seront là et si jamais son patron qu'elle n'avait jamais vu arrivait et la voyait en train de s'éclater, c'était certes ses jours de congés mais vu la description que les autres faisaient au sujet de ce patron froid et distant, elle ne voulait en aucun cas affronter sa colÚre.

« choisissez une autre boite de nuit mais pas le Bourget ».

Ça faisait dĂ©jĂ  une heure du temps qu'elle Ă©tait assise devant son Ă©cran en train de regarder l'amour qui n'existait que dans le conte de fĂ©e tout en mangeant ses pop-con, elle avait attendu tellement longtemps que son tĂ©lĂ©phone puisse au moins vibrer mais c'Ă©tait une peine perdue, signe qu'elle n'avait pas changĂ© d'avis. En plus, Betty aimait tellement ce night-club sous prĂ©texte que tous les mecs les plus canon s'y rendaient.

Son film Ă©tait fini Ă  dix-sept heure et sans perdre de temps, elle fila dans sa chambre, elle fit sortir une robe moulante beige qui s'arrĂȘtait au-dessus de ses genoux, une paire d'escarpins noir et une pochette noir. Elle alla sous la douche sans perdre de temps et fit couler de l'eau sur sa peau. Lorsqu'elle eut fini de prendre son bain, elle s'essuya Ă  la hĂąte et fit ce qu'il y avait Ă  faire. Elle appliqua un maquillage lĂ©ger puisque ce n'Ă©tait pas dans les jeux de lumiĂšre du Bourget qu'on devait voir Ă  quoi ressemblait son visage. Elle mit sa robe, puis ses chaussure et prit sa pochette, elle y mit son tĂ©lĂ©phone et regarda l'heure ; il Ă©tait dix-huit heure trente alors, elle avait encore trente minutes pour rejoindre les filles Ă  l'entrĂ©e. Elle sortit de son appartement et ferma la porte Ă  clef. Elle sortit de l'immeuble et marcha quelques minutes, le temps pour elle d'atteindre le trottoir oĂč elle pourrait stopper un taxi. Chose faite, ce dernier roulait Ă  une vitesse normale et Ă  cause de cela, elle craignait d'arriver en retard mais c'Ă©tait hors de question de lui demander d'accĂ©lĂ©rer.

AprĂšs ce qui lui avait paru ĂȘtre des minutes interminables, le taxi se gara enfin devant le night-club et Ă  peine elle sortait que ses amies se jetĂšrent sur elle.

-permettez-moi de régler au moins ma facture les filles.

-oh mais bien-sûr, répondit Maggie faussement désolée.

Elle leva les yeux au ciel et fit sortir quelques billets qu'elle tendit au chauffeur de taxi. Ce dernier la remercia et s'en alla. Ses amies la regardaient avec grand sourire et ce sourire ne la rassurait pas du tout.

-Ă  quoi devrais-je m'attendre ce soir ?

-oh mais à rien Oli, alors si on entrait les filles ? j'ai hùte de me coller serrer à l'un de ces hommes canons et surtout de me déhancher, avait annoncé Betty impatiente.

-ça je le sais mais ne vous foutez pas de moi, vous et moi savons trĂšs bien qu'Ă  chaque sortie, il y a toujours un jeu alors celui de ce soir c'est quoi et surtout que nous allons dans la boite oĂč je travaille, la derniĂšre fois vous m'avez fait ingurgiter une bouteille de whisky, ça quoi sera le dĂ©fi de ce soir ? demanda Olivia.

-relaxe ma belle, sois patiente, tu vas dĂ©couvrir trĂšs bientĂŽt mais nous devons entrer, j'ai appelĂ© pour rĂ©server le carrĂ© VIP pour nous mais tu n'imagines mĂȘme pas ce que la rĂ©ceptionniste m'a rĂ©pondu.

-quoi donc ? demanda Betty en entrant dans le jeu de Maggie qu'Olivia savait déjà faux.

-serez-vous accompagnées par des hommes ou juste des femmes ? dit-elle en essayant d'imiter la voix de cette fille qu'Olivia trouvait plutÎt aguicheuse.

-que lui as-tu répondu ?

-non. Que voulais-tu que je lui réponde ? que oui alors que c'est faux ? sauf si tu avais envie de mettre un pantalon et une cravate pour nous accompagner dit-elle à Betty.

-et que t'a-t-elle répondu ?

-le carré vip de notre entreprise n'est pas réservé pour les filles coincées alors non, vous n'aurez pas la possibilité d'y avoir accÚs.

Olivia leva les yeux au ciel. Ces filles étaient vraiment folles et elle était heureuse d'avoir ces deux filles comme amies et surtout leur hilarité qui la faisait déstresser un peu. Elle commença à marcher vers la porte d'entrée lorsque les deux filles tombÚrent sur elle comme deux gamines.

-je peux savoir que ce que vous faites les filles ?

-le jeu ce soir sera un pari ma belle.

Elle ouvrit la bouche en « o » ne sentant pas cette histoire pari car à chaque fois que ça se passait, tout tournait au vinaigre et elle en sortait toujours avec un souvenir mauvais. Elle avait envie de faire demi-tour mais comme les filles avaient déjà organisé, il lui était impossible de refuser.

Une fois installĂ©es autour d'une table Ă  trois places, elles avaient passĂ© leur commande et attendait patiemment d'ĂȘtre servie. Olivia ne cessait de jeter des coups d'Ɠil furtifs Ă  la salle par peur d'ĂȘtre reconnue car c'Ă©tait son lieu de service et ça lui faisait un peu bizarre d'y ĂȘtre pas pour travailler mais pour se dĂ©tendre.

-ça va aller Oli ? c'est ton jour ce congé et voilà. Cria Betty en voyant une serveuse arriver avec une bouteille de whisky mais ce qui attira son attention était le fait que c'était sa collÚgue Lola qui venait vers elles.

-bonsoir les filles, votre commande. Oh mais Olivia bonsoir, je sais que c'est ton jour de repos mais tu aurais pu me donner un coup de main en venant récupérer votre commande non ?

-DĂ©solĂ©e Lola, une autre fois peut-ĂȘtre.

-cela dit, tu me dois un service. Bonne soirée et surtout amusez-vous bien.

Elle s'en alla et au mĂȘme moment, Maggie se chargea de remplir leur verre et comme une tradition pour eux, il fallait boire le premier verre cul sec, ce qu'elles firent tout en Ă©clatant de rire comme des folles.

-avant que cette bouteille ne finisse et qu'on aille danser, Oli doit d'abord passer son pari.

Elle sentit que ce moment de pari allait ĂȘtre la chose la plus dĂ©stabilisante de toute sa vie vu le sourire malicieux qui ornait les lĂšvres de Maggie.

-bien c'est un peu comme action ou vérité alors, tu vas faire choix et il n'y a pas de retour en arriÚre.

VĂ©ritĂ© ? sa vie Ă©tait tellement naze qu'elle ne voyait pas trop ce qui pouvait bien ĂȘtre dit lĂ -dessus alors, peut-ĂȘtre que pour oublier ses soucis le temps d'une nuit, elle allait choisir action, juste essayer de faire des dingueries pour une fois.

-action.

AprÚs la prononciation de ce mot, elle vit le sourire des filles devenir encore plus grand et merde ! elle avait envie de changer mais la rÚgle était établie dÚs le départ, pas de retour en arriÚre.

-Peux-tu encore tomber amoureuse aprĂšs tout ce temps sans mec Oli

-non je ne crois pas, mon cƓur s'est tellement endurcit que je ne pourrais plus, alors c'est quoi ce pari ?

-pour te décoincée un peu comme nous savons que ça fait longtemps que tu as signé un pacte avec l'abstinence, tu vas coucher avec un mec quelconque ce soir mais le pari se situe au niveau des sentiments. Tu ne dois pas en tomber amoureuse.

Elle croyait rĂȘver aprĂšs cette phrase mais regardant avec plus d'attention ses amies, elle se rendait compte que les deux filles Ă©taient juste sĂ©rieuses, alors pour passer le pari, fallait d'abord qu'elle puisse se trouver un mec.

Auteure : Fayole Goumgang Wamba

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 plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! Parce que mon cƓur est fragile. Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'ĂȘtre si durement traitĂ©e depuis l'enfance
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 ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermĂ© dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la dĂ©faite contre ma sƓur cadette encore et encore
 Acceptant l'Ă©loignement constant de mes parents, petit Ă  petit... jusqu'Ă  ĂȘtre reniĂ©e et chassĂ©e de ma propre maison! Acceptant l'abandon et le rejet si cruel de tous les gens qui m'Ă©taient si proches! Acceptant aussi tous mes rĂȘves brisĂ©s. Mais c'Ă©tait avant qu'il entre dans ma vie
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