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Rencontre inattendue entre Alpha

Rencontre inattendue entre Alpha

DYNASTIIES

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Chapitres

La fuite était la seule chance de survie d'Amber. Elle était une louve forte, qui avait subi énormément d'atrocités dans le passé. Le face à face et la violence étaient la spécialité de Connor. Il était un alpha fort, qui avait eu un passé aisé et sans problèmes. Et si leur chemins se croisaient? Une nouvelle histoire, un nouveau lycée et.. Une rencontre inattendue.

Chapitre 1 Chapitre 01

Point de vue d'Amber :

Flashback :

Je me réveillais en sursaut, après avoir entendue des cris. Je sortais de mon lit en courant et ouvrais doucement la porte de ma chambre. Je ne l'ouvrais que peu pour rester cachée. J'aperçus mes parents se disputer violemment. Mon père attrapa un vase qu'il projeta contre le mur. Ce dernier s'explosa en mille morceaux et j'eus un sursaut de peur. Ma mère pleurait.

Elle recula de quelques pas et ouvrit la porte. Je versais une larme.

— Je suis désolée. Fit t'elle, avant de partir.

Elle claqua la porte et mon père s'écroula à genoux en hurlant. Il pleurait, il souffrait.

Je fermais doucement la porte et courus jusqu'à la fenêtre de ma chambre. Je tirais le rideau et aperçus ma mère monter dans une voiture, conduite par un homme qui avait l'air d'avoir son âge. Il faisait nuit, je ne le voyais pas entièrement malgré mes facultés. Il l'embrassa et démarra en trombe avant de quitter le territoire.

Je plaçais ma main sur ma bouche et me retournais lentement devant la scène.

Je m'écroulais au sol, en pleurant. Ma mère était partie. Elle avait embrassée un autre homme que mon père.

Mon cœur battait à un rythme effréné, et les larmes ne semblaient pas vouloir s'arrêter.

J'entendis d'autres bruits sourds venant du Rez de chaussé. Ma chambre se trouvait au premier étage, en face du salon. J'habitais dans une villa, qui était elle même au centre de notre village. Je me relevais alors et marchais jusqu'aux escaliers.

Je descendis et trouvais mon père entrain de tout casser dans la maison. J'allais l'enlacer, pour le soutenir. Lorsqu'il me reconnu, il s'arrêta puis me projeta au sol.

Je le regardais, stupéfaite.

— Elle est partie ! Ta mère s'est barrée avec un autre homme ! Hurla t'il.

Une larme coula le long de ma joue, et j'étouffais un sanglot.

— Arrête de pleurer, on dirait ta mère ! Tu n'est qu'une faible. Cria mon père.

Fin du flashback.

Depuis sept ans maintenant et bientôt huit, je ne dors presque plus, hantée par tous ces souvenirs horrible. J'avais eu une enfance plutôt dure car mon père est un Alpha autoritaire qui n'aime pas la faiblesse. Après le départ de ma mère, il n'a plus jamais été le même. Elle s'était tirée, en me laissant avec lui, seule entre ses mains.

Mon père a littéralement peté un câble, il est devenu hystérique.

Au jour d'aujourd'hui, je déteste ma mère. Elle m'a abandonnée sans penser à moi, ni à lui. Ce soir là, quand je l'ai vue se faire la malle, c'était pour aller rejoindre son âme-sœur. Car oui, j'étais le fruit d'un couple qui n'était pas des âmes-sœurs.

Si j'emploie ce terme, c'est parce que je suis une fille d'alpha, et que je vis dans une meute. En effet, je suis une louve. Pas la plus heureuse, ça non, mais j'ai mes avantages. Je suis dominante, grâce à mon père. Je suis malgré moi le portrait craché de ma mère, ce qui me révolte au plus haut point. Chaque matin, en me voyant dans le miroir, j'ai envie de gerber. Elle me dégoûte tellement..pourquoi a t'il fallut que je lui ressemble autant ?

Je finissais de boire mon verre de jus d'orange lorsqu'on sonna à la porte. J'allais ouvrir, sachant que mon père n'allait pas le faire. Il avait tout abandonné. La meute souffrait car mon géniteur n'était pas devenu plus tendre, oh ça non.. il était devenu un monstre. Il buvait à longueur de journée, jusqu'à la nuit.

Puis la nuit venue, il recommençait. Il ne s'arrêtait jamais. Il était déjà impulsif avant, alors maintenant, c'est pire. Si j'ai le malheur de croiser son chemin, je passerais un mauvais quart d'heure.

Mon père était tellement déçu du comportement de ma mère qu'il avait essayé de se tirer une balle dans la tête. Je pense qu'il aurait mieux fait. J'aime mon père, du moins.. je l'aimais. Mais je l'avais sauvé. Puis ensuite, il s'était mit en tête de retrouver la responsable de son état et de lui faire regretter.

Il a alors formé la meute au combat, et épargné les enfants. Mais moi, j'y suis passée. J'ai dû apprendre à me battre, encore plus que les autres puisque j'étais sa fille unique. Je n'aurais jamais crue que ma vie allait aussi vite tourner au cauchemar..

En fait, ça ne pourrait pas être pire. Chaque jours, je subis les coups de colère de mon père. Combien d'hématomes recouvrent ma peau ? Combien de côtes se sont fracturées sous les coups de mon père ? J'ai arrêté de compter il y'a cinq ans.

Parce que deux mois suivant le départ de ma "mère", il s'est mit à me frapper.

Il m'accusait de lui porter malheur, ou de trop lui ressembler. J'ai actuellement dix-sept ans, et je n'attends qu'une seule chose : que tout cela cesse.

J'ouvris la porte et je découvris un bouquet de roses rouges tendu devant moi par un homme blond. Plutôt musclé, il dégageait une aura imposante. Un Alpha.

— Pour la plus belle. Me dit t'il.

Je fronçais les sourcils. Ai-je bien entendu ?

— Je pense que vous devez vous tromper de personne. Je ne vous connaîs pas.

Le blond grogna et la voix de mon père raisonna dans la maison. Je l'entendis nous rejoindre.

— Mais tu apprendras à le connaître.

— Pourquoi ça ? J'en ai rien à..

Je ne pus continuer ma phrase, mon père attrapa mon cou et me souleva pour m'étouffer.

— Parle autrement à cet Alpha ! Tu vas arrêter tes gamineries et faire ce que je te dis !

J'hochais la tête, incapable de parler. Il me reposa au sol et invita l'alpha à entrer.

Je dû prendre son bouquet et mon père me demanda d'aller le mettre dans un vase à la cuisine. J'acquiesçais et allais vers l'endroit en question pendant qu'ils s'en allèrent au salon. Je fis semblant de faire couler de l'eau dans le vase en allumant le robinet.

Mais à la place, j'allais ouvrir la poubelle et jetai le bouquet de roses à l'intérieur.

Je fermais l'eau et allais les rejoindre au salon. Je m'asseyais sur le canapé, à côté de mon père.

L'Alpha n'arrêtait pas de me reluquer. Je n'avais qu'une envie : le gifler.

Mon père commença alors à parler.

— Amber, je te présente Luka, alpha de l'île Banks, située au Nord-ouest.

— D'accord, et qu'est-ce qu'il vient faire là ? Répondis-je, d'un air blasé.

Quand je me rendis compte de ce que je venais de dire, c'était trop tard.

Mon père me colla une baffe, si forte que j'en tombais au sol. Je maintenais ma joue qui surchauffait un peu trop à mon goût.

— Tu ne parles pas comme ça, Amber ! Hurla t'il.

Je me relevais et mon père afficha malgré lui un air fier. Juste parce que je m'étais relevée.. je le faisais parce que j'avais ma propre fierté, mais aussi parce que durant toute mon enfance, il me l'avait enseigné. Ne jamais rester à terre.

— Désolée. Me forçais-je à dire.

L'alpha me regarda de haut avec un sourire en coin. Je serrais la mâchoire.

— Revenons en au fait, Philippe. Dit l'alpha à mon père.

Mon père acquiesça.

— Oui. Amber, Luka est ici pour que dès lors de ta majorité, tu puisses te marier avec lui. En échange, lui et moi serons alliés.

— Pardon !? Attend.. Ça veut dire que tu me vends à lui !? M'écriais-je.

Mon père hocha la tête.

— En quelques sortes, oui. De toutes façon, tu ne me sers à rien.

Mon cœur loupa un battement. J'avais beau haïr mon père, tout comme ma mère, savoir que ces mots blessants sortent de sa bouche me font quand même mal.

— Non ! Jamais ! Criais-je.

Je me levais rapidement pour m'enfuir mais mon père posa sa main sur mon épaule et broya cette dernière pour m'obliger à me rassoir. Ce que je fis.

— Tu n'as pas ton mot à dire, de toute façon. Me dit t'il.

Je serrais rageusement des dents et restais impassible. Pleurer n'était plus mon fort.

J'avais appris à rester neutre même si j'avais envie de pleurer. Puis je crois que j'avais assez pleuré pendant ces dernières années. Mon père ne supportait pas que je « chiale », parce que selon lui, c'était être faible et que ça lui donnait envie de vomir, parce que ça lui rappelait trop ma mère.

J'avais dis que la situation ne pouvait pas être pire ? Je me trompais. Elle l'était.

Mon anniversaire était dans deux jours. Alors ils conclurent vite leur affaire : dans quarante-huit heures j'allais être revendue à un alpha qui veut une femme soumise prête à lui donner une descendance. Sauf que ça n'allait pas se passer comme ça. J'en avais ma claque.

Je les laissais parler ouvertement de leur pacte devant moi, sans rien dire.

À la fin de la conversation, Luka se leva et se dirigea vers moi. Il voulu m'embrasser mais je détournais la tête.

— À dans deux jours.. salope. Murmura t'il.

Je voulus répliquer, tel m'ordonnait mon instinct de louve à moitié alpha, mais mon père posa sa main sur mon épaule déjà mourante. Heureusement que je guérissais assez vite. Luka s'en alla et mon père me dévisagea d'un œil noir. Il était dix-sept heures, personne n'était là.

J'allais souffrir, encore.

J'avais bien pensé, puisqu'il me tira vers lui d'un coup sec puis me balança sur la table basse, qui était en verre. Elle se brisa en mille sous mon poids et je fus coupée par certains débris. Je n'eus pas le temps de me relever qu'il attrapa mes cheveux et me leva de force. J'hurlais lorsqu'il entoura ma gorge de ses mains. Il me souleva de nouveau en grognant, pour ensuite m'envoyer contre un meuble. Je tombais au sol mais je tentais de me relever, encore.

— Tu n'est qu'une petite garce insolente, comme ta putain de mère. Cracha t'il.

Je grognais malgré moi, et j'en subissais les conséquences : mon père arriva et me balança des coups de pieds dans le ventre, alors que j'étais encore allongée au sol.

Je m'écroulais encore plus au sol, en laissant s'échapper des gémissements de douleurs.

Il me donna un coup encore plus puissant dans les côtes et je crus recracher mon jus d'orange.

— Arrête. Lui ordonnais-je, à bout.

Erreur fatale. Il me souleva et me secoua avant d'hurler.

— Tu ne me donnes pas d'ordres ! Hurla t'il.

Il leva son poing et je fermais les yeux. J'allais morfler.

__________

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