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La confession de ma vie

La confession de ma vie

SIANA

5.0
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Chapitres

Amandine Ashley ANOUMBA J'Ă©tais loin de m'imaginer que c'Ă©tait elle la cause de tous mes problĂšmes. Toute ma vie, j'avais vĂ©cu avec ce voile qui m'empĂȘchait de voir toute cette mĂ©chancetĂ© qui m'entourait. En 5ans j'avais vĂ©cu plus que certaines filles de mon Ăąge pouvaient vivre dans leurs vies Je regarde toutes ces annĂ©es passĂ©es Ă  me faire traiter de tous les noms, Ă  vivre le pire des rejets. J'ai tellement mal, je me sens tellement utilisĂ©e. Assise dans cette Ă©glise Ă  attendre que mon tour vienne, je commence Ă  pleurer,Ă  avoir mal, Ă  ressentir ce sentiment que je rejetais depuis longtemps. Je dois me confier Ă  quelqu'un, Ă©vacuer toute cette rage qui m'habite. Dieu seul peut m'Ă©couter sans dire mots. Je me lĂšve, je rentre dans le confessionnal et je m'assis : Moi : Bonjour mon pĂšre.

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapitre 1 : Amandine Ashley ANOUMBA

J'Ă©tais loin de m'imaginer que c'Ă©tait elle la cause de tous mes problĂšmes. Toute ma vie, j'avais vĂ©cu avec ce voile qui m'empĂȘchait de voir toute cette mĂ©chancetĂ© qui m'entourait. En 5ans j'avais vĂ©cu plus que certaines filles de mon Ăąge pouvaient vivre dans leurs vies

Je regarde toutes ces années passées à me faire traiter de tous les noms, à vivre le pire des rejets. J'ai tellement mal, je me sens tellement utilisée.

Assise dans cette Ă©glise Ă  attendre que mon tour vienne, je commence Ă  pleurer,Ă  avoir mal, Ă  ressentir ce sentiment que je rejetais depuis longtemps.

Je dois me confier Ă  quelqu'un, Ă©vacuer toute cette rage qui m'habite. Dieu seul peut m'Ă©couter sans dire mots.

Je me lĂšve, je rentre dans le confessionnal et je m'assis :

Moi : Bonjour mon pĂšre.

Le curé : Bonjour ma fille.

Moi : Bénissez moi mon pÚre parce que j'ai péché.

Le curé : Qu'as-tu fait ma fille ?

Je pris une grande inspiration et j'ai commencé mon récit :

Moi : Je ne m'étais jamais dit qu'en revenant ici, je vivrais « CA »......

Je suis sĂ»re que vous ĂȘtes perdus. Donc pour que vous compreniez mieux mon histoire on va faire un allĂ© dans le passĂ©.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°­°°°°°°°°°°°°5ans plus tÎt°°°°°°°°°°°°°°°°°­°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°­°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°­°°°°°°°°

AprÚs prÚs de 10ans d'absence, je venais enfin d'obtenir mon diplÎme de droit en notariat. En fait mes parents avaient décidé de nous envoyer mes frÚres et moi en France pour faire nos études .

Quand je suis partie, j'étais ùgée de 13 ans, mon grand frÚre Nicolas qui avait eu son bac avait 18ans et le dernier mon chouchou Antoine qui lui avait à peine 10ans.

Mes parents disaient que c'était pour mieux développer nos capacités mais la vérité était là. Leur couple n'allait plus bien. Ma mÚre faisait vivre l'enfer à mon pÚre. Le pauvre, il essayait de sauver comme il le pouvait notre famille mais rien à y faire la cohabitation avec ma mÚre était devenue trÚs tendue.

3ans aprÚs ils ont décidé de se séparer comme un commun accord. Pour ne pas vous mentir ma mÚre est le genre de femme qui passait sa vie à traßner dans les églises éveillées. Elle était plus intéressée par ses menteurs de pasteurs que par nous, sa famille.

Je ne veux pas dire par là que c'était une mauvaise mÚre mais oui elle n'était pas la meilleure mÚre au monde. Elle me traitait comme étant une erreur de la nature, comme ci j'étais celle qui avait ruinée sa vie. J'aimais ma mÚre malgré son comportement égoïste et dépourvu de tous mais comme il y' a toujours un "Mais" dans l'histoire.

Mon pĂšre Ă©tait Ă  la fois notre mĂšre et notre pĂšre. Je l'aimais tant mon papounet .C'Ă©tait l'homme de ma vie. Vous mĂȘme vous savez comme l'homme MyĂšnĂš est beau (ethnie du Gabon) avec ses cheveux gris sur la tĂȘte. Il Ă©tait grand avec une voix rauque tellement forte. Ah oui hein mon papa Ă©tait beau.

Bref, revenant à l'instant présent. J'étais tellement heureuse de rentrer au pays .Je venais pour les vacances mais c'était pas pareil. Là je venais m'installer pour y travailler et faire ma vie.

J'avais Ă  peine 23 ans et j'avais hĂąte de groover avec mes cousines .Commencer le boulot, j'Ă©tais trop contente. Encore qu'Antoine Ă©tait venu avec moi passer les vacances.

On avait récupéré nos valises et on s'était rué à la sortie. On savait pas qui devait venir nous chercher donc on s'était placé bien en évidence. J'avais laissé Antoine pour aller rapidement acheter une SIM/PUCE pour pouvoir appeler papa.

Ma nouvelle SIM achetĂ©. Je marchais en la mettant dans mon tĂ©lĂ©phone. Puis BAM, j'avais heurtĂ© un torse. Pourquoi les gabonais ne savent pas regarder droit devant eux ? (Lol c'est moi qui est tord mais je vais comme mĂȘme jouer Ă  la nerveuse).

Moi : Hey mais faites attention quand vous marchez...

Le mec : Mais c'est vous qui faites pas attention et vous jouez la victime.

( Dans ma tĂȘte: SHIIT papa ce n'est pas Ă  moi que tu vas mal parler en plein monde han.)

Je levai ma tĂȘte pour bien le regarder mais le mec Ă©tait plus grand que moi de beaucoup dĂšh. Ah j'avais oubliĂ© de vous dire, je suis trĂšs petite de taille, je fais au minimum 1m65 et mĂȘme lĂ  j'ai ajoutĂ© quelque centimĂštre. Pardon, je sais que je fais trop de pose mais rooh vous aussi laissez moi m'exprimer.

Donc je disais que quand j'avais seulement levĂ© ma tĂȘte comme ça lĂ  .EH DIEU, mes yeux tombaient nez Ă  nez sur un beau mec noir, pas trop musclĂ©, avec les sourcils levĂ©s genre le gar Ă©tait sĂ©rieux lĂ . Pardon mieux je mettais d'abord de cĂŽtĂ© sa beau goss-attitude pour bien lui lancer ses 6 vĂ©ritĂ©s( Moi j'aime inventĂ© mes propres expressions oh)

Moi : Shiit au lieu de vous excusez vous faites encore la gueule.

Lui : Mais c'est l'église qui se fout de la charité là. Mieux je pars je n'ai pas envie de m'attarder là.

On s'était regardé droit dans les yeux. Je vous jure que si ses yeux pouvaient me clouer sur place et me fusiller je pense qu'il l'aurait fait et que (pauvre de moi) je serai morte plus de 6fois.

Puis il a souri et il est parti. Comme il sait qu'il est beau, le mec veut faire « LO MALIN » tché pardon DEGAGE !!!

J'étais repartie voir Antoine. Il était avec une fille qui elle était de dos. Elle portait une magnifique robe rouge, longue d'été. Je m'étais dirigée vers eux. Je m'étais positionnée derriÚre la fille et quand elle s'est retournée j'ai poussé un cri de joie.

Moi : CĂ©lia !!!!!!!

CĂ©lia ,c'est ma sƓur ,son pĂšre Ă©tait le grand frĂšre de papa. Quand son pĂšre est mort, elle est venue vivre Ă  la maison. Donc comprenez pourquoi je dis que c'est plus une cousine pour moi mais une sƓur. Elle avait 25ans, elle Ă©tait comptable dans une des sociĂ©tĂ©s que lui avait lĂ©guĂ© son pĂšre. Elle avait fait ses Ă©tudes en Afrique du Sud.

Elle : Eh ma petite la France te va bien han.

Moi : Lol pardon, tu t'es vu ....Toujours belle.

Elle : On essaye ...

Antoine : Bon on aura tout le temps pour les retrouvailles mais lĂ  moi j'ai faim donc partons d'ici.

Moi : Tu as toujours faim toi lĂ .

Célia : Tu n'as pas changé Antoine toujours aussi beau .Aie si tu n'étais pas mon petit frÚre pardon.

Moi : Kokolo (laisse/arrĂȘte/Non) ne me traumatise pas l'enfant.

Elle : Quel enfant ? Haha un grand de 20ans que tu oses encore appeler « ENFANT »

Moi : Lool, tu n'as pas changé han, toujours aussi conne.

On tira nos valises et on les mis dans la voiture de CĂ©lia et on prit la direction de la maison familiale.

Quand on franchit le portail, on entendait déjà du bruit. On arriva au salon et là EMOTION. Toute ma famille était là. Je m'étais jetée dans les bras de mon pÚre.

Papa : Maman bienvenue Ă  la maison.

Moi : Papa, tu m'as manqué.

Papa : Hum ...Faut pas pleurer sur ma belle chemise blanche oh. Ton maquillage lĂ  va me salir.

Regardez moi l'homme lĂ ,mĂȘme dans les moments d'Ă©motions, il va toujours dire un truc lĂ  qui va casser le romantisme du moment.

Moi : Tu es trop nul.

Papa : Ah quitte! Va dire bonjour au reste de la famille.

J'étais allée faire la bise à toute la famille, tout le monde était là sauf........MA MERE .Pff j'étais tellement habituée a son mutisme que je ne faisais plus cas de son absence.

MĂȘme Nicolas Ă©tait venu, il Ă©tait rentrĂ© depuis longtemps lui. Il bossait Ă  Port-Gentil dans une boĂźte pĂ©troliĂšre lĂ .

Je m'Ă©tais jetĂ©e sur la bouffe, putain la nourriture gabonaise m'avait tellement manquĂ©. Mon assiette Ă©tait pleine, encore que j'Ă©tais une grande gourmande. Je m'Ă©tais servie du poisson salĂ©, des feuilles de maniocs, avec la banane pilĂ©e. Mais ce qui a fait chavirer mon cƓur c'Ă©tait l'assiette d'Atanga qui Ă©tait posĂ©e sur la table. La façon dont j'ai enfilĂ© la bouffe lĂ  Ă©tait vraiment trĂšs bizarre.

Nicolas : Non mais tu es trop gourmande han.....MĂȘme l'assiette est plus grande que toi.

Moi : Ah bouge dis seulement que tu veux papa je vais te donner.

Antoine : TchiĂ© lĂ  oĂč tu manges avec tes doigts lĂ  qui est fou pour manger avec toi.

Nicolas : VRAIMENT ...

Moi : Je vais vous taper vous n'allez mĂȘme plus pouvoir montrer vos vielles dents lĂ  dehors.

Ils se sont mis Ă  rire comme les idiots qu'ils sont .Moi j'Ă©tais trop dans ma joie de manger la bouffe du pays que mĂȘme leurs moqueries Ă  15F lĂ  ne pouvait m'atteindre.

AprÚs avoir lavé mes mains, j'étais retournée voir les invités. On avait passé une belle soirée. Vers 20Heures tout le monde était parti.

CĂ©lia : Bon ma petite ,on va groover ce soir ?

Moi (Le sourire aux lĂšvres) : C'est une question ou une affirmation la copine ?

Elle : Lol je prends ça pour un « oui »

Moi : Alors on va oĂč ?

Elle : VIP? (Boßte de nuit gabonaise situé à LOUIS)

Moi : Hey ce n'est pas la boĂźte oĂč les portiers m'ont draguĂ© lĂ  ?

Elle : Tu attires tellement les portiers des boßtes que je ne saurais te répondre.

Moi : Imbécile.

Elle : Est-ce que je mens ? Et sinon le gars va bien ?

Moi : Quel gars ? Comme tu m'en as donné un gars nan.

Elle : Donc tu as encore le mĂȘme statut que les vacances derniĂšres ?

Moi (un peu gĂȘner) : Oui et y'a quoi ?

Elle : Eh Amandine Ashley ANOUMBA tu as 23 ans et tu es toujours vierge ?!

Pourquoi les gens de ma famille aimaient m'afficher comme ça ?

Pardon ne venez pas m'agresser oh. J'ai mes raisons pour avoir garder aussi longtemps ma virginité.

Continuer

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Prologue : Dans la pĂ©nombre de la vieille demeure Smith, le silence pesant semblait s'Ă©tendre, presque palpable. La grande table du dĂźner brillait encore des Ă©clats des couverts en argent et des verres de cristal, tĂ©moins d'une soirĂ©e ponctuĂ©e de murmures et de regards en coin. Au centre de ce tableau familial, Edward Smith, patriarche et chef de la lignĂ©e, trĂŽnait en silence, le regard sombre fixĂ© sur les visages de ses fils et petits-enfants. L'annonce de la visite inattendue de la famille Anthony avait laissĂ© un goĂ»t amer dans l'air. Cette famille dĂ©chue, autrefois proche alliĂ©e, venait rĂ©clamer l'application d'un accord de mariage ancien, comme une dette oubliĂ©e, qu'Edward espĂ©rait ne jamais voir resurgir. En observant ses petites-filles, Stellah et Stacey, qui tentaient de dĂ©fendre leur avenir, il ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir un mĂ©lange de frustration et de dĂ©sarroi. Leur rĂ©volte Ă©tait prĂ©visible, lĂ©gitime mĂȘme, mais l'accord ancestral Ă©tait inĂ©luctable. C'est alors que la tension monta d'un cran, lorsque Richard, son fils cadet, dĂ©signa froidement Sandra, la plus jeune petite-fille, pour honorer ce mariage imposĂ©. Sandra, la fille d'Andrew, celle que tous avaient dĂ©nigrĂ©e en silence, celle dont l'existence dans la famille n'Ă©tait que tolĂ©rĂ©e. Son retour aprĂšs dix-huit ans d'absence n'avait fait qu'amplifier le mĂ©pris Ă  son Ă©gard, comme si elle reprĂ©sentait Ă  elle seule les erreurs et les hontes de la lignĂ©e. Les regards se tournĂšrent vers Sandra. Cette derniĂšre, d'un calme glacial, Ă©couta les injures et le mĂ©pris qui fusaient de toute part. Les reproches, les mots cruels de ses grands-parents et oncles pleuvaient, tentant de la rĂ©duire Ă  l'ombre qu'ils s'Ă©taient Ă©vertuĂ©s Ă  voir en elle. Mais au milieu de cette tempĂȘte, elle se leva, silencieuse, et marcha lentement vers eux. Son visage impassible cachait une dĂ©termination que nul n'avait anticipĂ©e. - Je vais Ă©pouser Levy Anthony, dĂ©clara-t-elle d'une voix implacable, coupant court Ă  toutes les protestations. L'effet fut immĂ©diat : la piĂšce entiĂšre plongea dans un silence choquĂ©. Et dans ce calme soudain, Sandra posa ses conditions, son regard dĂ©fiant la famille entiĂšre. Elle avait acceptĂ©, oui, mais elle n'Ă©tait pas sans armes. Les mots froids de Sandra firent frĂ©mir l'assemblĂ©e, rappelant Ă  chacun l'ultimatum inscrit dans l'accord ancestral : si une des petites-filles refusait de s'unir aux Anthony, la fortune des Smith s'Ă©vanouirait dans des Ɠuvres de charitĂ©, anĂ©antissant la vie de privilĂšges Ă  laquelle ils Ă©taient accrochĂ©s. Ce soir-lĂ , la maison des Smith fut tĂ©moin d'une scĂšne qui changerait le cours de son hĂ©ritage, oĂč un simple accord allait sceller les destins et rĂ©vĂ©ler l'inflexible volontĂ© d'une jeune femme longtemps rejetĂ©e, mais qui allait, contre toute attente, renverser les rĂšgles de cette famille.

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