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L'imparfait du paradis

L'imparfait du paradis

Rousse

5.0
avis
3.7K
Vues
7
Chapitres

Elle et sa copine ont un rêve, qui est de devenir mannequin. Malheureusement la copine meurt. L'autre devra donc réaliser ce rêve toute seule. Réussira-t-elle ?

Chapitre 1 Prologue

-Euh Pascal mon ami? Disait le chef.

-oui! Majesté. S'inclinait mon père.

-sais-tu que tes biens risquerais de m'appartenir pour toujours et que notre amitié qui est toujours aussi solide depuis fort longtemps risquerait de secouer le village ? Encore que mon statut ne nous permet pas une telle affinité ? Calmement et aisément, il semblait ne pas s'inquiéter de ce qui semblait pourtant si précieux à ses yeux.

-Au grand jamais majesté ! Je m'excuse d'avoir douté de votre sagesse. J'ai pensé que majesté, mon ami, mon frère, mon père et mon roi que voici avait oublié nos belles traditions. Qu'il s'était fait contaminer par la peste qui rôde en ville et nous enlève nos enfants, ainsi que leur intelligence donné des Dieux et véhiculé par nos ancêtre jusqu'à aujourd'hui. Mais , je me réjouis que la tortue porte encore sa carapace sur le dos. Un accord est un accord. Et la tradition l'exige. Sur mon honneur de villageois tu as ma parole, majesté !. Répondait père avec soumission et dévotion, loyauté et gratitude en guise de tous les privilèges qu'il avait dut recevoir et qu'il recevait encore de la part de sa grandeur.

-très bien mon frère ! Très bien mon fils !! Du haut de son misérable tabouret en moitié rongé par le temps que lui offrait son fidèle compagnon monsieur mon père. Le chef se racla la gorge puis essaya de s'accommoder sur son trône moisi avant de continuer : je te fais confiance ! Je sais que tu ne me décevras pas.

Mon père prit une noix de cola qu'il cassa en deux et donna un morceau au chef!.

-l'enfant est né. C'est une fille. S'empressait un servant de le dire.

-Bien! bien! Tu peux disposer. S'adressant au servant. Puis il se tourna vers mon père. Mon frère tu sais ce qu'il te reste à faire.

-A sa cinquième saison, elle sera à vous.

-célébrons la naissance de ma femme.

Et tous ceux présents dans la concession criaient. On entendait des "woulouloulouuuuuuuuuu" et des "iyeeeeeeeeeeeeeeeee". Les femmes tapaient des mains et entonnaient des chansons. Certaines effectuaient quelques pas de danse et saluaient le chef et pourtant c'était mon père le géniteur et ma mère la matrice. Il se glorifiait de ses honneurs. Les enfants regardaient, allaient d'un bout à l'autre sans pour autant jamais comprendre ce qu'il se passe. Seul les aînés le savent et sont bien trop jaloux de leur connaissance qu'ils n'osent pas vendre la mèche. Ça s'agite dans tous les sens. D'un mouvement sec de la main , mon père met fin aux effervescences avant de prendre parole:

-apportez la nourriture, disait père à Rebecca, la première épouse. Apportez le vin, se tournant vers Séraphine deuxième épouse. Elles s'empressaient d'exécuter. La fête avait débuté. Ma naissance avait ramené la joie dans la cours. C'était d'une telle animosité. Tout le monde semblait très festif et heureux. Seule Mère paraissait triste. L'on pensait que c'était sûrement la douleur de l'accouchement et la fatigue. Elle s'efforçait néanmoins à afficher un sourire sur son visage et avait partager le repas.

Les années étaient passé et j'avais désormais 04 ans. L'on me préparait déjà à aller dans ma nouvelle demeure. C'est-à-dire celle du chef, mon futur époux. J'avais été promise à lui dès ma naissance. Mère m'avait raconté tout cela et m'avait fait comprendre que j'étais le symbole de l'Alliance et de la réconciliation entre père et le chef. Si mère avait donné naissance à un garçon, il aurait été l'esclave du chef et les biens de père n'aurait pas été rendu. Et puisque je suis née, moi une fille, j'allais être sa promise et la paix allait revenir.

Mère m'avait prit un soir en cachette et m'avait emmené loin du village. Elle s'était dit que pour rien au monde, elle ne livrerait sa fille. Pourquoi innocentes que nous étions, allions payer le prix de ces hommes avares? On dirait que mère avait tout préparé depuis ma naissance car le lieu où nous nous étions rendues étaient très frais, et très rangé. Tout était en place. Au sommet d'une montagne située dans la brousse. L'amour de ma mère pour moi n'était pas prêt de me laisser m'éloigner d'elle.

Aux dernières nouvelles, père avait payé le prix en livrant une de ses filles, ma grande soeur pour conserver son amitié avec majesté mais, 60% de ses terres ne lui avaient pas été rendus. Il maudissait mère d'avoir croisé sa route et l'accusait de son malheur et pourtant, c'est lui qui l'avait draguée et déviergée, quand bien même il avait déjà 02 épouses. ignorant qu'elle était là promise du chef. La nouvelle avait été rapporté à ce dernier et c'est ainsi que ses biens furent saisis par le chef. J'étais le seul prix à payer. Tel était la tradition. Mère et moi devrions payer pour son erreur, pour sa faute. C'était d'un tel déshonneur pour lui de savoir que mère et moi avions fuit.

Dans cette autre demeure qui m'était inconnue, j'avais fait la connaissance de Fideline ,ou plutôt FiFi comme je l'appelais et de sa mère. Elles avaient été victime de la même tragédie et s'étaient enfuies pour rejoindre la terre promise. C'est à dire les montagnes au cœur de la lointaine forêt. Fifi et moi nous trouvions cette tradition tellement respectée de tous très indigne. Nous nous étions promise de sortir les villageois et surtout les femmes de de cette turpitude. Nous ignorions comment mais nous le souhaitions de tout coeur. Nous étions tellement complices que nos mères se nouèrent d'amitié sans s'en rendre compte. Nous vivions une vie paisible. C'était un vrai bonheur de vivre pleinement nos vies de femme. Vivant de l'agriculture et des rêves. C'était notre paradis. Nous faisions tout ensemble, comme des soeurs et juste après l'obtention de notre licence, Fifi nous avait quitté pour un autre univers. Tout était si triste mais, après son départ, tout avait décollé dans ma vie.

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