La louve blanche rejetée de l'Alpha

La louve blanche rejetée de l'Alpha

Gavin

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C'était le soir de mon premier vernissage, mais mon Alpha, Damien, n'était nulle part. L'air était saturé de champagne et de compliments, mais chaque éloge me giflait, me qualifiant de « compagne de l'Alpha », jamais d'artiste. Puis je l'ai vu sur le fil d'actualités. Il protégeait une autre femme, une Alpha, des flashs des appareils photo. Les murmures dans la salle confirmèrent la rumeur : leurs meutes fusionnaient, une union scellée par un nouveau partenariat. Ce n'était pas un simple retard ; c'était l'exécution publique de notre lien. Sa voix trancha dans mon esprit, froide et distante. « Chloé a besoin de moi. Tu es une Oméga, gère la situation. » Pas une excuse, juste un ordre. C'est à ce moment-là que le dernier fil d'espoir auquel je m'étais accrochée pendant quatre ans s'est brisé net. Il ne m'avait pas seulement oubliée ; il m'avait méthodiquement effacée, s'attribuant même le mérite de l'application à un milliard d'euros née de mes visions secrètes, qualifiant mon art de simple « passe-temps ». Mais la part de moi, calme et soumise, est morte cette nuit-là. Je me suis rendue dans un bureau à l'arrière et j'ai envoyé un message à mon avocate. Je lui ai demandé de rédiger un document pour le Rituel de Rejet, déguisé en contrat de cession de propriété intellectuelle pour mon art « sans valeur ». Il ne lirait jamais les petits caractères. Avec la même arrogance qu'il avait utilisée pour briser mon âme, il s'apprêtait à signer la fin de la sienne.

Chapitre 1

C'était le soir de mon premier vernissage, mais mon Alpha, Damien, n'était nulle part. L'air était saturé de champagne et de compliments, mais chaque éloge me giflait, me qualifiant de « compagne de l'Alpha », jamais d'artiste.

Puis je l'ai vu sur le fil d'actualités. Il protégeait une autre femme, une Alpha, des flashs des appareils photo. Les murmures dans la salle confirmèrent la rumeur : leurs meutes fusionnaient, une union scellée par un nouveau partenariat. Ce n'était pas un simple retard ; c'était l'exécution publique de notre lien.

Sa voix trancha dans mon esprit, froide et distante. « Chloé a besoin de moi. Tu es une Oméga, gère la situation. » Pas une excuse, juste un ordre. C'est à ce moment-là que le dernier fil d'espoir auquel je m'étais accrochée pendant quatre ans s'est brisé net.

Il ne m'avait pas seulement oubliée ; il m'avait méthodiquement effacée, s'attribuant même le mérite de l'application à un milliard d'euros née de mes visions secrètes, qualifiant mon art de simple « passe-temps ».

Mais la part de moi, calme et soumise, est morte cette nuit-là. Je me suis rendue dans un bureau à l'arrière et j'ai envoyé un message à mon avocate.

Je lui ai demandé de rédiger un document pour le Rituel de Rejet, déguisé en contrat de cession de propriété intellectuelle pour mon art « sans valeur ». Il ne lirait jamais les petits caractères. Avec la même arrogance qu'il avait utilisée pour briser mon âme, il s'apprêtait à signer la fin de la sienne.

Chapitre 1

POINT DE VUE D'ELARA :

L'atmosphère de la galerie était lourde. Elle sentait le champagne cher, le parfum des humains, et la subtile odeur fraîche de la peinture à l'huile séchant sur la toile. Mais la seule odeur que mon âme désirait ardemment manquait.

Le pin et la charge électrique d'un orage imminent.

Damien.

Mon Alpha. Mon compagnon.

Il était censé être là. C'était ma soirée, mon premier vernissage. L'aboutissement d'années passées penchée sur des toiles dans le penthouse stérile et solitaire qu'il appelait notre foyer.

Un frisson d'inquiétude me parcourut. Je lissai la simple robe de soie que je portais, d'un bleu nuit profond. Elle était élégante, mais je me sentais déguisée. Toute cette vie me donnait l'impression d'être un déguisement.

Quelqu'un fit tinter son verre non loin. « Trinquons à la compagne de l'Alpha ! Une si talentueuse petite Oméga. »

Les mots se voulaient un compliment, mais ils me frappèrent comme une gifle. *La compagne de l'Alpha.* Pas Elara Dubois, l'artiste. Juste une extension de lui. Un accessoire.

À travers le Lien Mental, l'espace psychique partagé de notre meute, je pouvais sentir les pensées des autres loups de Roche-Noire présents dans la pièce. Certaines étaient pleines de pitié. *La pauvre, il l'a laissée tomber.* D'autres étaient teintées d'une satisfaction cruelle. *Elle a toujours été trop discrète pour un Alpha comme lui.*

Le Lien Mental était un don de la Déesse de la Lune, destiné à unir une meute, à créer une famille. Mais ce soir, il ressemblait à une cage de murmures, chacun étant un coup porté à mon cœur.

Je forçai un sourire pour un collectionneur humain qui admirait ma plus grande œuvre, un tourbillon d'argent et d'ombre représentant la naissance d'une idée. Son idée.

Mon regard dériva vers le grand écran au fond de la galerie, qui devait diffuser une boucle de mes croquis numériques. Au lieu de cela, il était branché sur un direct d'actualités.

Et il était là.

Damien Chevalier. Mon Damien.

Il se tenait sur les marches de l'Hôtel de Ville, ses larges épaules formant une forteresse dans un costume parfaitement taillé. Son corps puissant était incliné de manière protectrice, abritant une autre femme du barrage des flashs.

Chloé Martel. L'Alpha de la Meute de Lune-Écarlate.

Son odeur, même à travers l'écran, était vive et agressive – gingembre sauvage et soleil du désert. C'était une prédatrice, son égale. Pas une Oméga discrète qui sentait le lilas et la pluie.

Les chuchotements dans la galerie s'intensifièrent, ne se limitant plus au Lien Mental.

« ...une fusion entre Roche-Noire et Lune-Écarlate... »

« ...l'alliance sera scellée par une union... »

« ...un vrai couple de pouvoir. Un Alpha et une Alpha... »

La pièce se mit à tanguer. Le champagne dans mon estomac se transforma en acide. Ce n'était pas un simple retard. C'était une exécution publique. Mon exécution.

Puis, sa voix perça le bruit, directement dans ma tête. Un ordre froid et détaché à travers notre lien privé.

*Chloé a besoin de moi. Tu es une Oméga, gère cette petite scène. Félicitations.*

Les mots étaient secs, impatients. Pas la moindre trace d'excuse. Pas la moindre lueur de chaleur. C'était un ordre d'un Alpha à une subordonnée.

C'en était trop. Le dernier fil d'espoir auquel je m'étais accrochée pendant quatre ans se brisa net. Le lien sacré entre nous, celui que la Déesse de la Lune avait tissé, me parut soudain glacial et fragile, comme une liane gelée sur le point de se fracasser.

« Est-ce que ça va, Elara ? »

Une présence solide se matérialisa soudain à mes côtés. Vincent Lambert, le propriétaire de la galerie. Son odeur de Bêta, terre chaude et vieux livres, était un bouclier réconfortant, me protégeant des regards et des pensées indiscrètes.

Sa voix était basse, pour mes oreilles seulement, mais sa rage était un cri silencieux dans le Lien Mental. *Cet imbécile d'Alpha ! Il est comme le dernier qui a brisé le cœur de ma sœur. Il regrettera ce jour jusqu'à son dernier souffle !*

Je pris une inspiration tremblante, mes yeux fixés sur le tableau au mur. C'était l'un de mes premiers croquis pour le projet « Aether » – l'application révolutionnaire qui avait rapporté des milliards à Chevalier Tech. L'inspiration m'était venue dans une vision, un don de ma lignée cachée, un torrent d'images et de code que j'avais frénétiquement peint sur la toile.

Damien avait appelé ça mon « passe-temps ». Il savait exactement ce que c'était, la magie qui vibrait sous la peinture. Mais le reconnaître aurait signifié reconnaître mon pouvoir. Alors il l'a rabaissé. Et moi avec.

Il ne m'avait pas seulement oubliée. Il m'avait méthodiquement effacée. Il avait pris la partie la plus sacrée de mon âme, la magie de mon héritage de Louve Blanche, et y avait apposé son propre nom.

La part de moi qui avait appris à survivre en se faisant petite et silencieuse mourut enfin. À sa place, une résolution froide et dure se mit en place, aussi tranchante qu'un éclat de verre.

Je ne me briserais pas. Je ne m'effondrerais pas.

Je me battrais.

M'excusant, je me dirigeai d'un pas assuré vers le bureau à l'arrière. Mes mains ne tremblaient même pas lorsque je sortis mon téléphone. Je fis défiler mes contacts jusqu'à Sarah, mon avocate, une autre âme protégée par le neutre Conseil de la Clairière de Lune.

Mon message était simple, transmis par un canal sécurisé et crypté.

« Sarah, » tapai-je. « J'ai besoin que tu rédiges un document pour un Rituel de Rejet. Déguise-le en contrat de cession de propriété intellectuelle pour tous mes concepts artistiques d'Aether. Il ne lira jamais les petits caractères. Il pense que le "passe-temps" d'une Oméga ne vaut rien. »

J'appuyai sur envoyer. La décision s'ancra dans mes os, non pas avec douleur, mais avec le calme terrifiant d'un orage qui approche. Il s'apprêtait à signer la fin de son âme, et il le ferait avec la même arrogance désinvolte avec laquelle il venait de briser la mienne.

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