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SURVIVAL : l'héritier du chaos

SURVIVAL : l'héritier du chaos

j. Lewis

5.0
avis
538
Vues
9
Chapitres

Joshua reiss, un jeune homme ordinaire avec un avenir prometteur, se fait renvoyer de son travail suite à une faute grave. Trouvant son licenciement injuste, il décide de se venger de son ancien patron et mit alors le nez dans une histoire inimaginable !

Chapitre 1 CONNAISSANCE

CHAPITRE 1

CONNAISSANCE

Par une chaude nuit d'Ă©tĂ© Ă©toilĂ©, quelque-part dans les bois, il y a une grande maison dĂ©labrĂ©e, isolĂ©e de tout. Et dans cette maison, on y aperçoit une lueur ; celle d'une lampe Ă  huile posĂ©e sur une poutre en guise de table. Eclairant juste au minimum, un homme assis dans un vieux fauteuil poussiĂ©reux. Une cigarette Ă  la bouche, dans ses mains une arme Ă  feu, dĂ©montĂ©e, qu'il nettoie soigneusement, avant de la remontĂ©e et de la rechargĂ©e. A ses pieds, une dizaine d'autres qui ont subi le mĂȘme traitement, Ă©parpillĂ©es sur le sol parmi une multitude de mĂ©gots. Il est posĂ© lĂ , Ă  attendre...

« Salut, je me nomme Joshua ; Joshua REISS deuxiĂšme du nom, oui deuxiĂšme du nom car le premier a portĂ© ce nom fĂ»t mon pĂšre que je n'ai jamais connu d'ailleurs, il s'en est allĂ© sans explication quand j'avais un ans, c'est ma mĂšre qui m'a Ă©levĂ©. C'Ă©tait une femme trĂšs forte, une battante, c'est en grande partie grĂące Ă  elle que je peux vous parlez aujourd'hui. Malheureusement elle n'est plus dans ce monde par ma faute, j'espĂšre qu'elle me pardonne et qu'elle est heureuse, oĂč elle est. Ne jamais baisser les bras, ne pas se laisser marcher dessus ; sont ses conseils que je suis Ă  la lettre sauf que je me retrouve dans une position que j'aurai prĂ©fĂ©rĂ© Ă©viter. Mais sa reviendrai Ă  faire l'esclave toute ma vie et ça ! je ne peux pas. Maintenant que je sais ! qu'est-ce que je sais, vous demandez vous ? Tout simplement, je suis tĂ©moin, le tĂ©moin d'une terrible vĂ©ritĂ© ; une vĂ©ritĂ© qui fait froid dans le dos ! actuellement, je sens que mes forces m'abandonnes, car cela fait longtemps maintenant que je me bats pour la faire connaĂźtre. Au moment oĂč je m'adresse Ă  vous, je suis l'homme le plus recherchĂ© de la planĂšte et ce poids commence Ă  peser lourdement sur mes Ă©paules. Que Dieu, s'il existe vraiment, je lui demande de me venir en aide ; car vous devez savoir ; ça nous concerne tous !

Nous sommes tous en danger !

Au plus loin que je me souvienne, je crois bien que tout commença ce jour lĂ , c'Ă©tait un mercredi. A l'Ă©poque j'Ă©tais jeune, j'avais vingt-quatre ans, je m'en souviens car c'Ă©tait l'anniversaire de mon cousin la veille, vous voyez le style de soirĂ©e bien arrosĂ©e avec une grosse ambiance, bref du lourd dans la matiĂšre. Donc le lendemain je me refaisais petit Ă  petit de cette soirĂ©e (en faite je dormais) quand je fis ce rĂȘve. Ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois que je faisais ce rĂȘve, mais Ă  chaque fois, quand je le rĂȘvais Ă  nouveau, je dĂ©couvrais par petit bout la suite, un peu comme un puzzle. Dans ce rĂȘve, je me trouve dans un immense hall, celui d'un hĂŽtel peut-ĂȘtre ! il y a une foule compacte et oppressante, on aurait dit un banquet ou un attroupement de fans qui attendent l'arriver de leur star prĂ©fĂ©rer, accompagnĂ© d'une musique assourdissante. Et malgrĂ© toute cette agitation autour de moi, je ne peux dĂ©tourner mon regard de cette femme qui est lĂ , un peu plus loin parmi toutes ces personnes, Ă  me fixĂ© du regard elle aussi ! c'est une trĂšs belle brune, grande, voluptueuse, tout de blanc vĂȘtue avec de long cheveux frisĂ©s et des yeux trĂšs envoĂ»tants, tel celle d'un chat, la tentation incarnĂ©. Je ne sais pourquoi, mais je n'arrive pas Ă  dĂ©vier mes yeux, des yeux de cette femme. c'est comme si j'Ă©tais hypnotisĂ© ! et c'est lĂ  ; que je me rĂ©veilla en sursaut avec la sonnerie de l'alarme qui sonnait de plus belle me ramenant petit Ă  petit Ă  la rĂ©alitĂ©, me rappelant que c'Ă©tait l'heure d'allĂ© bosser ! j'Ă©tais encore Ă  moitiĂ© endormi, en essayant tant bien que mal Ă  me lever du lit. J'allai aussitĂŽt prendre ma douche, quand : ( haaaa ) elle me fit bondir au contact de l'eau glacĂ© sur ma peau, me donnant un coup de fouet ! une fois prĂȘt, je pris mon cafĂ© et aperçu que j'Ă©tais en retard, comme d'habitude. je me pressa, puis fila sans tardĂ©. How ! surprise, il faisait moche, froid, pleuvait, un vrai temps de chien. Et se rĂ©veiller pour allĂ© travailler dans ces conditions, wouah, la joie. Comme si cela ne suffisait pas, voilĂ  que ma caisse ne dĂ©marrait pas, batterie HS. N'ayant pas trop le choix j'ai du prendre les transports, ce qui, me mit plus en retard. Arriver au boulot, je passa le portail, fis un signe Ă  l'agent de sĂ©curitĂ© qui me dit :

" – C'est quoi l'excuse aujourd'hui ?

– Tu le sais trùs bien.

– Pourtant, moi je suis là !

– on se verra plus tard Ă  la machine Ă  cafĂ©. "

Une fois dans les locaux, qui je croisai ; Ludovic GRENES, on connait tous un Ludovic, vous savez c'est le genre à toujours se montrer supérieur à tous le monde, toujours collé et à complimenté le patron, un vrai sous fifre. C'était bel et bien la derniÚre personne que je voulais croisé, et il me sortit quoi :

" – REISS en retard comme d'habitude.

– Et toi, toujours Ă  te mĂȘler de ce qui ne te regarde pas, comme d'habitude. "

Il se tut puis retourna vaquer à ses occupations. Ensuite j'allai voir mon patron pour m'excuser du retard, quand je fus arrivé, Samantha sa secrétaire me lança :

" – Tu tombes bien Joshua, justement il voulait te voir !

– Ooook ! "

Je ne savais pas ce qu'il me voulait, mais je commençais à avoir un peu la boule au ventre.

" – Bonjour Mr COMIER tout d'abord je voudrai m'excuser pour le retard. Et votre secrĂ©taire m'a dit que vous vouliez me voir !

– Bonjour Joshua, pas de problĂšme pour le retard, de toute façon vous m'avez prĂ©venu. Si j'ai demandĂ© Ă  Samantha de vous dire de passer a mon bureau, c'est parce que j'ai un petit soucis.

– Hmmm !

– Ne vous inquiĂ©tez pas, ce n'est pas grand chose. Je dois m'absenter une heure ou deux et je cherche quelqu'un de confiance pour surveiller mon bureau durant mon absence. Car je soupçonne qu'il y a des personnes mal intentionnĂ©s qui viennent fouiner quand je ne suis pas lĂ . "

Quand il m'eu dit ça ! J'avais repensé avoir vu un jour Ludovic entré dans son bureau à son insu, mais comme je n'étais pas une balance, je ne lui avais rien dit.

" – Je peux compter sur vous ?

– Bien sĂ»r, Mr COMIER.

– Ce n'est pas pour tout de suite, plutĂŽt aprĂšs la pause dĂ©jeunĂ©. Je vous ferai signe le moment venu.

– Ok. "

Ouf, pendant un court instant j'avais pensé à autre chose. Heureusement, ce n'était rien de grave, du moins jusqu'ici, donc je retournai à mon poste à faire ce pourquoi j'étais payé ; des logiciels pour smartphone. La matinée se passa bien comme d'habitude et l'aprÚs midi arriva assez vite. J'étais encore à la cafétéria quand vint Samantha pour me dire qu'il fallait que j'aille voir Mr COMIER.

" – Je venais juste de me poser.

– Tu t'en vas dĂ©jĂ  ? " me demanda Chang avec qui j'avais galĂ©rĂ© Ă  faire la queue pour dĂ©jeuner.

" – Mission importante, je te verrai plus tard, tchao ! "

Toc, toc !

" – Mr COMIER, je suis là.

– EntrĂ© Joshua, comme prĂ©vu j'en n'ai pas pour longtemps. Faites comme chez vous, si vous voulez, vous pouvez vous faire un cafĂ© ! n'hĂ©sitez pas ; Ă  tout de suite.

– Ok d'accord, à tout de suite. "

Et il partit, je me retrouvai seul dans son grand bureau, haaa, il Ă©tait bien COMIER, trĂšs belle vue d'un cĂŽtĂ© le parc et de l'autre la ville, un beau bureau grand angle en bois massif, avec un fauteuil massant que j'essayai de suite, aprĂšs m'ĂȘtre fait un cafĂ© pur arabica au grain fraĂźchement moulu. Hmmm, un dĂ©lice, je me pris vite au jeu ; Ă  quel jeu me diriez vous ? Bien Ă  celui de faire comme si c'Ă©tait moi le patron pendant ce court instant, mais dans ma tĂȘte. AprĂšs quelques minutes de solitude, on toqua Ă  la porte. Quand j'ouvris la porte, il y avait Samantha qui se tenait lĂ  devant moi.

" – Vous avez tous ce qu'il vous faut Mr REISS ?

– Pas vraiment, il me manque un petit quelque chose !

– Vraiment ! j'ai ma petite idĂ©e sur la question, je pense savoir ce que c'est ! "

Elle entra et se jeta sur moi presqu'Ă  me dĂ©vorer. Oui, oui c'est bien ce que vous pensez ! on se connaissait bien, on se voyait dĂ©jĂ  en dehors du boulot et en plus dans un grand bureau avec un fauteuil massant, sincĂšrement, je vous le conseil, si vous en avez l'occasion car cela n'a pas Ă©tĂ© du tout dĂ©plaisant. AprĂšs ce moment intense, je me pavanai, me prenais en selfie pour immortaliser l'instant, quand s'alluma l'ordinateur de COMIER, il y avait beaucoup d'images qui dĂ©filaient rapidement que je n'eus le temps de voir ce que c'Ă©tait. Brusquement je me sentis lourd, j'avais la tĂȘte qui tournait et d'un coup je m'Ă©tais Ă©vanoui ; comme ça, sans raison particuliĂšre. A mon rĂ©veil le bureau Ă©tait sans dessus-dessous, je ne comprenais pas ce qui c'Ă©tait passĂ© mais une chose Ă©tait sĂ»r ; il ne fallait pas que ce sois comme ça au retour de COMIER. Je me dĂ©pĂȘchai de ranger au mieux, la porte s'ouvrit et...

" – Mr COMIER ! cela vous semblera bizarre, mais ce n'est pas du tout ce que vous croyez !

– Mais que se passe-t-il ? " me dit-il d'un air menaçant.

" – Moi qui pensais pouvoir vous faire confiance et c'est vous qui...

– Non, Mr COMIER c'est un malentendu, je n'ai...

– Je ne veux rien savoir, vos gestes parle pour vous. Vous ĂȘtes renvoyez, sortez de mon bureau.

– c'est un mal...

– Sortez de ma sociĂ©tĂ© !

– Je n'ai rien fais. " lui dis-je furieusement en sortant de son bureau, claquant la porte. Samantha me vit sortir furax et me demanda ce qu'il c'Ă©tait passĂ© ?

" – Dis moi, tu aurai vu entrer ou sortir quelqu'un du bureau ?

– Non pas que je sache, mais faut dire en mĂȘme temps que, quand je t'ai quittĂ©e, j'ai dĂ» m'absenter un instant et pourquoi me pose-tu cette question ?

– Figure toi que, quand tu es partie, je me suis assoupi un peu et quelqu'un est entrĂ© et a saccagĂ© le bureau, a cherchĂ© je ne sais quoi ? du coup il a crut que c'Ă©tait moi et il viens de me renvoyer !

– Non...

– En tout cas, je ne sais pas ce qui se trame ici, mais fait attention à toi, il y a des fous dans cette boite. "

Puis j'allai voir Ludovic, qui me lança un sourire narquois quand il me vit venir vers lui et lui dis :

" – Je sais ce que tu as fait, et tu ne l'emporteras pas au paradis. Tu pourras avoir ta promotion maintenant sale fils de ?!..

– Mais qu'est ce qu'il lui arrive à celui-là, tu as un problùme ? de toute façon j'ai toujours su que... "

Bah ! il n'avait pas eu le temps de terminer sa phrase, que je lui avais collé une bonne droite, car ça faisait longtemps qu'il en méritait une. Visiblement ça a fait plaisir à tout le monde parce que j'entendis des applaudissements aprÚs mon geste.

" – Tu es un fou, REISS, tu es un fou ! " me rĂ©pĂ©tait-il.

Puis je partis sans me retourner et lui fis un doigt d'honneur. Quelques heures aprÚs, je me retrouvai dans un bar qu'il y avait pas trÚs loin, à picoler essayant de comprendre pourquoi ai-je été licencié ; quand me vint cette idée.

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