Mon téléphone a vibré. C'était le médecin : l'état de mon grand-père s'était dégradé. La seule option était un traitement coûteux en Suisse, mais j'avais confiance : Adrien, mon fiancé, gérait notre «compte commun», censé protéger nos économies. J'ai appelé Adrien, paniquée. Sa réponse a été glaciale : «Cette bague que tu voulais, c'est une dépense inutile.» Il ne parlait pas de mon grand-père, mais d'une bague que je n'avais même pas. Mon monde s'est effondré quand j'ai vu la photo : Adrien et Chloé Dubois célébraient leur PACS, l'argent de mon grand-père et de mes sept ans d'économies avait servi à lui acheter une montre de luxe. Je me suis précipitée au palace Le Bristol. Public, devant tous les invités, il m'a humiliée, me traitant de «petite gratteuse» et m'a fait jeter dehors comme un déchet. Le lendemain, mon grand-père est mort, brisé par la nouvelle, incapable de survivre sans l'aide que j'aurais dû lui apporter. J'étais seule, sans argent, dépossédée de tout, même de la dignité de mon deuil. Comment cet homme, que j'avais tant aimé, et à qui j'avais tout donné, avait-il pu m'utiliser, me voler, me briser à ce point, puis me jeter sans un regard ? Chaque rêve, chaque sacrifice avec lui n'avait été qu'une amère illusion, un contrôle subtil qui m'avait réduite à une ombre. Qui était le véritable Adrien, et comment avais-je pu être si aveugle à cette noirceur ? Mais dans le silence assourdissant de ma douleur et de ma colère, une voix s'est élevée. La sienne, celle que je devais retrouver. J'ai pris une décision radicale : adieu Paris, adieu Adrien. Genève m'attendait, et avec elle, la chance de renaître de mes cendres, forte, libre, et armée de mon seul vrai talent.
Mon téléphone a vibré.
C'était le médecin : l'état de mon grand-père s'était dégradé.
La seule option était un traitement coûteux en Suisse, mais j'avais confiance : Adrien, mon fiancé, gérait notre «compte commun», censé protéger nos économies.
J'ai appelé Adrien, paniquée.
Sa réponse a été glaciale : «Cette bague que tu voulais, c'est une dépense inutile.»
Il ne parlait pas de mon grand-père, mais d'une bague que je n'avais même pas.
Mon monde s'est effondré quand j'ai vu la photo : Adrien et Chloé Dubois célébraient leur PACS, l'argent de mon grand-père et de mes sept ans d'économies avait servi à lui acheter une montre de luxe.
Je me suis précipitée au palace Le Bristol.
Public, devant tous les invités, il m'a humiliée, me traitant de «petite gratteuse» et m'a fait jeter dehors comme un déchet.
Le lendemain, mon grand-père est mort, brisé par la nouvelle, incapable de survivre sans l'aide que j'aurais dû lui apporter.
J'étais seule, sans argent, dépossédée de tout, même de la dignité de mon deuil.
Comment cet homme, que j'avais tant aimé, et à qui j'avais tout donné, avait-il pu m'utiliser, me voler, me briser à ce point, puis me jeter sans un regard ?
Chaque rêve, chaque sacrifice avec lui n'avait été qu'une amère illusion, un contrôle subtil qui m'avait réduite à une ombre.
Qui était le véritable Adrien, et comment avais-je pu être si aveugle à cette noirceur ?
Mais dans le silence assourdissant de ma douleur et de ma colère, une voix s'est élevée.
La sienne, celle que je devais retrouver.
J'ai pris une décision radicale : adieu Paris, adieu Adrien.
Genève m'attendait, et avec elle, la chance de renaître de mes cendres, forte, libre, et armée de mon seul vrai talent.
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