Mon rêve venait de se réaliser : j'avais été admise à HEC Paris. Mon avenir s'annonçait enfin clair et brillant. Au même instant, Chloé, ma sœur adoptive, découvrait les résultats désastreux de son bac blanc. Le silence s'est fait pesant dans le grand salon de notre château familial. Mon frère aîné, Matthieu, a pointé un doigt accusateur vers moi. « C'est de ta faute, Annelise », a-t-il lancé, sa voix froide et dénuée d'émotion. Il prétendait que j'absorbais toute la chance et la force de notre famille. L'horreur m'a saisie quand il m'a arraché mes deux EpiPens, mes auto-injecteurs d'épinéphrine, ma seule protection contre une mort certaine. « Tu n'en auras plus besoin », a-t-il murmuré, avant de me traîner vers une cabane de chasse isolée au cœur de la forêt des Landes. Là-bas, sans électricité ni réseau, il m'a jetée à l'intérieur, verrouillant la porte derrière moi. Mon existence s'est transformée en un cycle de terreur et de suffocation. Chaque jour, Matthieu me forçait à ingérer des cacahuètes, déclenchant des chocs anaphylactiques violents. J'ai lutté pour chaque bouffée d'air, mon corps se couvrant d'urticaire, frôlant la mort à maintes reprises. Chloé, elle, me regardait souffrir, un petit sourire satisfait sur les lèvres, complice de mon bourreau. Quand j'ai finalement été secourue et hospitalisée, Matthieu a supplié mon silence. Sa panique était visible, ses larmes n'étant que l'expression de sa peur d'être découvert, pas de son remords. C'est alors que la peur a fait place à une colère glaciale, une révélation brutale de leur trahison. J'ai hoché la tête, lui offrant l'illusion d'un pardon, une ruse parfaite. Il pensait que j'étais faible, soumise, manipulable. Mais mon silence était une promesse de vengeance, la plus terrible qui soit. J'allais jouer son jeu, jusqu'à l'humiliation publique totale.
Mon rêve venait de se réaliser : j'avais été admise à HEC Paris.
Mon avenir s'annonçait enfin clair et brillant.
Au même instant, Chloé, ma sœur adoptive, découvrait les résultats désastreux de son bac blanc.
Le silence s'est fait pesant dans le grand salon de notre château familial.
Mon frère aîné, Matthieu, a pointé un doigt accusateur vers moi.
« C'est de ta faute, Annelise », a-t-il lancé, sa voix froide et dénuée d'émotion.
Il prétendait que j'absorbais toute la chance et la force de notre famille.
L'horreur m'a saisie quand il m'a arraché mes deux EpiPens, mes auto-injecteurs d'épinéphrine, ma seule protection contre une mort certaine.
« Tu n'en auras plus besoin », a-t-il murmuré, avant de me traîner vers une cabane de chasse isolée au cœur de la forêt des Landes.
Là-bas, sans électricité ni réseau, il m'a jetée à l'intérieur, verrouillant la porte derrière moi.
Mon existence s'est transformée en un cycle de terreur et de suffocation.
Chaque jour, Matthieu me forçait à ingérer des cacahuètes, déclenchant des chocs anaphylactiques violents.
J'ai lutté pour chaque bouffée d'air, mon corps se couvrant d'urticaire, frôlant la mort à maintes reprises.
Chloé, elle, me regardait souffrir, un petit sourire satisfait sur les lèvres, complice de mon bourreau.
Quand j'ai finalement été secourue et hospitalisée, Matthieu a supplié mon silence.
Sa panique était visible, ses larmes n'étant que l'expression de sa peur d'être découvert, pas de son remords.
C'est alors que la peur a fait place à une colère glaciale, une révélation brutale de leur trahison.
J'ai hoché la tête, lui offrant l'illusion d'un pardon, une ruse parfaite.
Il pensait que j'étais faible, soumise, manipulable.
Mais mon silence était une promesse de vengeance, la plus terrible qui soit.
J'allais jouer son jeu, jusqu'à l'humiliation publique totale.
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