Mon PACS, Son Masque

Mon PACS, Son Masque

Gavin

5.0
avis
179
Vues
27
Chapitres

Mon PACS avec Camille devait être signé demain. Sept ans d'amour, de projets. Elle souffrait d' un burnout, ou du moins, c'est ce que je croyais, moi, le dévoué pâtissier. Je lui apportais une tisane coûteuse, un remède pour l'esprit. La porte de son appartement, étrangement entrouverte, m'a mené à l'inimaginable. Des rires éclatèrent depuis le salon privé. Sa voix, claire et joyeuse, résonnait, celle d'une femme jamais dépressive. « Mon burnout ? C' est une mise en scène, évidemment. » Le monde s'effondra, ma poitrine se glaça. Elle avait besoin d'explorer, de s'amuser, "sept ans, c'était long". « Léo est à moi, il m'attendra, il m'appartient. Après mon mois de folie, il me pardonnera. » Je n' étais qu' un objet, un jouet méprisable. Puis vint l'accident, de ma voiture de sport, orchestré par elle et son amant, Enzo. J'ai dû aller les secourir, elle simulait une jambe blessée. À la clinique, je l'ai entendue, ses mots coupants comme des lames. « Ma jambe ? C' est juste pour le spectacle. Il faut bien que Léo se sente utile. » « Il est tellement prévisible. » Cette humiliation totale m'a vidé, anéanti. Comment l'amour pouvait-il mourir et se transformer en ce jeu pervers et cruel ? M'avait-elle seulement aimé, ou n'était-ce qu'une farce depuis le début ? Quel secret, quelle folie l'animait pour me réduire à un pion ? Je me sentais horriblement trahi, bafoué. Ce soir-là, sous la pluie parisienne, j'ai pris une décision radicale. Léo Martin n'existerait plus. J'ai jeté tous nos souvenirs, son journal intime, notre passé. Je serais Léo Fournier, un citoyen suisse. Direction Montréal, un nouveau départ, une nouvelle vie. Ma carte SIM française s'est brisée en deux dans ma main. Adieu, Paris. Adieu, Camille.

Introduction

Mon PACS avec Camille devait être signé demain.

Sept ans d'amour, de projets.

Elle souffrait d' un burnout, ou du moins, c'est ce que je croyais, moi, le dévoué pâtissier.

Je lui apportais une tisane coûteuse, un remède pour l'esprit.

La porte de son appartement, étrangement entrouverte, m'a mené à l'inimaginable.

Des rires éclatèrent depuis le salon privé.

Sa voix, claire et joyeuse, résonnait, celle d'une femme jamais dépressive.

« Mon burnout ? C' est une mise en scène, évidemment. »

Le monde s'effondra, ma poitrine se glaça.

Elle avait besoin d'explorer, de s'amuser, "sept ans, c'était long".

« Léo est à moi, il m'attendra, il m'appartient. Après mon mois de folie, il me pardonnera. »

Je n' étais qu' un objet, un jouet méprisable.

Puis vint l'accident, de ma voiture de sport, orchestré par elle et son amant, Enzo.

J'ai dû aller les secourir, elle simulait une jambe blessée.

À la clinique, je l'ai entendue, ses mots coupants comme des lames.

« Ma jambe ? C' est juste pour le spectacle. Il faut bien que Léo se sente utile. »

« Il est tellement prévisible. »

Cette humiliation totale m'a vidé, anéanti.

Comment l'amour pouvait-il mourir et se transformer en ce jeu pervers et cruel ?

M'avait-elle seulement aimé, ou n'était-ce qu'une farce depuis le début ?

Quel secret, quelle folie l'animait pour me réduire à un pion ?

Je me sentais horriblement trahi, bafoué.

Ce soir-là, sous la pluie parisienne, j'ai pris une décision radicale.

Léo Martin n'existerait plus.

J'ai jeté tous nos souvenirs, son journal intime, notre passé.

Je serais Léo Fournier, un citoyen suisse.

Direction Montréal, un nouveau départ, une nouvelle vie.

Ma carte SIM française s'est brisée en deux dans ma main.

Adieu, Paris. Adieu, Camille.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
Trop Tard, Monsieur de Valois

Trop Tard, Monsieur de Valois

Moderne

4.3

Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

Inspirés de vos vus

Amour, mensonges et un chien fatal

Amour, mensonges et un chien fatal

Gavin
5.0

Mon monde a volé en éclats suite à un appel téléphonique affolé : ma mère avait été attaquée par un chien. Je me suis précipitée aux urgences, pour la trouver grièvement blessée, et mon fiancé, Côme, méprisant et agacé. Il est arrivé dans son costume hors de prix, jetant à peine un regard à ma mère en sang avant de se plaindre de sa réunion interrompue. « C'est quoi tout ce cinéma ? J'étais en pleine réunion. » Puis, de manière choquante, il a défendu le chien, César, qui appartenait à son amie d'enfance Héloïse, prétendant qu'il était « juste joueur » et que ma mère l'avait « probablement effrayé ». Le médecin parlait de « lacérations sévères » et d'infection, mais Côme n'y voyait qu'un contretemps. Héloïse, la propriétaire du chien, est apparue, feignant l'inquiétude tout en m'adressant un sourire narquois et triomphant. Côme a passé un bras autour d'elle, déclarant : « Ce n'est pas ta faute, Héloïse. C'était un accident. » Il a ensuite annoncé qu'il partait quand même pour son « voyage d'affaires à un milliard d'euros » à Zurich, me disant d'envoyer la facture de l'hôpital à son assistante. Deux jours plus tard, ma mère est morte de l'infection. Pendant que j'organisais ses funérailles, que je choisissais ses vêtements pour l'enterrement et que j'écrivais un éloge funèbre que je ne pourrais jamais lire, Côme était injoignable. Son téléphone était éteint. Puis, une notification Instagram est apparue : une photo de Côme et Héloïse sur un yacht aux Maldives, une coupe de champagne à la main, avec la légende : « On profite de la vie aux Maldives ! Les voyages spontanés sont les meilleurs ! #lavieestbelle #zurichmonœil ? » Il n'était pas en voyage d'affaires. Il était en vacances de luxe avec la femme dont le chien avait tué ma mère. La trahison m'a frappée comme un coup de poing en pleine poitrine. Toutes ses promesses, son amour, son inquiétude... que des mensonges. Agenouillée devant la tombe de ma mère, j'ai enfin compris. Mes sacrifices, mon travail acharné, mon amour... tout ça pour rien. Il m'avait abandonnée à mon heure la plus sombre pour une autre femme. C'était fini.

Son amour, sa prison, leur fils

Son amour, sa prison, leur fils

Gavin
5.0

Pendant cinq ans, mon mari, Cortland de la Roche, m'a fait enfermer dans une clinique privée, racontant au monde entier que j'étais une meurtrière qui avait tué sa propre demi-sœur. Le jour de ma libération, il attendait. La première chose qu'il a faite a été de lancer sa voiture droit sur moi, essayant de m'écraser avant même que je quitte le trottoir. Mon châtiment, en réalité, ne faisait que commencer. De retour à l'hôtel particulier que j'appelais autrefois ma maison, il m'a enfermée dans un chenil. Il m'a forcée à me prosterner devant le portrait de ma sœur « morte » jusqu'à ce que ma tête saigne sur le sol en marbre. Il m'a fait boire une potion pour s'assurer que ma « lignée souillée » s'éteindrait avec moi. Il a même essayé de me livrer pour la nuit à un partenaire commercial lubrique, une « leçon » pour mon insolence. Mais la vérité la plus cruelle restait à venir. Ma demi-sœur, Camille, était vivante. Mes cinq années d'enfer n'étaient qu'une partie de son jeu pervers. Et quand mon petit frère Adrien, ma seule raison de vivre, a été témoin de mon humiliation, elle l'a fait jeter en bas d'un escalier en pierre. Mon mari l'a regardé mourir et n'a rien fait. Mourante, blessée et le cœur brisé, je me suis jetée par la fenêtre d'un hôpital, ma dernière pensée étant une promesse de vengeance. J'ai rouvert les yeux. J'étais de retour au jour de ma libération. La voix de la directrice était neutre. « Votre mari a tout arrangé. Il vous attend. » Cette fois, c'était moi qui allais l'attendre. Pour l'entraîner, lui et tous ceux qui m'ont fait du mal, droit en enfer.

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre