Je m'appelle Rosa et je suis convaincue que ce monde est empli de cruauté. Les désirs ne se réalisent pas toujours. Si seulement nous pouvions connaître l'avenir, mais c'est impossible. Seul Dieu détient le contrôle de ce monde. J'étais une fille heureuse, j'avais tout à ma disposition. Je suis la fille aînée de la famille et nous ne sommes que deux filles, ma sœur Kelly et moi. Nous étions tous heureux dans notre famille jusqu'à ce que le diable frappe à notre porte. Si seulement nous avions su que c'était littéralement le diable en personne. Cet individu n'est autre que la deuxième épouse de mon père, entrée dans notre vie avec un objectif bien particulier. Quelle est exactement sa mission dans notre vie ? Quel sera le devenir de notre belle famille face à la présence de ce diable femme déguisé en personne ? Laissez-moi vous raconter mon histoire captivante de leçon de vie.
Rosa
Chapitre 1
Dans notre univers actuel, nous avons tendance à penser que nous influençons le cours des événements jusqu'à ce qu'ils atteignent leur destination. Comme l'adage le dit souvent : "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme". Il est tout aussi important de répandre le bien autour de nous pendant notre existence sur cette planète. La vie, source constante de surprises bonnes ou mauvaises, nous invite à maintenir espoir et résilience, quelles que soient les difficultés rencontrées. Nous devons apprendre à surmonter toutes sortes de difficultés et à croire que le meilleur est à venir si nous n'abandonnons pas.
Rosa, une jeune fille intelligente et très belle, est un exemple concret de persévérance malgré les circonstances. Elle est convaincue qu'il n'y a pas de réussite sans affronter l'échec. Pour Rosa, l'échec n'est pas une faiblesse mais une opportunité de redoubler d'efforts et il ne faut jamais abandonner. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Rosa a reçu les coups les plus dû de la vie mais elle n'a jamais renoncer . Chaque jour pour Rosa est une nouvelle opportunité .
Je suis Rosa Montana, et j'ai 15 ans aujourd'hui. Ma petite sœur s'appelle Kelly et a 10 ans. La famille Montana était très heureuse jusqu'à ce que la mort frappe à notre porte. C'est un moment très éprouvant que nous avons vécu, que je ne souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi. Tout allait bien chez nous jusqu'à ce que mon père décide d'épouser une deuxième femme. Ma mère a vivement désapprouvé la décision soudaine de mon père et a tout fait pour le dissuader de prendre une seconde femme. Pour ma part, j'ai toujours pensé que ma mère était parfaite pour mon père et que c'était la femme la plus extraordinaire qui soit. Ma mère est très soumise et n'a jamais contesté les choix de mon père, qui agit selon ses propres volontés. Parfois, il arrive que mon père frappe ma mère sans que l'on comprenne pourquoi. Ma mère, une femme timide, ne partage jamais ce qui se passe chez elle avec quiconque, y compris avec nous, ses enfants. Il m'arrive de la voir très triste, livrée à elle-même, mais lorsqu'on lui demande comment elle va, elle répond toujours que tout va bien. Elle essaie de me rassurer en affichant un sourire factice. En revanche, mon père est constamment de bonne humeur. Il a un travail stable qui lui procure un revenu satisfaisant. Il mène sa vie selon ses propres règles, sans se préoccuper des sentiments de sa femme. Pour lui, tant qu'il remplit ses obligations, c'est amplement suffisant. Le reste ne l'intéresse pas.Il s'en fout du tout.
Un jour, j'ai observé ma mère et mon père en pleine dispute dans leur chambre. Je suis resté à la porte, écoutant attentivement, sachant que ma mère supporte ses souffrances en silence. Je voulais comprendre pourquoi. C'est à ce moment-là que tout m'est devenu clair. Oui j'ai tout compris à présent.
__ Je ne veux pas d'une autre femme dans ma maison Victor.
__ Qui t'a dit que je demande ton avis ? Je fais ce que je veux de mon argent, ça ne te regarde.
__ Si jamais tu prends une seconde femme, je quitte cette maison avec mes deux filles.
__ Cela n'arrivera jamais, toi tu peux t'en aller mais mes enfants restent.
__ Tu n'as pas le droit de me faire ça. Tu n'es pas fatigué de me voir souffrir ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Ne suis-je pas une femme pour toi ? Une bonne mère pour nos enfants ? Où est-ce que j'ai échoué ? S'il te plaît Victor, revois ta décision.
__ Ma décision est prise et il n'y a rien à discuter. Je prends une deuxième femme.
__ Si c'est le cas, trouve-lui un endroit où elle va vivre.
__ Cette maison est à moi, donc elle viendra vivre ici. Si tu n'es pas d'accord, la porte est grandement ouverte, tu peux dégager.
__ D'accord, fais ce que tu veux. Au moins, j'ai essayé de te convaincre même si ça ne sert à rien. Tu es un homme et tu es totalement libre de prendre autant de femmes que tu voudras. Alors je te souhaite une bonne chance.
__ Je n'en ai pas besoin.
J'ai entendu la porte claquer, ce qui signifie probablement que leur discussion est terminée. Je me précipite pour me cacher afin d'éviter d'être découvert. Mes larmes coulent sans que je m'en rende compte en voyant ma mère sortir de la chambre en essuyant les siennes. Je commence à comprendre la tristesse qu'elle porte en elle. En réalité, son mariage ne l'a jamais rendue heureuse, même si elle nous assure toujours que tout va bien. Elle démontre un grand courage. Je ne saisis pas la raison derrière la décision de mon père, mais je veux lui faire comprendre que je protègerai ma mère de toute souffrance. Je ne souhaite pas avoir une seconde mère.Je dis et non .
Je quitte ma cachette et je retrouve ma mère dehors, qui essuie ses larmes dès qu'elle me voit arriver. Je le pressentais, je savais qu'elle jouait la comédie depuis tout ce temps. Ce que je ne saisis pas, c'est pourquoi elle veut défendre un homme qui la traite avec mépris ? Pourquoi veut-elle protéger un homme qui n'apprécie pas sa vraie valeur ? Pourquoi ? Toutes ces questions ne cessent de tourbillonner dans ma tête.
Je n'arrête pas de me poser assez de questions dans ma petite tête . Il me semble qu'elle me doit une explication claire. Je ne suis plus la petite fille qu'elle croit que je suis. Je grandis et je suis attentif à tout ce qui se passe autour de moi. Je lui demande donc d'arrêter de me cacher des choses aussi importantes que celle-ci.
Je m'approche d'elle et m'assois à ses côtés. Elle commence à me caresser les cheveux.
__ Ma fille, je te vois triste. Comment te sens-tu ?
__ Oh maman, rien ne va.
__ Mon amour, dis-moi ce qui te préoccupe.
__ Tout va bien de mon côté, mais je m'inquiète tellement pour toi, maman.
__ Pourquoi t'inquiètes-tu pour moi ? Que se passe-t-il ?
__ Maman, je vois bien que quelque chose ne va pas. Tu es triste et ça se voit sur ton visage. Pourquoi, maman, pourquoi ?
__ Rosa, je ne comprends pas de quoi tu parles. Je vais très bien.
__ Ne me dis pas ça, maman. Je t'ai vue pleurer quand je suis arrivée. Tu vas continuer à prétendre que tout va bien ? Je ne suis plus une petite fille de 7 ou 8 ans. J'ai conscience de tout ce qui se passe dans cette maison. Je sais que papa te maltraite et pire encore, qu'il envisage de prendre une seconde épouse.
Dès que j'ai prononcé ces mots, ma mère n'a pas anticipé que je révélerais leurs secrets. Elle se lève de son siège en ouvrant grand les yeux, montrant à quel point elle est surprise par ma découverte. Quelle était sa croyance ? Penser que nous ignorons tout ce qui se passe autour de nous ? Pas du tout, nous connaissons simplement ce que nous choisissons de taire, mais cette situation dépasse mes limites. Je suis à bout. Il est impératif que tout le monde sache que je suis au courant de tout.
__ Rosa, qui t'a raconté cette absurdité ?
__ Pourtant, c'est vrai. Pourquoi veux-tu continuer à me mentir alors que tout est déjà clair ?
__ Dis-moi, où as-tu appris ça ?
__ Je vous ai écoutée.
__ Maintenant, tu écoutes à la porte ? C'est l'éducation que je t'ai donnée ?
__ Maman, j'étais très inquiète pour toi. Je voulais juste savoir pourquoi tu es si triste.
__ Écoute-moi bien, Rosa, c'est une affaire entre ton père et moi et ne te mêle surtout pas. Reste en dehors de ça.
__ Si c'est ce que tu veux, alors je respecte ta décision. Je m'excuse aussi d'avoir écouté vos conversations.
__ C'est bon et ne refais plus jamais ça. Je ne t'ai pas éduquée comme ça.
__ J'ai compris, maman, et je te donne ma parole.
__ C'est d'accord, va voir si ta sœur a fait son devoir. Moi, je dois rendre visite à ta tante Viviane.
__ D'accord, maman.
Je rentre dans ma chambre avec tristesse. Malgré tout ce qui se passe, ma mère continue de faire semblant devant moi. Ce n'est pas grave. Je vais respecter sa décision.
Quelques jours plus tard, mon père a ramené sa deuxième épouse à la maison. Cette femme avait déjà deux filles avant d'épouser mon père, qui sont également venues vivre avec nous. Notre maison se compose de deux chambres et d'un salon. Depuis l'arrivée de la seconde épouse de mon père, il nous a demandé de libérer notre chambre pour sa nouvelle femme. Je partageais cette chambre avec ma sœur, mais mon père a décidé que sa nouvelle femme l'occuperait désormais, nous sommes donc contraintes de l'abandonner.
Depuis l'arrivée de cette femme et de ses enfants, ma sœur et moi avons été contraintes de dormir dans le salon, ce qui a complètement bouleversé notre quotidien. Les disputes incessantes entre cette femme et ma mère ont changé la dynamique familiale. Mon père, quant à lui, semble se désintéresser de ces conflits, préférant passer son temps dehors avec ses amis, voire sortir en compagnie de sa nouvelle compagne et de ses autres enfants, nous reléguant ainsi au second plan. Ma mère a perdu de son importance à ses yeux, et malgré nos tentatives lors de réunions familiales pour résoudre les conflits, rien n'a changé.
J'ai vu ma mère sans vie et j'ai ressenti que mon monde s'effondrait. C'était terrible de la voir ainsi, immobile, sans respiration. Mes cris résonnaient dans la chambre jusqu'à ce que mon père m'en fasse sortir. Un médecin a confirmé le décès de ma mère, et depuis, je suis dévasté, plongé dans une profonde tristesse. Je me sens vide, comme une ombre de moi-même. Je suis convaincu que sa mort est due à la dépression, à la frustration et à d'autres facteurs.....
Elle n'a jamais trouvé le bonheur avec mon père. Comment aurions-nous évolué, ma sœur et moi, dans cette maison où personne ne nous porte d'affection ?
À suivre ...
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