Maria est follement amoureuse de Hans, un milliardaire dont le cœur appartient déjà à Fernanda. Déterminée à conquérir cet amour, elle élabore un plan audacieux : une rencontre au restaurant, où le désir et la ruse se mêlent. Dans un moment de folie, Maria choisit de droguer Hans, en espérant le faire céder à ses avances. Lorsque l'étreinte se transforme en quelque chose de plus, elle ne se doute pas des conséquences que cela engendrera. Bientôt, Maria découvre qu'elle est enceinte et force Hans à prendre des décisions qui bouleverseront sa vie. Le jeune homme, tiraillé entre ses responsabilités et son amour pour Fernanda, finit par quitter cette dernière pour s'engager auprès de Maria. Mais cette décision marquera le début de ses malheurs.
Maria observait Hans depuis des mois, l'ombre de son amour la suivant partout, chaque jour. Il suffisait qu'elle ferme les yeux pour que son visage surgisse, souriant, sincère, et ce sourire réchauffait tout son être. Pour elle, Hans n'était pas seulement un homme, mais une vision d'un bonheur possible, d'une vie pleine de douceur et de passion, et elle en rêvait secrètement. Cependant, cette vision s'effondrait brutalement dès qu'elle se rappelait la dure réalité : Hans était amoureux de Fernanda, et il semblait que rien ne pourrait altérer l'amour qu'il lui portait.
Fernanda et lui partageaient des moments si intenses, une complicité si éclatante que leur bonheur blessait Maria chaque fois qu'elle les voyait ensemble.
La jeune femme ne comprenait pas pourquoi le destin lui imposait cette souffrance. Elle avait tout essayé pour se raisonner, pour se dire qu'il ne pouvait y avoir de place pour elle dans la vie de Hans, mais rien n'y faisait. Hans s'immisçait dans ses pensées, dans ses rêves, au point qu'il devenait difficile pour elle de se concentrer sur autre chose. Tout, absolument tout, la ramenait à lui, et cette obsession devenait insupportable. Elle devait agir, trouver une solution pour qu'il la remarque enfin, qu'il comprenne qu'elle pourrait être celle qui l'aimerait comme il le méritait.
Alors, elle décida de prendre les choses en main. Elle commença par surveiller les habitudes de Hans, sans pour autant se montrer envahissante. Elle étudia ses sorties, ses préférences, les lieux qu'il fréquentait avec Fernanda. Après tout, chaque détail avait son importance pour établir une connexion, même discrète. Maria se persuada que cette analyse méticuleuse n'était qu'une préparation nécessaire pour faire son premier pas vers lui.
Un soir, elle apprit que Hans et Fernanda allaient dîner dans un restaurant élégant du centre-ville. L'idée lui vint de s'y rendre aussi, seule, et de tenter une approche naturelle. Ce serait une chance pour elle d'être vue par Hans dans un contexte différent, de montrer une facette d'elle qu'il n'avait jamais découverte. Elle se prépara minutieusement, passant de longues heures devant le miroir pour parfaire son apparence. Sa robe était d'un rouge profond, sensuelle mais élégante, et elle espérait que cette tenue capterait son attention.
Lorsqu'elle entra dans le restaurant, elle les aperçut immédiatement. Ils étaient assis à une table près de la baie vitrée, se tenant la main et riant ensemble. Cette vision la blessa profondément, mais elle ravala sa douleur. C'était maintenant ou jamais, et elle devait être forte. Elle marcha d'un pas assuré vers une table non loin de la leur, s'assit et commanda un verre de vin. Elle prit soin de ne pas trop les regarder, feignant une certaine indifférence, bien que son cœur battait la chamade.
Après quelques instants, Hans leva les yeux et croisa son regard. Maria sentit son souffle se couper. Elle lui adressa un sourire timide, qu'il lui rendit poliment. Fernanda n'avait rien remarqué, occupée à choisir un plat dans le menu. Maria ne cherchait pas à s'imposer, mais elle espérait que cette première interaction visuelle laisserait une impression chez Hans.
La soirée se poursuivit, et Maria continua de savourer son verre de vin en silence, guettant le moindre signe de Hans dans sa direction. Elle savait que sa présence ne passerait pas inaperçue, et c'était déjà une petite victoire pour elle. Quand Hans et Fernanda se levèrent pour partir, il lui lança un dernier regard, et elle sentit une étincelle de satisfaction naître en elle. Peut-être avait-elle réussi à éveiller une part de curiosité chez lui.
Les jours suivants, Maria repensa souvent à cette soirée. Elle s'imaginait toutes sortes de scénarios où Hans viendrait la voir, où il se montrerait sensible à son charme et où leur relation pourrait enfin commencer. Mais chaque fois qu'elle apercevait Hans avec Fernanda, elle se rappelait qu'il lui faudrait bien plus qu'un simple échange de regards pour le conquérir. C'est alors qu'une idée folle germa dans son esprit, une idée qui la troubla autant qu'elle l'attira : et si elle trouvait un moyen de se rapprocher encore davantage de Hans, même s'il ne le désirait pas ?
Elle réfléchit longuement, pesant les pour et les contre, mais son désir pour Hans prit le dessus. Elle envisagea d'organiser un autre « hasard », une rencontre où elle aurait l'opportunité de discuter avec lui sans que Fernanda soit présente. Cette fois, elle utiliserait toutes ses ressources pour lui montrer ce qu'elle pouvait lui offrir, et elle serait prête à aller jusqu'au bout pour que Hans ressente enfin quelque chose pour elle.
Maria savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas moralement correct, mais elle se disait que l'amour justifiait tout, même les actes les plus désespérés.Maria passa les jours suivants à élaborer un plan. Elle savait qu'elle ne pourrait se contenter d'une rencontre fortuite, d'un simple sourire échangé. Cette fois, elle voulait que Hans soit tout entier à elle, ne serait-ce que pour une nuit, un moment qu'elle pourrait revivre dans ses souvenirs. Cette pensée la rendait euphorique, mais elle avait conscience que ce qu'elle s'apprêtait à faire franchissait les limites de la morale. Et pourtant, elle n'arrivait pas à s'arrêter, persuadée que cet acte serait l'unique moyen d'attirer son attention.
Un soir, Maria décida de prendre les devants. Elle envoya un message à Hans, sous un prétexte professionnel, lui proposant de se retrouver dans un petit restaurant qu'elle savait discret et intime. Elle espérait qu'il accepterait son invitation sans trop de questions, et à son grand soulagement, il répondit favorablement. Il ne semblait pas voir dans cette rencontre autre chose qu'une simple conversation de travail. Cette naïveté, pensait-elle, allait lui permettre d'accomplir son plan.
Le jour venu, Maria se prépara avec soin. Elle choisit une tenue élégante, mais discrète, évitant de paraître trop provocante. Elle ne voulait pas éveiller de soupçons, mais elle se devait tout de même d'être irrésistible. Elle glissa dans son sac un petit flacon contenant un somnifère, le cœur battant à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Dans sa tête, elle essayait de justifier cet acte en se disant qu'il s'agissait d'une simple aide pour le destin, une manière de forcer la main de la chance.
Lorsqu'elle arriva au restaurant, Hans était déjà là, installé à une table près de la fenêtre. Il lui adressa un sourire accueillant, ignorant totalement les intentions cachées de Maria. Elle sentit un frisson d'excitation et de culpabilité parcourir son corps, mais elle se força à garder son calme. Ils s'installèrent et commandèrent leurs plats. Hans parlait avec naturel, partageant quelques anecdotes de son travail, tandis que Maria le regardait, se perdant dans chaque détail de son visage, dans chaque intonation de sa voix.
À un moment, alors qu'il détournait brièvement le regard pour appeler le serveur, elle sortit le flacon de son sac, dissimulant ses gestes sous la table. Elle versa discrètement le contenu dans le verre de Hans, puis le repoussa légèrement vers lui. Elle savait que le somnifère agirait rapidement, et que Hans ne tarderait pas à montrer des signes de fatigue. Maria se sentait coupable, mais elle chassa cette émotion, rappelant à son esprit que ce moment serait leur chance de se rapprocher.
Quelques minutes plus tard, Hans commença à sembler étrangement détendu. Ses paupières s'alourdissaient, et il tentait de lutter contre une somnolence grandissante. Maria lui demanda s'il allait bien, feignant l'inquiétude. Il hocha la tête, murmurant qu'il se sentait simplement un peu fatigué. Elle le regarda alors, une lueur de satisfaction dans les yeux. C'était le moment qu'elle attendait depuis si longtemps, le moment où elle pourrait enfin le sentir près d'elle, même si ce n'était pas de la manière qu'elle aurait souhaitée dans ses rêves.
Elle l'aida à se lever, prétextant qu'elle le raccompagnerait chez lui. Hans, à moitié conscient, accepta son aide sans vraiment comprendre ce qui se passait. Ils sortirent du restaurant, et Maria héla un taxi. Dans la voiture, elle gardait un œil attentif sur lui, anticipant ce moment où ils seraient enfin seuls. Elle le conduisit jusqu'à un petit appartement qu'elle avait loué discrètement pour l'occasion, prévoyant chaque détail pour ne pas éveiller de soupçons.
Une fois dans l'appartement, elle l'aida à s'allonger sur le lit, le cœur battant d'excitation. Hans, à moitié endormi, ne réagit presque pas, perdu dans le brouillard du somnifère. Elle le regarda un instant, laissant son désir l'envahir, avant de s'approcher de lui pour concrétiser ce rêve qui l'obsédait depuis si longtemps.
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