Kidnapper Le Cœur Du Milliardaire

Kidnapper Le Cœur Du Milliardaire

Dumas Sipi

5.0
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Chapitres

L'intrigue principale du livre tourne autour de la relation complexe entre Adam, un milliardaire arrogant, et une jeune femme qu'il a négligée après une nuit passée ensemble, sans se rendre compte des profondes conséquences que cela aurait sur elle. Deux ans après leur rencontre, la femme, blessée et humiliée, met en place un plan méticuleux de vengeance. Elle se réintroduit dans sa vie sous une nouvelle identité, et parvient à le séduire à nouveau, jusqu'à ce qu'il tombe éperdument amoureux d'elle. Alors qu'il se prépare à l'épouser, elle orchestre un faux enlèvement pour lui extorquer des millions, révélant au dernier moment que tout cela faisait partie de sa revanche. Après avoir pris son argent, elle disparaît, laissant Adam dévasté.

Chapitre 1 N1

Le soleil était haut dans le ciel, projetant une lumière dorée à travers les vitres panoramiques de l'immense appartement du dernier étage. La vue sur la ville était à couper le souffle, mais pour Adam Carrington, elle n'avait plus d'effet. Le milliardaire se tenait là, vêtu d'un costume sur mesure, parfaitement taillé, son regard bleu acier rivé sur l'horizon. Son reflet impeccable dans la vitre ne lui inspirait qu'une chose : la supériorité. Il se considérait intouchable, au-dessus des autres. Et il avait raison. Dans son monde, il régnait en maître absolu.

Adam possédait tout ce qu'un homme pouvait désirer : des voitures de luxe alignées dans un garage souterrain privé, des propriétés dans les villes les plus chères du monde, et un carnet de contacts regorgeant des noms les plus influents de la planète. Sa richesse n'était pas simplement une question d'argent ; elle était un pouvoir, une arme qu'il utilisait avec finesse pour contrôler son entourage. Il n'avait besoin de personne, sauf peut-être de son équipe d'avocats pour effacer ses erreurs, ou de son comptable pour multiplier ses milliards.

Le téléphone vibra doucement sur la table en verre près de lui. Adam détourna lentement son regard de la vue pour y jeter un œil. C'était un message de son assistant, lui rappelant une réunion d'affaires dans l'heure à venir. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Ce n'était pas une simple réunion ; c'était l'occasion d'absorber une autre entreprise, de jouer avec la vie d'autrui pour accroître sa propre puissance. C'était un jeu, et Adam Carrington en était le champion incontesté.

Il attrapa le verre de whisky posé à côté du téléphone, pris une gorgée, et fit un signe de la main vers son assistant qui venait d'entrer silencieusement dans la pièce.

« Monsieur Carrington, votre voiture est prête », annonça sobrement l'homme en costume gris, baissant respectueusement les yeux.

« Bien », répondit Adam sans détourner son regard. « Assure-toi que tout est réglé pour la réunion de ce matin. Je ne veux aucun retard. »

L'assistant hocha la tête, sortant sans un mot de plus. Adam se permit un soupir. Ces gens... tous insignifiants. Des pantins qu'il manipulait à sa guise. Pourquoi perdre son temps avec des formalités, des civilités ? Ce monde appartenait aux prédateurs, et il était au sommet de la chaîne alimentaire.

Il descendit dans son garage privé où une Bentley Continental GT l'attendait, brillant sous les lumières artificielles. Le chauffeur ouvrit la portière sans un mot, et Adam s'installa dans le cuir moelleux, savourant ce luxe qu'il considérait comme naturel. Sur le chemin de son bureau, la ville défilait sous ses yeux comme un film qu'il avait déjà vu des milliers de fois. Des passants anonymes, des travailleurs pressés, des vies insignifiantes. Adam ne comprenait pas ces gens. Pourquoi se battre pour des miettes alors qu'il avait appris à posséder l'ensemble du gâteau ?

Arrivé dans la tour qui portait son nom, Adam traversa le hall majestueux. Les employés baissaient la tête à son passage. Ils savaient qu'il n'était pas homme à tolérer l'échec ou la faiblesse. Sa réputation le précédait : impitoyable en affaires, impossible à satisfaire. Ce n'était pas une question de manque de respect, pensait-il, mais plutôt une manière d'enseigner aux autres où était leur place dans la hiérarchie de la vie.

« Monsieur Carrington, l'équipe de Madison Corp est arrivée », annonça sa secrétaire alors qu'il atteignait le seuil de la salle de réunion.

Il hocha brièvement la tête, ajusta sa veste et entra dans la pièce. Derrière la longue table, les représentants de l'entreprise qu'il s'apprêtait à racheter attendaient nerveusement. Des hommes en costume, l'air tendu, des cernes visibles sous leurs yeux. Ils savaient ce qui allait se passer, mais ils n'avaient pas le choix. Face à Adam, ils étaient de simples pions. Leur entreprise, leur fierté, leur dur labeur, tout cela n'avait aucune valeur à ses yeux. Il allait l'acquérir, démanteler ce qu'il jugerait superflu, et en tirer encore plus de profit. C'était comme ça qu'il fonctionnait, sans une once de compassion.

« Messieurs », dit-il en prenant place à la tête de la table, son ton glacial. « Faisons ça rapidement. J'ai d'autres affaires à régler. »

La réunion se déroula exactement comme il l'avait prévu. Aucun d'eux n'osa véritablement contester ses conditions. Ils étaient acculés, leur entreprise était au bord de la faillite. Ils devaient céder, et ils le savaient. Quand ils eurent terminé, Adam leur offrit un sourire sans chaleur, satisfait de voir une nouvelle victoire s'ajouter à sa longue liste.

« Vous savez où me trouver si vous avez d'autres questions », conclut-il, se levant sans attendre de réponse.

Sur le chemin de la sortie, un des associés tenta maladroitement de le remercier, parlant d'une "nouvelle ère" pour leur entreprise sous sa direction. Adam s'arrêta un instant, le fixa, puis répondit avec une pointe de mépris dans la voix :

« Ce n'est pas votre entreprise. Plus maintenant. »

Le silence qui suivit fut lourd de sens. Il n'avait pas besoin de mots supplémentaires pour imposer son autorité. Il quitta la salle, laissant derrière lui un groupe d'hommes détruits, mais parfaitement conscients de leur impuissance face à lui.

De retour dans son bureau, Adam se laissa tomber dans son fauteuil de cuir. Le bureau, vaste et minimaliste, était un reflet de son esprit : ordonné, sans place pour le superflu. La vue plongeante sur la ville n'avait toujours pas changé, mais cette fois, elle semblait encore plus lointaine. Il fixa l'horizon un moment, puis porta la main à son téléphone.

Un nouveau message, cette fois d'une femme avec qui il avait passé la soirée la veille. Son nom lui échappait déjà. Peut-être l'avait-il rencontrée à un gala, ou bien dans l'un de ces clubs privés où il passait ses soirées. Peu importe. Il n'avait pas l'intention de la revoir.

Le message, empreint d'une familiarité excessive, le fit sourire. Combien de fois avait-il reçu ce genre de messages ? Des femmes désespérées de capter son attention, de s'attacher à lui, alors que pour lui, elles n'étaient que des distractions passagères.

Il laissa le message sans réponse. C'était toujours ainsi avec lui. Il prenait ce qu'il voulait, puis disparaissait sans un mot. Il n'avait ni le temps ni l'intérêt pour les relations durables, encore moins pour l'engagement. Le jeu, c'était de conquérir, de séduire, et de partir avant que les choses ne deviennent ennuyeuses.

Un coup à la porte. Son assistant entra à nouveau, un dossier sous le bras.

« Monsieur, les documents pour la transaction de ce matin. Votre signature est requise. »

Adam leva un sourcil, mais tendit la main sans même regarder le contenu. Il signa rapidement, renvoyant son assistant d'un geste impatient.

La journée touchait à sa fin, mais pour Adam, elle était loin d'être terminée. Il sortirait probablement ce soir encore, rencontrerait d'autres gens, conclurait d'autres affaires, et peut-être séduirait-il une nouvelle femme. Cela ne changeait jamais. La routine de l'homme qui avait tout, mais pour qui rien n'avait réellement de valeur.

Alors qu'il se levait pour quitter son bureau, il eut une pensée fugace, une rare introspection : pourquoi cette sensation de vide, malgré tout ce qu'il possédait ? Mais il la repoussa rapidement, comme il le faisait toujours. Ce genre de réflexions n'avait pas sa place dans son esprit.

Il éteignit les lumières et quitta son empire de verre et d'acier, prêt à continuer sa quête insatiable de conquêtes et de succès. Pour Adam Carrington, le monde n'était qu'un terrain de jeu, et il était déterminé à en être le roi, quoi qu'il en coûte.

Sarah se tenait devant l'immense miroir de sa petite chambre d'étudiante, regardant son reflet avec un sourire qui n'arrivait pas à quitter ses lèvres. Son diplôme en main, elle ressentait une vague de fierté l'envahir. Après des années de travail acharné, de nuits blanches passées à réviser, et de moments de doute, elle l'avait enfin fait. Elle avait obtenu son diplôme universitaire en gestion d'entreprise avec mention. Ses parents, assis quelque part à des centaines de kilomètres dans leur petite maison de campagne, devaient être tout aussi fiers d'elle. Elle imaginait déjà le sourire de sa mère lorsqu'elle lui avait annoncé la nouvelle par téléphone, l'excitation dans la voix de son père qui ne cessait de lui répéter : « On le savait, ma fille. On savait que tu y arriverais. »

Sarah se tourna, regardant la pile de livres, de dossiers, et de carnets éparpillés sur son bureau. Pendant un instant, elle eut envie de les ranger, comme pour clore ce chapitre de sa vie. Mais elle n'en fit rien. Ce soir, elle avait envie de célébrer. De laisser de côté le sérieux, les responsabilités, et de profiter de ce sentiment d'accomplissement. Elle avait tant rêvé de ce moment.

Avec une lueur malicieuse dans les yeux, elle se dirigea vers son téléphone. Son amie d'enfance, Emma, avait insisté pour qu'elles sortent ensemble ce soir. « Il faut qu'on fête ça dignement ! » lui avait-elle dit avec cette énergie débordante qui la caractérisait. Sarah ne sortait pas souvent, et encore moins dans les bars, mais ce soir était spécial. Elle voulait marquer cette étape, tourner la page sur ses années de sacrifices, et prendre un moment pour elle.

« Alors, tu es prête pour ce soir ? Je passe te chercher dans une heure ! », lisait-elle sur l'écran, le message d'Emma la fit sourire encore plus.

Sarah ne tarda pas à répondre : « Bien sûr ! Je me prépare. »

Elle se dirigea vers sa petite armoire, son cœur battant avec une excitation nouvelle. Ce soir, elle voulait se sentir belle, se sentir différente. Elle chercha sa robe préférée, celle qu'elle n'avait portée que quelques rares fois. C'était une robe simple mais élégante, noire, qui lui donnait cette confiance en elle qu'elle avait parfois du mal à trouver. Elle la passa, arrangea ses cheveux en un chignon décontracté, et appliqua un léger maquillage. Rien de trop sophistiqué, mais juste assez pour souligner ses traits délicats.

En se regardant une dernière fois dans le miroir, elle se sentit prête. Ce n'était pas seulement une soirée de fête, c'était le début d'une nouvelle aventure. Elle avait des rêves plein la tête. Depuis des années, elle s'était imaginée gravir les échelons dans une grande entreprise, devenir une femme d'affaires accomplie, peut-être même lancer sa propre boîte un jour. Tout était possible maintenant. Elle avait enfin la clé pour ouvrir ces portes.

Quelques minutes plus tard, elle entendit des coups à la porte. Emma entra dans la pièce, débordante d'énergie comme à son habitude. « Wouah ! Mais regarde-toi ! Tu es sublime ! », s'exclama-t-elle en la prenant dans ses bras.

Sarah éclata de rire. « Merci, toi aussi ! »

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