Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon DĂ©connexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Le regard séduisante

Le regard séduisante

Naomi 09

5.0
avis
1.9K
Vues
41
Chapitres

C'Ă©tait un jour comme les autres, jusqu'Ă  ce qu'un inconnu monte dans la voiture d'Emily et la menace d'un pistolet. Elle ne sait pas quoi faire, mais au fur et Ă  mesure qu'elle conduit, elle commence Ă  rĂ©aliser que le bel inconnu Ă  cĂŽtĂ© d'elle n'est peut-ĂȘtre pas un criminel endurci. C'est peut-ĂȘtre un homme honnĂȘte qui ne sait plus oĂč donner de la tĂȘte. Tom n'a aucune idĂ©e de ce qu'il fait. Il n'a jamais fait de mal Ă  personne auparavant, mais il est dĂ©sespĂ©rĂ© et la femme sĂ©duisante qu'il a dĂ©tournĂ©e est son seul espoir de sauver sa vie. C'est peut-ĂȘtre Ă  cause des quartiers fermĂ©s, du stress de la situation ou de l'alchimie entre eux, mais alors qu'ils s'embarquent dans leur aventure, aucun des deux ne peut garder l'esprit tranquille.

Chapitre 1 01

01

La sonnerie aiguĂ« du tĂ©lĂ©phone Ă©tait impossible Ă  ignorer. Emily venait de sortir de la douche et enroulait une serviette blanche moelleuse autour d'elle quand elle a commencĂ©. Elle essaya de bloquer le son en essorant ses longs cheveux mouillĂ©s, mais aprĂšs trois sonneries, elle ne pouvait plus ignorer le son extrĂȘmement fort.

« TĂ©lĂ©phone ! »elle a criĂ© Ă  travers la porte fermĂ©e de la salle de bain, espĂ©rant que quelqu'un dans la maison l'entendrait et rĂ©pondrait Ă  l'appel. Il lui vint Ă  l'esprit que si ses colocataires n'entendaient pas le tĂ©lĂ©phone, ils ne pouvaient certainement pas l'entendre Ă  travers une porte en bois fermĂ©e, mais cela ne l'empĂȘchait pas de leur crier de toute façon.

Le téléphone sonna à nouveau, bruyamment. La messagerie vocale ne décrochait pas avant la sixiÚme sonnerie et il n'y en avait que quatre.

« Ben, Kevin, tĂ©lĂ©phone ! »elle a criĂ© en tirant la porte de la salle de bain et en enfonçant sa tĂȘte dans le couloir. L'air froid la fit frissonner alors que la vapeur de la salle de bain s'Ă©chappait autour d'elle et montait vers le plafond.

Maintenant, c'était à la cinquiÚme sonnerie, une de plus et la machine décrocherait enfin l'appel. Avec une malédiction murmurée, elle quitta la chaleur de la salle de bain et se précipita dans le couloir et dans sa chambre pour prendre son extension.

Elle détestait le son d'un téléphone qui sonnait. Cela lui a rùpé les nerfs et elle a dû répondre à un appel, quoi qu'il arrive. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle utilisait encore une ligne fixe et n'avait pas toujours son portable avec elle. Filtrer ses appels n'était pas une option pour elle. Elle n'a jamais réussi à laisser la messagerie vocale décrocher avant d'avoir répondu.

Ses pieds mouillés glissaient sur le parquet et elle serra la serviette plus prÚs d'elle alors qu'elle se précipitait dans sa chambre. Elle est presque tombée sur son lit alors qu'elle attrapait le téléphone et jetait ses cheveux mouillés sur son visage alors qu'elle répondait à l'appel et pressait le récepteur contre son oreille.

« AllÎ ? »elle a demandé et a été récompensée par une tonalité. « AllÎ ? Salut ! Bien sûr, « murmura-t-elle et coupa la connexion avant de claquer le téléphone avec une autre malédiction

« Maintenant, qu'est-ce que ce téléphone t'a jamais fait ? »

Elle se tourna vers la source de la voix et vit Kevin, son frÚre aßné, debout dans l'embrasure de la porte, lui souriant alors qu'il s'appuyait contre le cadre. Kevin avait dix ans son aßné, mais ils étaient aussi proches que possible.

Kevin avait trente-quatre ans, mais n'en avait pas l'air un jour de plus de trente. Il avait toujours Ă©tĂ© un homme exceptionnellement beau et il semblait que depuis une dizaine d'annĂ©es environ, il avait plus ou moins le mĂȘme Ăąge. Il avait l'air beaucoup plus ĂągĂ© que son Ăąge quand il Ă©tait adolescent et il avait toujours Ă©tĂ© confondu comme Ă©tant plus ĂągĂ©. Quand il avait atteint la mi-vingtaine, c'Ă©tait comme s'il venait d'arrĂȘter de vieillir. Son visage Ă©tait lisse, jeune et complĂštement sans doublure, et ses yeux avaient encore un scintillement de jeunesse quand il souriait.

« Tu ne l'as pas entendu sonner ? »demanda-t-elle d'un air grincheux en se levant, s'assurant que la serviette n'avait pas glissĂ©. Elle avait froid et elle Ă©tait trĂšs perturbĂ©e d'avoir Ă©tĂ© forcĂ©e de sortir en courant de la salle de bain trempĂ©e dans rien d'autre qu'une serviette, et tout cela pour raccrocher. « J'ai criĂ© aussi, tu ne m'as pas entendu ? »Elle a poussĂ© ses cheveux mouillĂ©s hors de ses yeux et a essayĂ© de le regarder, mais son sourire paresseux Ă©tait contagieux et elle ne pouvait s'empĂȘcher de sourire en retour.

« J'ai entendu le téléphone, et je t'ai entendu », a-t-il dit avec un sourire. « Mais j'étais occupé. »

Emily jeta un coup d'Ɠil par-dessus son Ă©paule et vit Ben, son petit ami, passer devant sa porte avec un sourire et une vague. Il lui fit un clin d'Ɠil et tapota lĂ©gĂšrement Kevin sur les fesses en passant.

« Alors je vois. »Elle sourit malgré elle et lui fit signe de revenir avant que Ben ne disparaisse dans le couloir.

« Nous pourrions résoudre tout cela si vous vous débarrassiez simplement de la ligne fixe. Vous pouvez toujours mettre votre cellule en mode silencieux », a-t-il souligné. « Vous pouvez rejoindre la nouvelle Úre de la technologie avec le reste d'entre nous. »

« Et donner mon portable Ă  chaque magasin et application en ligne qui a besoin d'un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone ? »dit – elle en lui jetant un coup d'Ɠil. « Ouais, ça n'arrivera pas. »

« Ce n'est vraiment pas la pire des choses. »

« Que diriez-vous si je leur donnais votre numéro de téléphone alors ? »

« D'accord, grand-mÚre, nous garderons la ligne fixe. »

Emily voulut lever les yeux au ciel mais lui sourit Ă  la place. La seule raison pour laquelle il avait encore une ligne fixe et mĂȘme un cĂąble Ă©tait Ă  cause d'elle. Elle n'Ă©tait pas opposĂ©e Ă  la technologie mais elle n'aimait pas vraiment ça. Elle dĂ©testait que les choses soient remplacĂ©es par d'autres choses. Les tĂ©lĂ©phones Ă©taient pour parler et les ordinateurs Ă©taient pour Internet et le courrier Ă©lectronique, et alors que Kevin et Ben avaient des tablettes, elle a catĂ©goriquement refusĂ© d'en avoir une. Elle ne regardait pas d'Ă©missions de tĂ©lĂ©vision ou de films sur son ordinateur et elle n'achetait pas d'Ă©ditions numĂ©riques de quoi que ce soit. Elle dĂ©testait l'idĂ©e de payer pour quelque chose d'intangible, alors elle achetait toujours des CD, des films,des livres et imprimait des photos.

Elle aimait son lecteur mp3 mais elle refusait de se procurer une liseuse mĂȘme si elle aimait lire. Elle prĂ©fĂ©rait lire des pages et il y avait juste quelque chose de rĂ©confortant dans une Ă©tagĂšre pleine de livres et pas une seule petite liseuse remplie de fichiers Ă©lectroniques.

Kevin et Ben étaient trÚs férus de technologie et adoraient avoir le dernier gadget, et ils adoraient la taquiner sur son aversion pour le changement.

Elle savait qu'elle n'acceptait pas le changement et qu'elle n'aimait pas que les choses deviennent obsolÚtes à cause de l'enfance qu'elle et Kevin partageaient. Elle avait passé tellement de temps sans rien et à se faire dire qu'elle n'était rien qu'elle avait transféré sa peur de devenir obsolÚte ou de ne plus vouloir sur des objets. Cela n'avait pas beaucoup de sens pour quiconque en dehors de leur petite famille, mais Kevin comprenait. Il la connaissait mieux qu'elle ne se connaissait parfois.

« J'ai une faveur à te demander », a-t-il dit en regardant Ben marcher dans le couloir, un sourire doux et affectueux jouant sur ses lÚvres charnues avant de la regarder en arriÚre.

« Et si je m'habillais d'abord, puis nous parlions de faveurs ? »suggĂ©ra – t-elle en repoussant Ă  nouveau ses cheveux trempĂ©s de son visage. « Je me gĂšle les fesses ici. »

« Je te retrouverai dans la cuisine quand tu seras dĂ©cent. »Il lui jeta un coup d'Ɠil en arriĂšre. « Et arrĂȘte de dĂ©gouliner sur mon sol. »

Roulant des yeux, elle retourna à la salle de bain et attrapa une deuxiÚme serviette sur le support pour sécher ses cheveux, puis rangea pour la personne suivante avant d'aller dans sa chambre pour s'habiller.

Elle enfila un jean confortable, un t-shirt blanc et un pull zippĂ© rose clair avec une capuche. Elle a sĂ©chĂ© ses cheveux avec une serviette, puis s'est dĂ©battue avec un peigne alors qu'elle essayait de dĂ©mĂȘler tous les enchevĂȘtrements. Ses cheveux Ă©taient si longs et si Ă©pais qu'elle avait depuis longtemps renoncĂ© Ă  essayer d'en faire quoi que ce soit. Quand elle le redressait, toute sorte d'humiditĂ© le faisait commencer Ă  boucler instantanĂ©ment, et si elle le bouclait, la moitiĂ© de ses cheveux oublierait qu'il Ă©tait vraiment naturellement bouclĂ© et tomberait Ă  plat. Maintenant, elle le laissait simplement sĂ©cher et le retirait en une tresse ou un chignon en dĂ©sordre quand elle ne le voulait pas. A part ça, elle n'a jamais pris la peine d'en faire quoi que ce soit.

Quand elle était habillée et surtout séchée, elle a accroché ses serviettes dans la salle de bain et est descendue pour voir ce que son frÚre voulait. Elle le trouva appuyé contre le comptoir de la cuisine. Ses bras étaient croisés sur sa poitrine et il tapotait ses doigts sur son bras, et il avait l'air trÚs impatient.

« Combien de temps faut-il pour s'habiller et sécher ? »demanda-t-il, laissant tomber ses bras sur ses cÎtés alors qu'il la regardait marcher vers lui.

Continuer

Autres livres par Naomi 09

Voir plus
Séduire le frÚre aßné de son ex-petit

Séduire le frÚre aßné de son ex-petit

Romance

5.0

« Sois un bon Ă©lĂšve, bĂ©bĂ©, et ouvre ta bouche pour moi. » . . . Dans lequel Alyssa Silvestro, 20 ans, dĂ©cide de sĂ©duire son professeur, qui se trouve ĂȘtre le frĂšre aĂźnĂ© de son ex-petit ami infidĂšle. La vengeance est mieux servie froide, c'est ce qu'ils disent. . . . Quand ma mĂšre avait l'habitude de m'asseoir et de me parler de son grand amour, j'imaginais quelque chose de semblable dans mon esprit pour moi-mĂȘme. Elle m'a dit qu'il y avait une personne pour moi lĂ -bas, quelqu'un qui m'aimera comme je devrais ĂȘtre aimĂ© et me chĂ©rir. Elle ne m'a pas dit Ă  quel point l'amour dur peut aussi faire mal. Elle m'a prĂ©venu pour ça, mais putain, elle a sautĂ© quelques dĂ©tails sur le chagrin d'amour. Elle ne m'a pas mis en garde contre des hommes comme Roman Moreno. Il s'est Ă©crasĂ© dans ma vie comme une vague. M'a pris par surprise et m'a laissĂ© Ă  bout de souffle. Si j'avais su quel genre de force il Ă©tait, je serais peut-ĂȘtre restĂ© Ă  l'Ă©cart. Peut-ĂȘtre que je serais restĂ© sur le bord, au lieu de tomber dans la fosse profonde qui s'appelle l'engouement et la luxure. Mes yeux se sont ouverts quand je suis entrĂ©, mais je n'aurais pas pu ĂȘtre plus aveugle. Il Ă©tait la seule chose dont j'aurais dĂ» rester Ă  l'Ă©cart. Le fruit dĂ©fendu et dieu sait Ă  quel point j'avais envie d'en croquer. Combien j'avais voulu goĂ»ter et chasser cette libĂ©ration. Plus je poussais, plus je tordais le couteau dans mes mains et entrais dans les eaux dangereuses. J'ai senti ses mains autour de mon cou alors que ses mots chuchotaient sur ma peau. Les papillons dans mon estomac sont morts d'une mort horrible quand j'ai ouvert les yeux et vu mes propres mains reprendre mon souffle.

Mon point faible

Mon point faible

Romance

5.0

Dans lequel un jeune de dix-huit ans succombe Ă  un homme plus ĂągĂ© . . . « Je ne peux lui rĂ©sister, mĂȘme si j'ai essayĂ©. Appelez-moi faible, pathĂ©tique, mes oreilles sont sourdes sauf si c'est sa voix qu'elles Ă©coutent. Parce que quoi qu'il arrive, juste une touche et je suis Ă  sa merci. » _________________________________________ Avant elle, tout allait bien. J'avais tout ce que je voulais, ma vie allait bien. Tout le monde m'adorait et j'aimais toute l'attention que je recevais. Tous les hommes voulaient ĂȘtre moi, toutes les femmes voulaient me baiser. J'avais une bonne compagnie et j'Ă©tais riche, que pouvais-je dĂ©sirer de plus ? Mais je ne savais pas que j'avais envie de quelque chose pendant tout ce temps. Ou plutĂŽt quelqu'un. Je ne le savais pas jusqu'au jour oĂč je l'ai rencontrĂ©e. Je me souviendrai toujours du jour oĂč j'ai rencontrĂ© Athena Robertson. Comment ses longues jambes ont disparu sous cette robe noire et comment cette jolie robe a Ă©treint sa petite taille. J'ai immĂ©diatement imaginĂ© ces jambes reposant sur mes Ă©paules, de toutes les maniĂšres sales possibles. Elle Ă©tait si pure et gentille, ne sachant pas quel effet elle avait sur moi. Elle avait ses beaux cheveux bruns en chignon sur la tĂȘte, exposant son cou dĂ©licat que je voulais tellement sucer. Quand ses yeux verts innocents fixaient les miens, tout ce que je pouvais faire Ă©tait de me noyer dedans. Elle m'avait capturĂ©, enroulĂ© autour de ses petits doigts fins sans mĂȘme s'en rendre compte. J'avais hĂąte d'explorer sa peau parfaitement bronzĂ©e, je voulais dĂ©couvrir chaque centimĂštre d'elle, y goĂ»ter. C'est lĂ  que j'ai su qu'elle Ă©tait ce dont j'avais besoin. Elle Ă©tait ce dont j'avais envie. Et je ferais tout pour l'obtenir. Elle est devenue ma dĂ©pendance, ma drogue. Je ne pouvais pas en avoir assez d'elle. Je ne le ferai jamais. Athena Robertson est Ă  moi, et Ă  moi seul. Et je soulĂšverai l'enfer si quelqu'un ose toucher ce qui est Ă  moi.

La fiancée du milliardaire

La fiancée du milliardaire

Romance

5.0

Alexandra Alexandra Stewart, une jeune femme Ă  l’esprit familial, a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin d’argent pour l’opĂ©ration de son pĂšre. Elle est ravie lorsque le magnifique milliardaire Jayden fait irruption dans sa vie et lui propose de l’aider. À une condition. Elle doit faire semblant d’ĂȘtre sa petite amie. Un seul coup d’Ɠil Ă  Jayden lui donne envie de courir dans la direction opposĂ©e. Cet homme est trop beau, trop prospĂšre et trop riche. Il n’est pas dans ses cordes. Mais la proposition est trop sĂ©duisante et Alexandra, dĂ©sespĂ©rĂ©e, accepte. Maintenant, le seul problĂšme est de savoir comment elle peut s’empĂȘcher de tomber amoureuse de Jayden alors que la façon dont il la regarde fait trembler son cƓur et que ses caresses enflamment son corps. Jayden Jayden McCartney, cĂ©libataire depuis peu, doit amener sa petite amie au mariage de sa sƓur afin d’empĂȘcher sa grand-mĂšre de le marier. N’étant pas d’humeur Ă  sortir avec quelqu’un ou Ă  rencontrer une nouvelle femme aprĂšs avoir dĂ©couvert que son ex le trompait, il engage une candidate parfaite pour ĂȘtre la petite amie d’Alexandra. Soudain, un nouveau problĂšme se prĂ©sente. Jayden s’aperçoit qu’il est en train de tomber amoureux de l’intello sexy qu’est Alex, et qu’il la veut, et ce que Jayden veut, il l’obtiendra.

Inspirés de vos vus

CƓur de Glace: Fragile EspĂ©rance

CƓur de Glace: Fragile EspĂ©rance

Milliardaire

5.0

Kalinda Mon cƓur est comme du verre cristallin trĂšs fragile. Il se briserait Ă  rien. Non. Je corrige! Il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© brisĂ©. PiĂ©tinĂ© encore et encore par mes parents adoptifs et ma sƓur cadette. AussitĂŽt que cette naissance miraculeuse est survenue dans la famille, de ma petite sƓur adorĂ©e
 Je n'Ă©tais plus la saveur du jour. Je n'avais plus le moindre intĂ©rĂȘt. Papa! Maman! Pourquoi m'avoir adoptĂ©e, si c'Ă©tait pour m'abandonner, de mĂȘme que l'avaient fait mes parents biologiques avant vous? Je ne comprends pas! Je ne peux me battre. Je ne peux me dĂ©fendre. Je ne dois mĂȘme jamais m'agiter
 plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! Parce que mon cƓur est fragile. Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'ĂȘtre si durement traitĂ©e depuis l'enfance
 Je suis aussi atteinte d'une maladie chronique. Je ne peux en aucun cas m'agiter
 ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermĂ© dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la dĂ©faite contre ma sƓur cadette encore et encore
 Acceptant l'Ă©loignement constant de mes parents, petit Ă  petit... jusqu'Ă  ĂȘtre reniĂ©e et chassĂ©e de ma propre maison! Acceptant l'abandon et le rejet si cruel de tous les gens qui m'Ă©taient si proches! Acceptant aussi tous mes rĂȘves brisĂ©s. Mais c'Ă©tait avant qu'il entre dans ma vie
 lui
 cet homme qu'on dit pourtant si dur et si cruel avec le sexe faible! Lui dont les femmes disent Ă  Orlando qu'il a un cƓur de glace! Il est devenu ma rĂ©demption. Mon jardin secret. Ma fragile espĂ©rance. Ma vie peut-elle vraiment changer? Le soleil peut-il entrer dans ma demeure? C'est le rĂȘve trĂšs vivide que William Fairsight tente de me vendre quand je le trouve Ă  mon chevet Ă  mon rĂ©veil, dans cette chambre d'hĂŽpital si froide et impersonnelle, et qu'il affirme que ma maladie n'est pas du tout incurable tel qu'on me l'avait laissĂ© croire jusqu'ici. William Fairsight m'a redonnĂ© vie. Comment pourrais-je lui tĂ©moigner mon Ă©ternelle reconnaissance? «Épousez-moi!» ordonne-t-il d'une voix qui est sans appel. «Ma vie vous appartient.» lui dis-je alors, d'un seul souffle. Il est mon sauveur, mon libĂ©rateur. MĂȘme s'il dĂ©sirait m'infliger les pires tortures imaginables, tout cela pour son plaisir personnel, je l'accepterais sans hĂ©siter! Mais William Fairsight est-il vraiment ce sadique empli de cruautĂ© que toutes ces femmes dĂ©crivent? Petit Ă  petit j'apprends Ă  dĂ©couvrir que derriĂšre cette façade trĂšs cruelle, se cache en fait un homme trĂšs tendre!

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre