1. Romance sous Contrat Une fausse romance Ă plein rĂ©gime, mettant en vedette un charmant et cĂ©lĂšbre briseur de cĆur, une douce fille «normale», une offre d'emploi salace, un pari ridicule et beaucoup trop de lits d'hĂŽtel partagĂ©s. Une magnifique rock star. Une proposition indĂ©cente. Comment une fille peut-elle rĂ©sister ? La barista en difficultĂ© Katie Bloom ne sait mĂȘme pas qui est Jesse Mayes jusqu'Ă ce qu'elle remporte par inadvertance le rĂŽle convoitĂ© de sa nouvelle petite amie sexy dans son dernier clip. Mais au moment oĂč elle couche avec lui, elle connaĂźt sa rĂ©putation. CrĂ©ateur d'amour. Briseur de cĆur. Embrasser un inconnu devant une Ă©quipe de tournage n'est pas la façon dont Katie s'imaginait se remettre d'un cĆur brisĂ©, mais quand Jesse la touche, des Ă©tincelles jaillissent. C'est censĂ© ĂȘtre faux, mais l'alchimie est rĂ©elle, et d'ici peu, la vidĂ©o torride fait exploser les charts. Puis Jesse fait Ă Katie une offre allĂ©chante : agir comme sa petite amie pendant six semaines pendant qu'il fait la promotion de son nouvel album. Le seul hic ? Leurs sĂ©ances de maquillage torrides seront rĂ©servĂ©es aux camĂ©ras. Cela convient trĂšs bien Ă Katie, puisqu'elle n'est pas sur le point de confier son cĆur Ă l'amant le plus lĂ©gendaire du rock. Mais son corps ? Peut ĂȘtre. Il s'avĂšre que faire semblant de tomber amoureuse est incroyablement sexy... Et tomber amoureuse pour de vrai, d'un homme pour qui elle a promis de ne pas tomber ? IrrĂ©sistible.
Je ne voulais pas gùcher la réunion.
J'avais bien l'intention de frapper avant d'entrer, comme une personne civilisée. Max avait d'autres projets. D'une part, il était un chien, et d'autre part, il savait que nous rendions visite à ma meilleure amie, Devi. Devi était une vraie fille et Max adorait les filles sexy. Un aperçu de la porte de son bureau, qui était entrouverte, et il passa devant la réception, remuant sa grosse queue mouillée, surprenant quelques collÚgues de Devi.
"Dessus!" LĂąchai-je en plongeant aprĂšs lui, mais il avait dĂ©jĂ vĂ©rifiĂ© l'ouverture de la porte. Au moment oĂč j'ai rattrapĂ© mon retard, mon laboratoire noir capricieux se dĂ©barrassait de sa fourrure mouillĂ©e par la pluie dans un tourbillon d'excitation, aspergeant Devi et les trois autres personnes debout dans son bureau. J'ai fait un effort fou pour attraper son col.
J'ai raté.
Planant maladroitement sur le seuil, j'ai saisi la boßte de tartes miniatures que j'avais déballée dans le hall et j'ai prononcé un Désolé ! chez ma meilleure amie.
"Hé, Katie!" Devi sourit vivement, tapotant amicalement les oreilles de Max. « Max ! N'es-tu pas mouillé. Elle m'a lancé un regard qui disait quelque chose comme : Ravi de te voir, mais qu'est-ce que c'est ?
"Euh... salut," dis-je. Devi Ă©tait un agent artistique ; son agence reprĂ©sentait des mannequins et des acteurs, donc j'avais l'habitude de rencontrer de belles personnes dans son bureau. MĂȘme si je n'avais pas l'habitude de perturber ses rendez-vous avec mon chien, mouillĂ© et Ă©chevelĂ© dans mon jean tachĂ© de peinture. « DĂ©solĂ© pour mon chien. Allez, Max. J'ai lancĂ© Ă Max le regard qui vous faisait venir vos fesses poilues , un regard qu'il connaissait bien mais qu'il a complĂštement ignorĂ©, puisque Devi et sa jolie invitĂ©e l'adoraient maintenant.
"Aucun problĂšme. Nous venions juste de terminer. Devi m'a fait signe de rester sur place, mĂȘme si je voulais juste attraper mon chien dĂ©linquant et foutre le camp de lĂ . Je me sentais ridiculement visible dans mon dĂ©bardeur blanc, que j'avais regrettĂ© de porter environ deux secondes aprĂšs qu'il ait commencĂ© Ă pleuvoir. Alors que Devi terminait les choses avec ses invitĂ©s, j'ai fait le point. Ouais. Soutien-gorge violet totalement visible Ă travers mon dĂ©bardeur dĂ©sormais transparent.
Super.
Devi serrait la main du mec bùti en chemise à manches courtes, et j'ai remarqué des tatouages sur son bras musclé, mais c'était tout. Mon attention s'était déjà portée sur l'autre gars alors qu'une partie inconsciente et primitive de moi enregistrait sa chaleur avant que le reste de moi puisse me rattraper.
En plus, il me regardait.
Ou du moins, ma chemise transparente.
Devi se dirigea vers la porte pour voir ses invités sortir et je m'écartai, tenant ma boßte de tartes, essayant de disparaßtre dans le mur. Il venait vers moi. Grand et large d'épaules, ses cheveux noirs et épais, ondulés en vagues, lui donnaient un air résolument juste baisé, comme si une salope chanceuse venait de les percer. J'ai totalement travaillé sur lui. Il portait un T-shirt noir ajusté, à travers lequel j'avais juré de voir ses abdominaux bien définis, et un jean déchiré et foncé moulé sur ses cuisses longues et dures...
Mon cerveau a dĂ» faire un court-circuit, car mon regard est restĂ© bloquĂ© sur le paquet devant ce jean. Quand j'ai levĂ© les yeux, ses yeux noirs de mĂ©lasse Ă©taient fixĂ©s sur les miens. Il s'est arrĂȘtĂ© Ă un pied devant moi et m'a regardĂ© fixement.
C'est assez juste, puisqu'il venait de me surprendre en train de le surveiller comme un pervers excité.
Je me raclai la gorge, qui devint soudain serrée. "Tarte?" J'ai fouillé avec la boßte, la soulevant entre nous, bloquant sa vue sur mon soutien-gorge. "Ils sont cerises."
Il jeta un coup d'Ćil dans la boĂźte, oĂč deux douzaines de tartes miniatures fabriquĂ©es Ă la main Ă©taient soigneusement disposĂ©es, ma garniture aux cerises emblĂ©matique jaillissant Ă travers les dessus de pĂątisserie entrecroisĂ©s. Puis son regard se posa Ă nouveau sur le mien. Il avait les cils les plus longs et les plus foncĂ©s que j'aie jamais vu chez un homme. Pommettes saillantes. Des lĂšvres pulpeuses et embrassables. Une mĂąchoire forte ombragĂ©e de poils sombres, comme s'il ne s'Ă©tait pas rasĂ© depuis des jours. Et ces beaux yeux sombres, qui me brĂ»lent et me font rougir Ă©normĂ©ment.
"Peut-ĂȘtre une autre fois", dit-il, le grondement profond et sexy de sa voix remuant des parties de mon anatomie qui n'avaient pas Ă©tĂ© bougĂ©es depuis trĂšs longtemps. J'ai remarquĂ© quelque chose de tic-tac contre ses dents alors qu'il me faisait un lĂ©ger sourire Ă couper le souffle. Un piercing ?
Non, Candy.
Cannelle. Son haleine sentait la cannelle.
J'ai jetĂ© un coup d'Ćil Ă Devi. Elle et les autres se tenaient sur le pas de la porte et nous regardaient.
Max, toujours opportuniste, se glissa dans la main du mec le plus sexy du monde alors que je me tenais là , hébété. J'ai remarqué les grosses bagues argentées à ses doigts alors qu'il caressait les oreilles veloutées de Max, ainsi que le tatouage sur son poignet, une paire d'ailes sombres enroulées autour de son avant-bras puissant.
"Allez, Max." J'ai tiré Max en arriÚre pour qu'il puisse s'en sortir. "Désolé. Il, euh, t'aime bien. Normalement, Max préférait les dames, mais je ne pouvais guÚre reprocher à son goût.
Le mec le plus sexy de la planĂšte n'a rien dit. Il n'eut pas vraiment l'occasion avant que la toujours charmante Devi n'intervienne et ne les fasse sortir tous les trois.
J'ai posĂ© ma boĂźte de mini tartes sur le bureau de Devi, me sentant un peu soufflĂ©e par le vent, comme si je venais de sortir d'une tempĂȘte plutĂŽt que d'une lĂ©gĂšre brume de Vancouver. Vraiment, une fille devrait ĂȘtre prĂ©venue avant qu'un mec aussi chaud ne lui fasse la baise la plus complĂšte de sa vie.
Est-ce que je lui ai vraiment proposé une tarte ?
aux cerises ?
Pouah. Tellement doux.
J'ai rangé Max en boule obéissante sur le tapis sous le bureau et je lui ai demandé de rester sur place pendant que Devi revenait, fermant la porte derriÚre elle.
"Je sais", s'est-elle exclamée. "Tellement chaud, non?"
Euh, ouais. Mais je savais qu'il valait mieux ne pas rĂ©pondre honnĂȘtement Ă cette question. La derniĂšre fois que je me suis renseignĂ© avec dĂ©sinvolture sur un mec sexy que j'avais aperçu dans le bureau de ma meilleure amie, elle a pris sur elle de nous mettre en contact tous les deux pour un rendez-vous Ă l'aveugle. Et quand un mannequin masculin sexy s'installe avec quelqu'un qu'il suppose ĂȘtre un mannequin fĂ©minin tout aussi sexy, mais qui s'avĂšre ĂȘtre juste une fille ordinaire, les choses ne se passent pas bien. Pour la fille ordinaire.
Heureusement, Devi n'a mĂȘme pas attendu ma rĂ©ponse. "JĂ©sus, Katie." Elle s'approcha, une tasse de cafĂ© Ă emporter dans chaque main. "Que diable?"
"Je sais. Max vient de se précipiter vers ton bureau... »
"Pas ça." Elle m'a fait un cùlin aérien sans contact, puis a regardé ma poitrine. « Tu ressembles à un rat noyé sexy. Vous avez entendu parler d'un parapluie ?
"J'avais les mains pleines."
Devi fronça les sourcils. « Ne me dis pas que tu as roulé sur ton skateboard sous la pluie. Je déteste quand tu fais ça.
J'ai un peu roulĂ© les yeux. Ma meilleure amie glamour n'avait jamais compris mon histoire d'amour avec mon skateboard. Bien sĂ»r, elle conduisait un SUV de luxe que ses parents lui avaient achetĂ© et vivait dans sa propre suite dans leur maison gĂ©ante, donc elle ne comprenait pas vraiment mon Ă©conomie. Dans le cas de mon mode de transport prĂ©fĂ©rĂ©, elle y voyait simplement un comportement Ă risque. Malheureusement, ma grande sĆur Ă©tait d'accord avec elle. "Becca m'a dĂ©jĂ fait la leçon quand je me suis arrĂȘtĂ© pour prendre les cafĂ©s."
Devi posa mon latte cerise-vanille sur le bureau avec un petit harrumph et regarda les mini tartes avec méfiance. "Vous avez cuisiné."
"Juste quelques tartes." Je me suis affalé sur l'une des chaises face au bureau, sur laquelle il y avait encore des phéromones de gars sexy. J'ai respiré profondément, savourant les parfums persistants de cannelle, de cuir et le musc léger et enivrant d'un mùle chaud et propre.
"Katie."
"Quoi?" J'ai levé les yeux; Devi m'étudiait d'un air accusateur.
« Juste de la tarte ? »
"Et quelques scones."
Elle haussa un mince sourcil.
"Et quelques cookies", ai-je ajouté.
"Quelle saveur?"
"PĂ©pite de chocolat."
"Euh-huh."
"Et une ondulation au beurre de noix de pécan."
"Je le savais. Qu'est-ce qui ne va pas?"
"Rien."
"Connerie. Tu regardes... »Devi m'a regardé de cÎté. "Corné."
"Je ne suis pas excitĂ©e", mentis-je. Qui ne le serait pas aprĂšs s'ĂȘtre fait baiser les yeux comme ça ? Ma tĂȘte Ă©tait encore dangereusement privĂ©e de sang.
Devi s'assit derriÚre son bureau. Elle était magnifique, comme toujours, ses cheveux noirs lissés, sa peau cappuccino impeccable rehaussée d'un rouge à lÚvres rouge velouté, son haut noir sans manches orné d'un gros collier et de leggings à imprimé léopard, qu'elle avait probablement portés spécialement pour la réunion. elle venait de l'avoir. La mode n'était qu'une des nombreuses façons par lesquelles Devi établissait des relations avec les gens.
En revanche, je me considérais comme coordonné si je parvenais à enfiler des chaussures assorties.
"Répandre." Elle rassembla la multitude de photos de modÚles qui jonchaient la surface de son bureau et les rangea dans un dossier. « Il me reste environ dix minutes avant mon prochain rendez-vous. Quoi de neuf?"
"Rien. Tu nous manques. C'était vrai; ma meilleure amie faisait beaucoup d'heures supplémentaires, ce qui était formidable pour sa carriÚre mais pas pour moi.
"Vous me manquez aussi les gars." Elle tendit la main sous le bureau et caressa Max. "Mais ce n'est pas pour ça que tu es arrivé ici."
"Encore dĂ©solĂ©. Je voulais juste te parler. J'ai pensĂ© que c'Ă©tait peut-ĂȘtre ma seule chance de le faire en face-Ă -face.
"Parler de...?"
J'ai pris une inspiration et j'ai soupirĂ©. "Je pense... je suis peut-ĂȘtre prĂȘt."
Devi s'éclaira, puis se reprit et refroidit sa réaction. "Oh?" Elle essayait vraiment de ne pas sauter de joie. C'était plutÎt mignon.
« Je sais que tu me dis ça depuis longtemps. Je devais juste y arriver moi-mĂȘme.
"à coup sûr."
«Pendant si longtemps, je n'Ă©tais tout simplement pas prĂȘt, tu sais ? Et puis peut-ĂȘtre que je l'Ă©tais, en quelque sorte, mais j'avais peur. Et puis il est devenu facile de continuer Ă l'Ă©viter. Mais maintenant..."
"Maintenant?" Devi agita ses cils sombres avec espoir.
J'ai siroté mon café au lait. "Es-tu sûr d'avoir le temps pour ça?"
"Oui bien sûr."
"D'accord. Je pense que je dois aller Ă un rendez-vous.
« Allé-putain-lujah ! »
"Bien. Pouah. Je suis tellement mauvais dans ce domaine. Le simple fait de le dire Ă haute voix Ă Devi me rendait nerveux. Surtout quand elle Ă©tait toute brillante Ă ce sujet.
"Quoi? Datation?" Devi sirota son café en agitant une main manucurée en l'air. «Tu dis toujours ça, mais tu ne sors jamais ensemble. Comment peut-on devenir bon dans quelque chose sans s'entraßner ? » Elle remuait les sourcils, me faisant sourire.
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