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À la sueur de mes cuisses

À la sueur de mes cuisses

Sophia Story

5.0
avis
697
Vues
32
Chapitres

Parfois, la vie nous oblige à prendre des décisions qu'on a jamais imaginer prendre un jour. Il faut vivre avec ces décisions ainsi que ces conséquences peu importe la nature de ces dernières ( positives ou négatives ). Je vous laisse découvrir mon histoire et laissez-moi vos commentaires.

Chapitre 1 Chapitre 01

Ces genres de nouvelles arrivent généralement quand on s'y attend le moins, c'est souvent quand nous pensons que tout va bien dans notre vie que ça arrive.

Avec ma famille nous vivions de l'agriculture, nous avions des champs de manioc, macabo et bien d'autres que nous récoltons toutes les veilles du marché.

C'est ce qui a permis à mes parents de me nourrir jusqu'à mes 11ans que je venais d'avoir et je faisais déjà la classe de 3ème dans le seul lycée se trouvant dans mon village.

Je n'étais pas la seule mais j'étais très intelligente à l'école , très brave.

Dernière d'une lignée de trois, je restais la seule enfant de mes parents car mes grands frères étaient morts de suite d'accident de moto.

Même si on taxait cette mort de sorcellerie, moi je savais juste qu'ils ne sont plus et je m'arrêtai là.

NSANGOU Safi est mon nom, originaire de la région de l'ouest Cameroun, je suis Bamoum !

Entre culture et sorcellerie, c'est difficile de faire la différence entre les deux dans ce village.

La nouvelle venait de tomber, mon père venait de piquer une nouvelle crise, bien qu'il n'était pas très vieux, les évènements de la vie avaient fait de lui un être fragile qui n'attend que l'heure de sa mort. À la morts de mes frères, maman n'avait pas pu supporter et s'en était allée avec eux aussi.

Depuis 9ans papa prenait soin de moi tout seul, il avait des frères et sœurs c'est vrai, mais dans ma famille ça a toujours été « chacun pour soi et Dieu pour tous »

Papa était cardiaque depuis lors ! J'étais au lycée quand une maman du village est venu m'appeler.

__ : ton père risque de mourir toi tu fais quoi à l'école ?

Moi : il a quoi ? Je l'ai laissé à la maison ce matin avant de venir en classe.

__ : on te parle tu fais comme si on ment seulement. Marche vite il veut te voir avant de mourir. Fit-elle en me poussant par la tête pour me faire avancer un peu plus vite.

Moi : mon père ne va pas mourir, il a toujours eu des crises mais il n'est jamais mort. Je refuse.

__ : ah ma fille, c'est Dieu qui décide de ces choses là.

Nous étions donc rentré à la maison, mon père respirait à peine.

Inutile de chercher la route de l'hôpital car non seulement il est déjà presque à l'agonie, mais aussi l'hôpital de soigne pas gratuitement, entre les frais de soins et les médicaments à payer, ça ne devait pas être là grande joie.

La plume de Val

Je suis très jeune ! Je ne sais pas ce qu'est la vie, j'en ai même aucune idée.

Je suis devant lui, il me regarde et souris.

Comment quelqu'un peut sourire étant sur le lit entrain de partir ? C'était étrange. Pendant que je coulais les larmes, lui il semblait heureux.

Moi : papa ne me laisse pas s'il te plaît, maman n'est pas là pour prendre soin de moi, mes frères ne sont pas là non plus, il n'y a personne papa, sois fort et fais comme tu as toujours fait.

Il me tient donc par la main et m'a dit toujours avec ce même sourire sur les lèvres.

Papa : ne t'inquiètes pas ma fille, tu n'es pas seule, je serai là, ta mère aussi est là. Mais plus encore, Dieu sera toujours là pour te protéger, nous te protègerons tous. Mets toujours dieu devant tout et tu seras heureuse, tu es très sage et intelligente, alors utilise ces atouts pour réussir.

Moi : papa non, je refuse que tu me laisses comme ça, je suis seule, je vais vivre où même d'abord ? Je n'ai nulle part où aller.

Papa : non, j'ai mes frères et sœurs, même si nous n'avons pas toujours été sur la même longueur d'onde , ils sauront prendre soin de toi. Mais va chez ton oncle Bob.

Il est un peu plus gentil que les autres, vas chez lui, sauf en cas d'obligation avant que tu partes ailleurs.

Sa main lâchait la mienne tout doucement, c'était si difficile de m'en faire.

Il venait de nous laisser, il venait de me laisser, la seule personne que j'avais venait de me quitter.

La vie est si injuste ! Pourquoi certaines personnes doivent être heureuses et pas d'autres ? Hein ? Je me demandais bien si Dieu existe, tous les dimanches on partait à l'église, donc c'était ça m'a récompense ? Donc je partais prier à l'église pour que Dieu me prenne tous ceux que j'aimais ?

Trop de questions sans réponses, trop de « pourquoi » et pas assez de « Parce que.»

Pourquoi DIEU pouvait lui-même faire les choses comme ça ? C'est quoi ce déséquilibre dans la vie ? Entre les hommes ? Ce n'était pas juste.

À onze ans j'étais orpheline.

J'étais sortie de l'hôpital, l'habit tout mouillé par les larmes, je ne savais pas s'il fallait monter ou descendre, mon cerveau s'était arrêté de fonctionner.

Je me rappelais donc de ce qu'il m'a dit avant de mourir, il fallait que j'aille voir oncle Bob pour le prévenir, pour lui annoncer la nouvelle.

La plume de Val

Je marchais aussi comme ça, comme quelqu'un qui est perdu, évidemment j'étais perdue.

J'avais marché sur plusieurs kilomètres avant d'arriver chez mon oncle il n'était pas là.

Sa femme dit qu'il est allé récolter du vin.

Ma fille il y a quel problème ? Pourquoi tu pleures ?

Moi : tante, papa est parti !

__ : comment, parti où ?

Moi : mort.

C'était plus fort que moi, je n'arrivais plus à dire un mot de plus. Je me suis mise en sanglots.

Elle essaya tant bien que mal de me consoler mes j'étais inconsolable.

__ : ton oncle va revenir d'un moment à l'autre, ne pleure plus.

Comment pouvait-elle me demander de ne plus pleurer pourtant j'étais en deuil ? Pourtant je venais de perdre mon père ?

Quelle vie m'attendait devant ? Quel avenir était tracé pour moi ? Devais-je encore aller à l'école ou alors c'était fini comme ça ? Je n'avais aucune idée !

J'étais restée longtemps dans la cours avant qu'il n'arrive , il était là enfin.

Moi : oncle papa ne vit plus, il est mort.

Oncle : il était malade ?

Moi : il a toujours été malade, mais il s'en sortait toujours.

Oncle : allons-y voir.

Nous prîmes le chemin de retour et après plusieurs kilomètres de marché, nous arrivâmes.

Le corps était déjà rentré à la maison car l'une de mes tantes avait déjà ramené la dépouille.

Nous n'étions retourner à la maison et là ils étaient tous là, tout le monde était là, je me demandais comment ils étaient au courant de la nouvelle.

Notre maison était inondée de personnes, connues et inconnus, tous étaient présents ce jour.

Je ne reconnais même plus le chez nous, tout était devenu subitement différent.

Je voyais quelques grands frères du quartier derrière la maison entrain de creuser de la tombe de mon père.

Les choses se passaient très vite, plus vite même que je pensais.

Mes oncles et tantes étaient tous regroupé dans la maison pour discuter, je ne sais pas de quoi, mais ils étaient tous là.

J'entre et je les entends parler du prix du cercueil, ils étaient entrain de faire certainement le programme de l'enterrement.

Mais à voir l'allure des choses, le corps n'allais pas durer à la morgue, oui, c'était à la morgue, ce n'était pas rentré à la maison, j'avais juste fait nées illusions, peut être dû aux troubles de cette terrible nouvelle.

J'observais aussi seulement les choses, je ne pouvais rien faire que de faire les commissions dont on me demandait de faire.

C'était ça mon rôle.

La plume de Val

En quelques jours, je dirai en deux semaines mon père était déjà sous le sol, l'enterrement et les funérailles faisaient déjà presque partie du passé.

Je ne pouvais qu'accepter ce qui était arrivé.

Oncle Bob m'avait fait venir chez lui pour y vivre.

Il avait un fils, Théo, il était content de m'avoir dans leur maison,

Tout le monde était content et partageait ma liesse, mais ce je ne savais pas que cette liesse devait vite se transformer en tristes faits divers.

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Ahhh le Ghana je ne m'en lasse pas de le dire et le redire est un pays magnifique, je ne sais pas pour avant, pour nos ancêtres où bien pour nos parents enfin peu importe quand même aujourd'hui le Ghana est l'un des pays le plus mouvementé coté show, c'est devenu un Disney land pour adultes mdrr, et je peux vous dire un truc, ce qui se passe au Ghana reste bien évidemment au Ghana, ici c'est toujours la fiesta, chacun fait comme bon lui semble, tu porte ce que tu veux personne ne te critique et c'est exactement ce que j'aime ici , dans cette ville ont ne sais plus si ont est le jour où la nuit, et devinez quoi? On s'en fou mdr par ce qu'on est tout le temps entre soirées VIP, casino, boite etc.... qu'on soit une femme ou un homme on s'en fou le mieux est de se lâcher et vivre comme ont se sent. Moi c'est David Éva j'ai 23 ans je suis fille unique de ma mère mais j'ai des demis frères et des demis soeur, ma mère m'a eu avec un autre homme avant son mariage donc comprennez déjà que je connais pas du tout mon vrai père, il à complètement disparu de nos vies et tant mieux par ce que s'il était là devant moi j'allais pas lui faire de cadeau, ma mère disait tout le temps qu'elle allait me faire changer de noms par ce que je m'appelle exactement comme la mère de son nouveau mari, mdr elles ne s'entendent pas bien, mon beau père est en quelque sorte un fils à maman, ma mère disait qu'elle le surveillait comme du lait sur le feu, et même le jour de leur mariage elle a tout fait pour avoir une chambre qui est en collision avec leurs chambres, et dès qu'elle entendait des gémissements elle entrait brusquement dans leur chambre pour voir ce qui se passe 😂... Bref fini les grâce matinées, l'université commence demain et pour dire vrai je n'ai vraiment pas envie tellement c'était bien les vacances.... Je vous laisse découvrir la suite de mon histoire dans le tome 1 Je profite de l'occasion pour laisser aussi le tome 2 ici 👇 Bonne lecture à vous

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Ça fait combien de jours que je suis plus sorti? Aucune idée mais assez longtemps vu l'état pitoyable de ma chambre. Assiette sale versés de part dans la maison ; des habits sale et la télévision qui était toujours allumé sur une seule chaîne et que je prenais jamais la peine de regarder le tout accompagné d'une musique forte emplissant la chambre et d'une porte toujours fermé fuyant toute visite. Une douleur atroce m'empoigne le cœur. Je ne saurais vous décrire cette douleur mais j'ai atrocement mal et je sens que cette douleur sera inguérissable vu l'état des choses. Que dois-je faire ? Aucune idée mais plus j'y pense plus j'ai mal. Mounira ! Mounira ! Ce nom comment l'oublier après tant de bonheur vécu auprès d'elle ? Comment après avoir vécu un cour instant de bonheur. Que s'est-il passé? Comment suis je devenu son ennemi maintenant or elle ne jurait que par mon nom autrefois ? Comment ? Tant de questions que je me posait assis dans ma chambre. J'ai beau me convaincre qu'il existait plusieurs filles dehors, que je n'en manquerai de trouver plus belle qu'elle ; mais l'on ne connait que l'amour de sa vie une seule fois, oui son vrai amour n'apparaît qu'une seule fois et moi j'ai laissé filer le mien comme un sombre idiot ! Et j'ai grave déconner. Non! de quoi me reproches-t'on? Suis-je ce monstre que l'on accuse tant dans l'histoire ? Je refuse cette appellation!! Je suis juste un fautif de l'histoire. Je m'en fou du fait qu'on me traite d'orgueilleux , vantard, superstitieux, et arrogant d'ailleurs il fut un temps je m'en vantais de ces qualités. Les gens m'avaient dit combien de fois c'était mauvais bla bla...mais moi je trouve pas mal le fait que tu te sentes supérieur aux autres et de vouloir extendre ta domination. J'ai mal mais je suis trop orgueilleux pour le dire du moins le faire ressentir. C'est dès lors que je comprends que ces amis avaient raison en me disant cela, et j'aurais dû vraiment les écouter. Si seulement je savais. Mais vu l'état des choses trop tard pour faire marche arrière. Et ma fierté m'empêchait strictement. J'ai grave laa rage dès que je vois sa photo enfin nos photos lorsque nous étions encore ensemble. mais que faire ? Je suis trop orgueilleux peut-être pour me rabaisser et je crois c'est ça qui me ferait mourir de chagrin. «Un homme ça pleure pas njoya! » Allez soit courageux me chante Sans cesse ma conscience» Mais avant que vous donnez votre avis, il est important que je vous situe sur l'histoire, avant de me juger, il est important que je vous fasse part des détails de cette mélancolie que je vis actuellement. Ouais en ce temps j'étais en ma troisième année en classe de Terminale, c'est à dire que j'avais échoué le Baccalauréat deux fois et je tentais ainsi ma troisième chance en classe de Terminale (A4 Allemand) Je vivais en ce temps dans la ville de Foumban : la cité des arts une des grandes métropoles du Cameroun! Et je fréquentais le Lycée bilingue de Foumban, l'un des meilleurs lycées du pays sans doute. Mes parents avaient loués une chambre pour moi dans une cité non loin du lycée et mon cousin Farel venait d'arriver dans la ville et fut logé ainsi dans ma chambre. Ce qui fait que nous devons des meilleurs potes. Jamais l'un sans l'autre, des complices les plus proches pas comme ces ennemis ou bien des personnes froides que nous étions devenus. Maintenant même le mot ennemi ne signifie à nous décrire, tellement nous avons la haine pour chacun ! Et si nous faisons un retour dans l'histoire pour que vous soyez situés ? Alors suivez l'histoire de Coup de cœur ; une histoire peut-être vrai mais tellement incroyable. Je vous reviens pour que vous me faites part de vos avis !!

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