DOULEUR DE PRINTEMPS

Voilà le printemps est de retour et avec lui tous mes vieux démons.

Voilà comme à chaque printemps depuis trois ans maintenant je m' enferme dans ma maison avec pour seule occupation l' entretien de mon jardin représentant un tableau floral de douleur, tout en ruminant sur la douleur du passé, cette douleur dont tu es responsable.

Cela fait déjà trois ans que tu es partis ne laissant qu'un' simple mot et un coeur brisé et pourtant je m'en rappelle comme ci c'était Hier, toi me disant ou plutôt m' écrivant que tu part pour toujours

Souvenir

" Ma très chère Vesta

lorsque tu liras ceci je serai déjà loin de toi à jamais, en t' écrivant ce message j'ai jugé qu'il est bon d'être sincère avec toi donc sache que tu n'as été qu'une distraction pour moi même ci je dois reconnaître que nous avons passé des moments fabuleux et amusants. j' avais besoin de divertissement et je l'ai trouvé en toi, rien de tout ça n' était vrai .

Surtout ne me cherche pas car je ne pourrais jamais être avec une fille comme toi .

Adieu

van "

l' anthémis cette fleur qui confirmait vraiment notre rupture et m' annonçait ces adieux était la dernière chose que j' avais reçu de lui ce jour là

Trois ans que j'ai fait ta rencontre lors d'un printemps ensoleillé et radieux, je me rappelle ça tout de suite collé entre nous

Souvenir

" je marchais tranquillement dans la rue en compagnie de ma meilleure amie Luni perdu dans une conversation endiablée lorsque je percute quelque chose ou plutôt quelqu'un , et quand j' avais levé la tête vers son visage «oh mon dieu » fut ma première pensée à ce moment là. Lorsque j' avais son sourire à cet instant les jeux étaient fais j' étais amoureuse à cette réalisation des rougeurs prirent place sur mes joues , décidant donc de m' éloigner de lui en murmurant des excuses le posé sur mes pieds comme un enfant qui a fait une bêtise. Quelques minutes après une voix douce et chaleureuse résonna dans l' air

« oh c'est pas grave cela nous arrive à tous de se laisser emporter par quelque chose au point de percuter une personne sans le vouloir »

«Oh !... D' accord merci » fut les seuls mots qui pur sortir de ma bouche voyant mes réactions depuis le début luni décida d' intervenir

«et si tu venais avec nous au café de vanille elle fait les meilleures pâtisseries de la ville et son thé est délicieux, le tout ensemble est un vrai régal »dit en arborant un très beau et grand sourire

«Non, merci mais je ne veux pas vous déranger »répondu t' il immédiatement

« tu ne dérange absolument pas et en plus c'est pour se faire pardonner de cet incident, n' est pas mon petit coeur Vesta » termine t' elle en me regardant . Cette fille je l' adore

« ou- Oui elle a raison cela ne nous dérange pas du tout et en plus nous insistons »dis je avec un petit sourire

«Dans ce cas j' accepte, mais par contre mon ami vient avec nous » après qu' il est fini sa phrase que nous hochons la tête en affichant un gigantesque sourire avant de reprendre la route tous les quatre .

Après quelques minutes de marche nous sommes arrivés au café et vanille nous avait donné une table pour quatre et pris nos commandes ."

Après cela de nombreuses autres sortie de ce genre avait survis, pendant les quels j' avais appris à le connaître. Il m' avais dit qu' il aimait les sports extrêmes, l' art en tout genre, que ses Saisons favorites était l' hiver ; l' été et le printemps et surtout qu' il adorait les fleurs et leur langage. À peu près un mois il m' avais demandé d' être sa copine en me donnant un phlox blanc

Phlox blanc permettant de se déclarer à sa bien aimée ce qui m' avais très heureuse

bien évidemment j' avais accepté, tout se passait bien. beaucoup d' événements étaient survenus comme: le départ de luni pour un autre pays ; de nouvelles fleurs dans le jardin ; les examens ; les petites disputes ; l' été ; les grands bains de soleil ; la fête de Noël ; le nouvel an ;la pâque ; les soirées au clair de lune et aussi la scène de jalousie dans le super marché ,oui la scène de jalousie tout simplement parce qu' un gar m'a offerte de jolies boucles d'oreilles en me souriant de toutes ces dents et avait réglé ma facture. Sur le coup il n' avait rien dit mais avait foncé les sourcils en me trainant à sa Suite jusqu'à mon appartement ne disant toujours rien. C' est seulement Lorsqu'il se dirigea vers les roses jaunes que je compris ce qui se passait et avais essayé de l' expliquer la situation, s' entêtant à pas comprendre il avait continué de Boudé, tout ceci en neuf mois.

Exprime une tendresse infini mais aussi une jalousie intense

Puis subitement tout c' était passé si vite : la rupture ; la mort de luni et ses parents ; la mort de mon enfant ; les découvertes et la venue de cette autre femme tout cela me détruisant un peu plus chaque jour, chaque mois, chaque année et chaque printemps.

Sept mois après notre rupture j' avais appris que luni et ses parents étaient mort lors de leur retour à Paris cela m'avait été révélée par une amie éloignée de la famille. Moi recevant la Nouvelle choquante alors que j' étais aux escaliers, je m'en étais évanouie résultat je m' étais retrouvée à la dernière marche de l' escalier inconsciente. À mon réveil je me trouvais à l' hôpital avec cette dame près de moi affichant une mine triste et désolé je me demandais bien pourquoi elle faisait cette tête, dès que je l' avais su la douleur que je ressentais au ventre était très insignifiante comparé à celle de mon coeur.

Souvenir

" après mon réveil le docteur était venu

«Bonsoir mademoiselle comment vous sentez vous ? »

«comme ci un broyeur m' est passé dessus et j' ai atrocement mal au ventre »

«C' est normal après votre chute vous avez passé une semaine dans le coma et dès votre arrivée nous avons été obligé de vous faire une césarienne pour retirer le bébé qui malheureusement n' a pas survécu désolé »

«le... bébé ? »fus le seul mot que mes lèvres étaient capables de prononcer. Le docteur me jaugea un instant du regard avant de répondre

« Oui, le bébé vous n' étiez pas au courant ? »

« non » répondis je avec quelques larmes coulants le long de mes joues

« vous en étiez à votre septième mois » reprit il la voix peinée " si j' avais eu besoin d' une fleur pour exprimer ce que je ressentais celle ci aurait été parfaite.

Ancolie traduisant le chagrin ; la folie

C' était dans ce genre de situation qu' il m' arrivait de penser à Robert le papa de luni et à ce qu' il m' aurait dit « Pleur ma chérie cela te fera du bien je sais que les larmes qui coulent sont amère mais celles qui ne coulent pas le sont encore plus, et Ce selon l' intensité de ta douleur », à ce souvenir je fondus en sanglots. Il avait raison,car la perte de ce cadeau dont tu m' avais fait mais aussi m' avoir fait aimer mais aussi détester le printemps par ton départ était trop. Après quelques jours, j' eus l'autorisation de sortir et de rentrer chez moi.

Un an après cet incident, j' étais assise dans mon salon à regarder mon jardin par la baie vitrée et à ruminer mes sombres pensées dont pour me changer les idées je prends mon téléphone et vais sur les réseaux sociaux. Après un trentaine de minutes à faire défiler les publications je tombe sur une qui me brise un peu plus le coeur c' est une photo de LUI avec une femme accrochée à son bras donc il est écrit : " Monsieur Summers Léon épousera Smith Julie dans un mois, nous les souhaitons tout le bonheur du monde " suivie d' une photo du couple

là le choque total, je refus défiler rapidement les publications jusqu'à tomber sur une autre d' eux guidé par la curiosité j' appuya dessus ,ils embrassaient langoureusement et les gens trouvaient qu' ils faisaient un joli couple ce qui était ridicule ensemble ils n' avaient rien de beau à part leur Physique. Après cette réflexion j' éteins mon téléphone et m' allonge sur le sol face au jardin en cet instant précis j' aimais encore plus ce tableau de désespoir cela me représentait si bien. une semaine après avoir vu ces photos j' avais reçu la visite de cette Julie, elle était venue me parler

Souvenir

" « bonjour êtes vous demoiselle Vesta ? »

« oui et vous vous êtes ? »

« Julie Smith enchantée »

« vous voulez ? »

« te parler »

« non »

« c' est important et j' insiste » dit elle en entrant dans MA maison non mais elle se prend pour qui, je soupire et ferme ma porte en allant m' asseoir sur le grand canapé pour la regarder

« ne me proposez vous rien à boire, même pas de l' eau »

« si tu as Soif , tu sors t' acheter une boisson »

« pourquoi êtes-vous si désagréable ? »

« peut être parce que je ne supporte pas les intrus, sinon si tu as rien à me dire... »

« il suffit vu que tu es pressée commençons tout d' abord je sais qui tu es pour Léon sache qu' il n'a pas eu le choix nous sommes destiné à être en ensemble depuis notre naissance il n'a jamais connu d' autres femmes en dehors de toi et moi et ne savait pas que cela te blessera , mais il te faudrait reconnaître que tu n'es pas faite pour lui ,vous n' êtes pas de la même classe et du même monde alors que moi j'ai tout ce qui faut pour ne pas être une distraction, oui c'est ça c'est tout ce que tu étais et rien que pour le faite d'avoir posé sur lui ton regard je suis heureuse de ton état pitoyable, je suis heureuse pour lui perte de ton enfant, heureuse pour tous les malheurs qui te sont tombés dessus. Oui je sais tout je t'es suivi. Sache également que tu ne le reverra plus jamais et j' y veillerai. En passant tiens ceci tu es notre invité d' honneur »fit elle en me tendant un carton d' invitation que je saisis avec brutalité et de la déchiqueté avant de me diriger vers la porte, l' ouvrir et tourna mon regard vers elle qui me regardait avec interrogation

« dehors, MA maison n'est pas pour les pétasses aux belles gueules et au visage d' ange » elle se leva, s'avança et se stoppa devant moi

« même sans invitation tu es la bienvenue » fit elle avec un petit sourire avant de s'en aller. "

Après cela n'eus plus de nouvelles d'eux, du moins je me suis efforcée à ne plus avoir de leurs nouvelles jusqu'à présent.

Et voilà maintenant trois années, trois printemps que je souffre, il est temps que ça cesse, que ça prenne fin et pour ça rien de mieux que la DAPHNÉS associée à l' hétéroside

Fleur toxique ( poison)

après avoir vidé le verre et étalée sur le sol, les muscles cardiaques se contractant, la respiration diminuant, je revois enfin la beauté du printemps. La belle mélodie des oiseaux, la douce chaleur, le beau ciel bleu à l'horizon et les belles couleurs de mon jardin se dévoilant sous mes yeux, pour une fois ce tableau transmet de l'espoir. Peu à peu fermant les yeux me laissant entraîner lentement et sûrement dans les ténèbres et le néant absolue .

Enfin c'est fini.