Annabelle n'a pas eu la meilleure des vies, vivant avec sa famille adoptive violente , qui la traitait plus comme une esclave que comme quelqu'un ne le faites pas il il fallait s'occuper . Un jour, elle trouve enfin le courage de s'Ă©chapper et court pour sauver sa vie, mais lorsqu'elle traverse le territoire du Croissant de Lune et rencontre Alpha Jax , sa vie va complĂštement basculer . Des secrets seront rĂ©vĂ©lĂ©s , non seulement sur elle-mĂȘme , mais aussi sur ce qui est arrivĂ© Ă ses parents disparus il y a toutes ces annĂ©es .
Le point de vue d'Annabelle
Je n'Ă©tais pas Ă©tranger Ă la douleur. En fait, je pouvais Ă peine me souvenir d'un moment oĂč je n'Ă©tais pas dans une forme d'agonie, qu'elle soit Ă©motionnelle ou physique, j'avais tout affrontĂ©. Parfois, je le saluais Ă bras ouverts juste pour pouvoir ressentir quelque chose dans cette maison des horreurs que j'appelais ma maison.
Ma premiĂšre vĂ©ritable expĂ©rience d'angoisse atroce a eu lieu lorsqu'un inconnu, vĂȘtu d'un uniforme de policier, s'est prĂ©sentĂ© devant ma porte, les sourcils froncĂ©s et une expression pincĂ©e sur son visage effrayĂ©. Il avait dĂ©clarĂ© que ma maman et mon papa ne rentraient jamais Ă la maison aprĂšs ĂȘtre sortis lors d'un de leurs rendez-vous. Je me souviens avoir demandĂ© Ă personne aprĂšs personne ce qui leur Ă©tait arrivĂ©, Ă tous ceux que je pouvais trouver dans la rue, mais personne ne semblait avoir de rĂ©ponse Ă me donner, ils passaient juste devant moi comme si j'Ă©tais un fantĂŽme et ils pouvaient voir Ă travers moi.
MĂȘme Ă l'Ăąge de sept ans, je pouvais dire que ce n'Ă©tait pas bien, que les amis de mes parents ne les cherchaient pas et ne voulaient pas me parler, sans la moindre explication. J'avais toujours pensĂ© que mes parents Ă©taient trĂšs apprĂ©ciĂ©s dans notre petite communautĂ©, si l'on en juge par le nombre de personnes qui semblaient toujours venir nous rendre visite chez nous. J'Ă©tais si jeune au moment de leur disparition et depuis, j'Ă©tais seul.
Je ne me souvenais pas beaucoup de mes parents, mon souvenir d'eux ayant été effacé au fil des années de chagrin et de misÚre qui ont tourmenté ma vie. J'avais réussi à me raccrocher à quelques souvenirs fades, des choses qui me faisaient sourire alors que je ne pensais pas pouvoir revoir la lumiÚre du bonheur.
Je me souviens que mon pĂšre Ă©tait un homme honnĂȘte et gentil, tant envers sa famille qu'envers les gens qui semblaient nous entourer, et son sourire Ă©tait si contagieux qu'il pouvait Ă©gayer n'importe quelle piĂšce dans laquelle il entrait avec juste un Ă©clair de ses dents blanches nacrĂ©es.
Ma mÚre était une personne généreuse et libre d'esprit, elle aimait tous ceux qui entraient dans sa vie et prenait toujours du temps pour tous ceux qui avaient besoin d'elle, qu'ils soient grands ou petits, cela n'avait pas d'importance. Ses yeux bleu vif étaient quelque chose que tout le monde commentait, comme s'ils détenaient un secret, un secret qui changerait un jour la façon dont nous percevions tous le monde et tout ce qu'il contient. Ils scintillaient dans la lumiÚre comme des pierres précieuses rares, et je me suis toujours demandé si je deviendrais un jour comme elle et apprendrais les secrets qui les rendaient si brillants.
La chose qui est toujours restĂ©e claire dans mon esprit Ă son sujet Ă©tait son collier. J'en avais Ă©tĂ© fascinĂ©. C'Ă©tait une piĂšce qu'elle portait religieusement, peu importe ce qu'elle portait ou ce que nous finissions par faire. J'aurais jurĂ© que la piĂšce avait mĂȘme brillĂ© Ă l'occasion, mais je savais maintenant que c'Ă©tait juste mon esprit d'enfant qui voyait quelque chose qui n'Ă©tait pas lĂ .
C'Ă©tait comme si ça m'appelait, quand mĂȘme l'image des visages de mes parents ressemblait plus Ă une aquarelle qu'Ă une photographie, ce collier restait toujours le mĂȘme. Chaque torsion du fil et chaque point de couleur sur la pierre prĂ©cieuse Ă©tait aussi net dans mon cerveau que si je le regardais droit dans les yeux.
Ce n'Ă©tait qu'un simple bijou , une petite pierre nacrĂ©e qui brillait en bleu, en or et en blanc sous certaines lumiĂšres lorsque vous la tordiez du bout des doigts. La pierre se trouvait dans un cercle de fil de cuivre, un arbre complexe fait du mĂȘme fil de cuivre tissĂ© sur le dessus de la pierre, comme si c'Ă©tait la lune Ă minuit et qui regardait Ă travers les branches de l'arbre de cuivre sans feuilles. Elle avait toujours dit qu'elle contenait un petit morceau de magie au centre de cette pierre et qu'un jour, la magie m'appartiendrait, quand je serais prĂȘte. J'avais Ă©tĂ© tellement excitĂ© Ă l'Ă©poque, l'idĂ©e de possĂ©der un morceau de magie, presque trop pour mon esprit d'enfant Ă comprendre.
Cependant, avancez douze ans dans le futur et je savais différemment. La magie n'existait pas.
Ma famille heureuse n'avait pas durĂ© trĂšs longtemps et je vivais dĂ©sormais dans une famille adoptive et violente. Ils vivent de l'autre cĂŽtĂ© de la ville, loin de mon ancienne maison, et ont toujours aimĂ© me rappeler que je comptais si peu pour la ville et mes amis que tout le monde m'avait joyeusement oubliĂ© en un clin d'Ćil.
Peu de temps aprÚs la disparition de mes parents, j'ai été retiré de la maison de mon enfance, le bùtiment étant rapidement démoli, ne laissant aucune trace de mes parents et de la vie merveilleuse que nous avions vécue ensemble. Lorsque j'ai appris la démolition, j'ai pleuré pendant des heures, pleurant la perte des objets ménagers qui avaient été détruits à l'intérieur et des souvenirs qu'ils contenaient. Le sentiment de chagrin a cependant été rapidement chassé de moi, mon pÚre adoptif soulignant toujours qu '« il n'y avait jamais de moment pour faire son deuil quand il y avait tant de travail à faire ».
"OĂč est mon costume ?! Il aurait dĂ©jĂ dĂ» ĂȘtre lavĂ©, repassĂ© et accrochĂ© maintenant !" Mon pĂšre adoptif, Tony, m'a criĂ© dessus alors qu'il s'avançait, entrant rapidement dans mon espace personnel alors que je laissais tomber les produits de nettoyage de mes doigts, effrayĂ©. Avant que je puisse lui expliquer que j'avais dĂ©jĂ accompli la tĂąche qu'il m'avait demandĂ© et qu'en fait, il ne cherchait que la mauvaise partie de sa garde-robe, il m'avait giflĂ©.
Je suis tombé au sol à cause de la force et j'ai bercé ma joue gauche brûlante avec une main libre, sentant les signes révélateurs de chaleur et de picotements que ma peau omis déjà , m'avertissant de l'inévitable bleu qui allait survenir. "Je l'ai fait, Monsieur", bégayai-je, le regrettant instantanément lorsque je vis la rage dans le blanc de ses yeux sous mes cils.
"Est-ce que tu me traites de menteur ?" Siffla-t-il en se penchant lĂ©gĂšrement, m'intimidant par la diffĂ©rence de hauteur drastique qu'il y avait entre nous. Il Ă©tait si proche que je pouvais sentir son cafĂ© du matin qui Ă©tait encore fort dans son haleine. J'ai levĂ© les yeux d'oĂč j'Ă©tais sur le sol, la main toujours sur ma joue, pour voir son visage dĂ©formĂ© par la colĂšre. Il avait un sourcil levĂ© et les bras croisĂ©s sur sa poitrine, avec une expression comme pour dire qu'il ne pouvait mĂȘme pas croire que je l'interrogeais. Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne pouvais pas non plus y croire, je ne me souvenais mĂȘme pas de la derniĂšre fois oĂč je lui avais dit quelque chose qui n'Ă©tait pas « oui monsieur, bien sĂ»r monsieur » .
J'ai jurĂ© dans ma tĂȘte, sachant qu'il ne fallait jamais remettre en question ce que la famille avait jamais dit, cela me causait presque toujours des ennuis. Peu importe que j'aie raison ou non, ils n'aimaient jamais qu'on les interroge. "N-non monsieur... dĂ©solĂ© monsieur," marmonnai-je en me levant du sol pour retrouver son costume manquant. Cependant, alors que je me relevais, il m'a donnĂ© un coup de pied dans les jambes et, comme une de mes mains tenait toujours ma joue brĂ»lante, espĂ©rant que cela soulagerait la douleur d'une maniĂšre ou d'une autre, je n'ai pas eu assez de temps pour rattraper mon retard. automne. Avant que je puisse cligner des yeux, mon front est entrĂ© en contact avec le mur en face de moi, me laissant avec un violent mal de tĂȘte et un bleu encore plus grave. Heureusement, le coup s'Ă©tait produit de l'autre cĂŽtĂ© de mon visage, donc au moins mon cĂŽtĂ© gauche n'avait pas Ă subir un double coup.
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