ELLE LUI A SAUVĂ LA VIE. IL NE LA LAISSERA JAMAIS PARTIR... HAYLEY FUIT UN HARCELEUR DĂTERMINĂ Ă LUI FAIRE PAYER. LORSQU'ELLE SAUVE LA VIE DE L'ALPHA LOCAL, RĂVĂLANT AINSI SON NOUVEL EMPLACEMENT, COOPER DĂCIDE QU'IL DOIT LA FAIRE SIENNE. A LUI DE POSSĂDER, Ă LUI D'AIMER, Ă LUI DE PROTĂGER. IL A ATTENDU LONGTEMPS POUR TROUVER SA COMPAGNIE. IL NE VA PAS LA LAISSER PARTIR. ELLE A RISQUĂ SA COUVERTURE ET SA VIE POUR LE SAUVER. IL EST PRĂT Ă TOUT POUR ASSURER SA SĂCURITĂ. HAYLEY SERA-T-ELLE CAPABLE D'ACCEPTER CE TOUT NOUVEAU MONDE DE MĂTAMORPHES, DE MEUTES ET DE COMPAGNONS DE LOUPS DONT ELLE IGNORERAIT L'EXISTENCE, OU SON PASSĂ LA RATTRAPERA-T-IL ET GĂCHERA-T-IL TOUT ? IL S'AGIT DU TOME 1 DE LA SĂRIE ROMANTIQUE DE LOUPS-GAROUS PARANORMAUX, TORRIDE ET TORRIDE, LES SHIFTERS OF GREY RIDGE. LISEZ CECI SI VOUS AIMEZ LES MĂTAMORPHES LOUPS, L'AMOUR INSTA, LES COMPAGNONS PRĂVUS, IL TOMBE EN PREMIER, LES HĂROS DOMINANTS PROTECTEURS ET UNE FEMME PRINCIPALE QUI PEUT PRENDRE SOIN D'ELLE-MĂME. LES ONT PERSONNAGES ENTRE VINGT ET TRENTE ANS. HEUREUX POUR TOUJOURS, SANS INTIMIDATION NI TRICHERIE
HAYLEY
Le dĂ©rapage assourdissant des pneus sur l'asphalte brise le calme paisible de l'air matinal. Que diable? Surpris, je regarde d'oĂč vient le bruit. Une camionnette gris foncĂ© dĂ©vale la route de maniĂšre incontrĂŽlable, se dirigeant vers un petit garçon vĂȘtu d'un manteau bleu vif, paralysĂ© au milieu de la route. Les yeux Ă©carquillĂ©s, son visage juvĂ©nile figĂ© sous le choc. Mon cĆur fait un bond dans ma bouche et je fais un pas vers lui, sachant dĂ©jĂ que je suis trop loin pour l'aider. Du coin de l'Ćil, je vois un mouvement flou alors qu'un homme se lance sur la route.
En une fraction de seconde, il pousse le garçon Ă l'Ă©cart, lui sauvant la vie. Mais juste au moment oĂč il se lĂšve pour s'Ă©carter, la camionnette lui rentre dedans avec un bruit sourd et son corps s'envole dans les airs sous la force de l'impact. Mon estomac se noue Ă cette vue. Je suis figĂ© sur place, horrifiĂ© par la scĂšne qui se dĂ©roule devant moi.
Le bruit des cris remplit l'air et me sort de ma stupeur. La mĂšre du petit garçon court Ă ses cĂŽtĂ©s et s'effondre Ă genoux Ă cĂŽtĂ© de lui, en sanglotant, tenant doucement ses joues rondes et potelĂ©es entre ses deux mains tout en vĂ©rifiant son corps pour dĂ©celer des blessures. Il est dĂ©jĂ assis, et mĂȘme s'il pleure et se tient la jambe, au moins il ne semble pas ĂȘtre trop gravement blessĂ©. Le conducteur de la camionnette sort de derriĂšre l'airbag dĂ©ployĂ© avec un grand gĂ©missement avant de s'effondrer sur ses mains et ses genoux, du sang rouge vif coulant sur le cĂŽtĂ© de son visage depuis une entaille au-dessus de son front.
Mes pieds bougent dans la direction oĂč le corps de l'homme a atterri, redoutant ce que je pourrais trouver en l'atteignant. Je sprinte sur le bord de l'herbe au bord de la route et dĂ©vale la pente raide presque sur le dos. Utiliser mes mains pour garder mon Ă©quilibre pendant que mes pieds glissent et glissent sur les rochers meubles.
Alors que j'atteins la section de gravier au fond, je me redresse et regarde autour de moi, cherchant oĂč il a atterri. OĂč diable est-il? Je dois le trouver. Je prends encore un moment, puis je le vois et mon sang se glace. Non! Il flotte face contre terre au milieu de l'eau, les bras Ă©cartĂ©s, se balançant dans le courant lent.
Merde, merde, merde.
Il ne bouge pas et est clairement inconscient, voire déjà mort.
Ne pense pas comme ça.
J'enlĂšve mes chaussures de course, j'enlĂšve mon sweat Ă capuche et mon t-shirt et je me lance dans l'eau glacĂ©e avec juste mon short de course et mon soutien-gorge de sport. C'est une belle journĂ©e de printemps ensoleillĂ©e, avec un ciel bleu clair, mais l'eau est encore trĂšs froide. Je plonge dans la riviĂšre sombre et halete lorsque mes poumons se contractent, refusant de fonctionner normalement. Je me bats pour garder ma respiration mĂȘme lorsque je nage dehors. En l'atteignant, j'attrape ses larges Ă©paules et je le fais rouler le plus rapidement possible pour sortir sa bouche et son nez de l'eau.
Penchant sa tĂȘte en arriĂšre, j'enroule mon bras sous son menton et je nage vers le lit de la riviĂšre. La riviĂšre coule en sens inverse et je lutte contre le courant. C'est Ă©puisant. Je suis haletant au moment oĂč j'atteins le bord. Il est mouillĂ© et sa peau est glissante, je dois donc l'attraper sous les aisselles pour bien le tenir. Je plante mes pieds dans la boue pour le traĂźner sur la berge, utilisant toute la force qui me reste pour le hisser sur la terre ferme.
Il est grand et bien bĂąti, comparĂ© Ă ma silhouette lĂ©gĂšre et Ă ma taille plus courte, et je ne pourrai pas le dĂ©placer plus loin par moi-mĂȘme. Ce n'est pas une bonne idĂ©e de toute façon, avec des blessures potentielles Ă la colonne vertĂ©brale dont il faut s'inquiĂ©ter. Je m'agenouille Ă cĂŽtĂ© de lui, les cailloux s'enfonçant dans ma peau nue, mais je ne les remarque presque pas. Je suis devenu tellement engourdi Ă cause de l'eau froide. Quelques passants regardent, horrifiĂ©s, du haut de la berge, mais personne ne descend pour m'aider, pensant peut-ĂȘtre qu'il est dĂ©jĂ mort.
Je ne peux pas abandonner. Je dois au moins essayer.
En appuyant un doigt sur son cou sous sa mùchoire rasée de prÚs, je vérifie son pouls, mais je ne le trouve pas. Je pose ma joue contre sa bouche pour sentir si de l'air passe entre ses lÚvres ou son nez. Encore rien. En me balançant sur mes talons, je me concentre sur sa large poitrine, mais je ne vois aucun mouvement indiquant qu'il respire toujours.
Je grimace devant les vilaines coupures sur son front, sa joue droite et sa mĂąchoire. Son nez semble cassĂ©, Ă en juger par l'angle tordu, et du sang coule sur le cĂŽtĂ© de son visage dans ses cheveux noirs et mouillĂ©s. Un examen plus approfondi confirme qu'il souffre de blessures graves. Son avant-bras gauche est pliĂ© selon un angle Ă©trange et son Ă©paule du mĂȘme cĂŽtĂ© semble ĂȘtre luxĂ©e, peut-ĂȘtre Ă©galement cassĂ©e au niveau de la clavicule.
D'aprÚs ce que je peux voir de l'extérieur.
Cela semble trop cruel pour lui de mourir aprÚs avoir commis un tel acte de bravoure, mais toute autre issue semble irréaliste à le voir maintenant, pùle et immobile.
Je secoue la tĂȘte et me recentre, remerciant les dieux pour la formation obligatoire en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©. S'il n'est pas dĂ©jĂ mort, il le sera bientĂŽt. Mes membres sont fatiguĂ©s et lourds Ă force de le traĂźner Ă terre. Quoi qu'il en soit, je commence la RCR. Je prie pour que les sirĂšnes qui approchent arrivent ici le plus tĂŽt possible. J'ai conscience que quelqu'un s'agenouille dans la boue Ă cĂŽtĂ© de moi et saisit l'homme par les Ă©paules pendant que je continue les compressions.
"Tonnelier! Bon sang, ça ne peut pas arriver », crie l'homme Ă cĂŽtĂ© de moi en se penchant pour prendre Ă nouveau son pouls. Sans avertissement, Cooper sursaute et tousse violemment, s'Ă©touffant et ayant des haut-le-cĆur alors que son corps expulse l'eau de ses poumons. Des larmes de soulagement me piquent les yeux alors que j'incline ses larges Ă©paules pour permettre Ă l'eau de s'Ă©couler entre ses lĂšvres presque bleues et dans la terre.
"C'est bon, tout ira bien," je lui murmure à l'oreille avec autant de conviction que possible. En lissant les cheveux de ses beaux yeux marron foncé, je les regarde s'ouvrir et il regarde lentement autour de lui. J'entends le bruit d'une civiÚre qu'on transporte sur la berge et les ambulanciers nous entourent, s'accroupissant à cÎté de lui pour prendre le relais.
J'essaie de me relever pour leur laisser plus d'espace, mais mes jambes refusent de me soutenir et je tombe sur les fesses sur le sol dur. Des mains fortes passent sous mes aisselles par derriĂšre et me tirent vers le haut, me tirant en arriĂšre de quelques pas pour que je sois Ă l'Ă©cart.
« Merci », je marmonne en regardant mon assistant par-dessus mon Ă©paule, mais il ne me regarde mĂȘme pas. Il regarde fixement l'homme au sol et le connaĂźt bien, Ă en juger par l'expression de son visage. Ă en juger par son expression, il semble bien le connaĂźtre. Repoussant brutalement ses cheveux blonds jusqu'Ă la mĂąchoire d'une main, il retient ses larmes et jure dans sa barbe que c'est un appel Ă©vitĂ© de justesse.
Je ne suis pas aussi optimiste que son ami soit encore tiré d'affaire, alors je ne dis rien. Une fois que mes jambes en gelée fonctionnent à nouveau et peuvent me tenir debout toutes seules, je m'éloigne, j'enroule mes bras autour de moi et je regarde pendant qu'ils chargent Cooper sur un panneau pour le ramener sur la colline.
La montée d'adrénaline initiale est passée et mon corps frissonne tandis que le froid qui s'infiltre dans mes os s'enregistre enfin dans mon cerveau.
Mes jambes cĂšdent Ă nouveau, mais l'homme derriĂšre moi me rattrape avant que je ne touche le sol. Il me tourne pour lui faire face, me tenant fermement par les Ă©paules, et je regarde bĂȘtement la paire d'yeux bleus la plus brillante que j'ai jamais vue. Il se penche jusqu'Ă ce que nous soyons face Ă face et me regarde avec inquiĂ©tude alors que mes dents claquent, avant de me regarder lentement de haut en bas, prenant en compte mes cheveux mouillĂ©s et mon manque de vĂȘtements.
"Ătes-vous ok? Putain, tu es gelĂ© ! Tu as besoin de t'Ă©chauffer... Comment t'appelles-tu, chĂ©rie ? Il me regarde, s'attendant peut-ĂȘtre Ă ce que je bouge ou que je formule une rĂ©ponse, mais je n'arrive pas Ă faire sortir un mot Ă travers le brouillard dans mon esprit, alors je continue simplement Ă le regarder, muet. Je n'acquiesce mĂȘme pas.
Il fronce les sourcils avant de me prendre dans ses bras. Ma tĂȘte roule en arriĂšre pour reposer sur son Ă©paule et je m'effondre dans ses bras comme une poupĂ©e de chiffon Ă moitiĂ© gelĂ©e, toute mon Ă©nergie dĂ©pensĂ©e. Il ajuste ma position et me tient fermement contre sa solide poitrine avant de se retourner pour me porter sur la colline derriĂšre la civiĂšre. Un grondement profond nous parvient, ressemblant presque Ă un grognement, et il relĂšve rapidement la tĂȘte pour regarder son ami, avant de me regarder avec une expression curieuse sur le visage. AprĂšs m'avoir dĂ©posĂ© avec prĂ©caution sur une civiĂšre d'attente garĂ©e derriĂšre l'une des portes ouvertes de l'ambulance, il prend mon visage dans ses deux mains et se penche plus prĂšs. Ses yeux bleus sont fascinants et une mĂšche de ses cheveux blonds en dĂ©sordre tombe sur son visage.
« Cooper serait mort sans toi. Je n'ai pas de mots." Il secoue la tĂȘte avant de croiser Ă nouveau mon regard. "Merci." Je lui prends la main et la serre rapidement.
"Est-ce qu'il va s'en sortir ?" Je parviens à demander alors que je suis attaché et chargé à l'arriÚre de l'ambulance.
"Tout ira bien", me rassure-t-il, me faisant un petit clin d'Ćil avant d'acquiescer une fois, de sprinter vers l'arriĂšre de l'autre ambulance oĂč se trouve Cooper et de sauter Ă cĂŽtĂ© de lui avant que les portes ne se ferment. Il y a une foule rassemblĂ©e maintenant, attirĂ©e par les lumiĂšres clignotantes rouges et bleues, tous serrĂ©s autour avec des visages inquiets et parlant Ă voix basse.
VoilĂ pour faire profil bas et Ă©viter tout drame.
Tout ce travail pour trouver un endroit oĂč me cacher et construire une nouvelle vie, et quelque chose me dit que j'ai tout gĂąchĂ©. Je ferme les yeux et, malgrĂ© le fait que l'ambulancier Ă cĂŽtĂ© de moi me demande de rester Ă©veillĂ©, je me sens sombrer dans le sommeil alors que la sirĂšne s'allume et que l'ambulance s'Ă©loigne.
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