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Dieynaba Diallo
4.8
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Chapitres

Avant j'Ă©tais quelqu'un de bien, je n'avais pas besoin de m'offrir aux hommes pour m'en sortir financiĂšrement. J'ai bafouĂ© mes principes au prix d'un avenir incertain. J'ai une histoire peu commune Ă  vous raconter et ça a commencĂ© mĂȘme le jour oĂč ça s'est terminĂ©.

Chapitre 1 Prologue

Ça y est c'est le Jour-J, je me sens prĂȘte Ă  aller de l'avant et oublier le passĂ©. On n'y est. Nous voilĂ  rĂ©uni sur ces lieux , je peux plus faire marche arriĂšre.

- Monsieur , Pape Sidy Fall souhaitez vous prendre pour épouse , mademoiselle Diéynaba Diallo ?

- Oui ,Je le veux plus que tout au monde. Il a dit oui , on va enfin pouvoir ĂȘtre ensemble.

- Et vous , Mademoiselle Diéynaba Diallo , souhaitez vous prendre pour époux , monsieur Fall ici présent? Tous les regards étaient braqués sur moi.

Ça J'hĂ©site , je sais plus. Pape MĂ©rite -t- il la femme que je suis ? Et S'il dĂ©couvre que je suis Ă  l'origine de ses malheurs ? Seigneur aidez moi je vous en supplie. Quoiqu'il en soit je me dois jouer le jeu , jusque lĂ  je suis restĂ© une victime.

- Oui j'accepte. Ça y est je l'ai dis. Bientît je serai officiellement madame Fall. - Par les pouvoirs....

- Stop , arrĂȘtez ce mariage , interviens ma belle mĂšre qui revenait de voyage. Elle ? Mon Dieu , Qu'as -t- elle prĂ©vu pour empĂȘcher ce mariage ? Qu'elle le veuille ou non je serai sa belle fille - Ce Mariage ne peut avoir lieu ! Cette fille...oui elle c'est elle..c'est elle qui est Ă  l'origine de tous nos malheurs ? Elle leur a montrĂ© la photo que je craignais le plus , ça y est je suis cuits.

1 , 2 , 3___ On me poursuivait . Mes belles soeurs qui aprĂšs avoir dĂ©chirer ma robe , me lançait des pierres de partout. J'Ă©tais bien assez coupable pour me retourner et demander de l'aide Ă  mes parents. Si la honte pouvait tuer ! Ça y est ils ont su ce qui s'est passĂ©. J'avais des bleus partout , ma robe Ă©tait tachĂ© de sang. Partout oĂč je passai , les gens me regardait , d'autres m'Ă©vitaient et les plus informĂ©s eu n'hĂ©sitait pas Ă  me lancer des «Tiaga bi» J'avais rĂ©ussi Ă  leur Ă©chappĂ© , mais plus pour longtemps.

- Aidez moi je vous en supplie halai je , une voiture qui passait dans les environs. Le chauffeur avait l'air trÚs aimable , d'un signe de main il m'a invité à monter. Les vitré était teinté et j'arrivai pas à voir un peu plus clair. J'hésitai avant de voir de loin mes belles soeurs trÚs remontées. Le chauffeur a démarré , et m'a fait sortir de ce pétrin.

- Merci, Dieu vous le rendra , le remerciai je sans pour autant le regarder.

- Dieu ? Hum , le connaissez vous au moins ? Oh mon Dieu , cette voix. Il ne peut pas me faire ça. Pape , ça peut pas ĂȘtre lui ? Je me suis retournĂ© et je suis tombĂ© sur lui , Pape Sidy Fall , l'homme que je devais Ă©pouser.

- Pape attend je vais tout expliquer , c'est pas ce que tu crois. Il ne m'écoutais pas et accélérer. Il voulait se tuer. AprÚs tout c'est normal. Mais moi je voulais pas mourir , j'avais à laver mon honneur. Je parlais et il m'écoutais pas.

- Pape c'est vraiment ce que tu veux , te tuer et tuer par la mĂȘme occasion la femme que tu dis aimer. Au fond je sais qu'il y'a du bon en toi , laisse moi au moins t'expliquer.

-... Son silence me tuai petit Ă  petit. Il a fallu que j'arrĂȘte de le supplier pour qu'il arrĂȘte la voiture. Je me rendai pas compte qu'on Ă©tait sur une plage.

- descend , allez descend. Il me menaçait de descendre avec une arme. Mais qu'est qui lui prenait ?

- Marche et ferme ta gueule. J'ai obéis et je me suis mis sur un rochet comme il me l'a demandé. Pape était enragé , je le reconnaissez plus.

- Bb je vais tout expliquer , essayai je de le calmer.

- Tais toi et enlĂšve tes vĂȘtements. Je veux plus rien voir sur toi.

- Mais... À peine j'ai dis et il a tirĂ© prĂ©s du rocher oĂč je me tenais debout. Je dĂ©couvrais , une autre facette de lui. Il n'y avait personne pour m'aider. J'avais plus le choix , malgrĂ© le froid et la vue des gens je devais me soumettre Ă  sa volontĂ©. J'Ă©tais presque nue , en face d'un homme blessĂ© prĂȘt Ă  tirer sur moi.

- Que n'ai je pas fais pour toi?. Je suis allĂ© mĂȘme jusqu'Ă  tuer pour toi. Pourquoi Dieyna ? Pourquoi il a fallu que tu gĂąche ta vie , gĂąchant la mienne par la mĂȘme occasion ? Regarde toi , tu ne vaut plus rien. Aucun homme ne voudrait de toi , t'es sale , regarde toi , il ne te reste plus que ton corps comme ami.

- ArrĂȘte s'il te plaĂźt tu me fais mal. Je me sentai mal mais il disait vrai. Je valais plus rien. J'avais comme l'impression , qu'il allait me laisser. J'ai profitĂ© du moment qu'il regardait la mer , pour chercher Ă  m'approcher de lui. DĂ©jĂ  je n'avais qu'un voile pour me couvrir , la robe Ă©tait mouillĂ© par les vagues.

- Pape , écoute moi aux moins. Il avait lancé son arme , en mer.

- Maudit sois tu DiĂ©ynaba Diallo , maudit soit le jour oĂč je t'ai rencontrĂ©.

Ça avait Ă©tĂ© sa derniĂšre phrase. Il est partie et m'a laissĂ© toute seule. Mais pourquoi ? En quoi est ce un crime de vendre son corps pour payer ses Ă©tudes ? Si seulement l'honneur avait un sens dans ma vie. Une vie qui mĂ©riterait d'ĂȘtre racontĂ© , Je me nomme DiĂ©ynaba Diallo et j'Ă©tais une pute.

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 plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! Parce que mon cƓur est fragile. Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'ĂȘtre si durement traitĂ©e depuis l'enfance
 Je suis aussi atteinte d'une maladie chronique. Je ne peux en aucun cas m'agiter
 ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermĂ© dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la dĂ©faite contre ma sƓur cadette encore et encore
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