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LA FILLE DE MON BOSS

LA FILLE DE MON BOSS

Magique Plume

5.0
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43
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17
Chapitres

Richy et Merveillia, la fille de son patron, ont entamé une relation amoureuse, ce que le père de cette dernière n'a pas approuvé. Il décide alors de compliquer la vie de Richy.

Chapitre 1 O1

Je me présente en tant que Richy Mousse, un jeune homme de 23 ans, l'unique rejeton de mes géniteurs. Ma mère et mon père représentent ma seule source d'inspiration. En dépit de leur modeste condition, ils m'ont prodigué un soutien indéfectible jusqu'à l'obtention de ma licence. Je suis le fruit de plus d'une décennie d'attente, et désormais, en cette période délicate qui entrave notre épanouissement, je me trouve être le gardien exclusif de leur bien-être.

Mon père, suite à la perte de son emploi, a trouvé refuge dans une modeste occupation génératrice de maigres revenus. Quant à ma mère, elle s'enlise dans les préoccupations depuis que son petit commerce ne prospère plus. L'impératif qui m'incombe est de subvenir à leurs besoins, une charge qui s'avère plus prégnante que jamais.

Ils nourrissent l'espoir que je complète un cursus de master avant d'entamer ma quête professionnelle. Toutefois, ils ignorent que ma licence et mon acuité intellectuelle me permettraient de décrocher une position enviable pour assurer leur bien-être. Malgré les épreuves que je traverse, l'idée d'une relation amoureuse n'a jamais effleuré mon esprit.

Dès l'instant où j'ai obtenu ma licence en marketing et gestion, j'ai commencé à soumettre des candidatures auprès de certaines entreprises. Alors que je croyais endurer le summum de mes tourments, le véritable calvaire a débuté le jour où mes yeux se sont posés sur Merveillia, la ravissante fille de mon employeur. Elle rayonnait d'une beauté envoûtante et déployait une détermination impressionnante dans son travail au sein de l'entreprise paternelle. C'est ainsi que notre histoire d'amour a pris son envol.

Malheureusement, le père de Merveillia, également mon supérieur hiérarchique, a catégoriquement désapprouvé cette relation, donnant ainsi le coup d'envoi à une série de problèmes. Par ironie du sort, ce que je croyais être une démarche visant à alléger les souffrances de mes parents s'est mué en la source même de leurs tourments.

Ce jour-là, j'étais chez moi, tandis que ma mère s'attelait à écraser le piment, ajoutant ainsi une saveur exquise à la pâte qu'elle avait soigneusement préparée. Mon attention était entièrement captivée par mon téléphone portable, espérant recevoir un appel des entreprises où j'avais soumis mes demandes d'emploi.

Lorsque ma mère m'a apporté le repas, saturé de délicatesse, j'ai manifesté le désir de me laver les mains afin de savourer pleinement ce festin. C'est alors que mon téléphone a commencé à résonner...

D'un pas hâtif, je me suis dirigé vers mon téléphone. À ma grande surprise, c'était un numéro inconnu. J'ai décroché, découvrant qu'il s'agissait d'une des entreprises qui avait retenu mon attention. La voix au bout du fil m'a convié à me présenter dès le lendemain.

La nouvelle m'a rempli d'une joie profonde, ignorant encore si j'allais être sélectionné. La nuit qui a suivi, mes paupières n'ont pas connu le repos, l'impatience me poussant à attendre avec fébrilité l'aube, perçue comme une lueur d'espoir.

Le lendemain...

Dès l'aube, j'étais déjà paré pour me rendre au lieu du rendez-vous. Avant de prendre la route, ma mère avait formulé des prières empreintes d'une dévotion sincère. Éclatante de bonté, ma mère incarne l'essence même de tout ce qui compte pour moi, la seule femme présente en ces moments cruciaux.

Après avoir été enveloppé dans l'étreinte apaisante des prières maternelles, j'avais décidé de m'engager résolument sur la route, optant pour une marche à pied vers ma destination. Au moment de quitter le foyer, ma mère m'interpella.

Je me retournai pour accueillir ses paroles. Face à elle, elle me remit deux pièces de 100 francs. Bien que réticent à les accepter, elle persista avec une douceur inébranlable, et je fus contraint d'acquiescer.

Je cheminais jusqu'à un point où l'option d'un taxi moto se profilait avec les deux cents francs que ma mère avait généreusement offerts. Toutefois, après une rapide consultation de mon portable, constatant qu'il restait amplement de temps et conscient de la situation financière de mes parents, je décidai, par respect, de parcourir le reste du trajet à pied.

Devant l'alternative du confort motorisé, mes pas déterminés gravirent la distance qui me séparait de l'entreprise. Malgré la sueur perle à mon front, le soulagement fut de trouver un torchon à portée, un allié providentiel pour me débarrasser des marques de mon effort.

Enfin parvenu devant l'entreprise, je pénétrai, marquant mon entrée par la porte de l'accueil, en quête du directeur général, symbole d'une nouvelle étape dans cette journée empreinte de détermination.

Après une série de questions posées avec élégance par la dame à l'accueil, elle fit un geste discret en direction de la secrétaire, qui à son tour, m'invita. Ayant reçu l'instruction de me laisser monter la rejoindre, la dame à l'accueil me guida à travers un couloir où je découvris l'ascenseur. Avant même qu'elle ne termine sa phrase, j'ai interrompu poliment, lui demandant aimablement de m'accompagner.

Sans exagération, je n'avais jamais emprunté un ascenseur de ma vie, réservant cette expérience aux seules scènes cinématographiques. Prendre l'ascenseur seul pour la première fois m'était inconcevable.

La dame a dû solliciter l'assistance d'un agent de sécurité pour qu'il m'accompagne. Enfin à l'intérieur de l'ascenseur, l'agent de sécurité manœuvra habilement les boutons. Devant le bureau de la secrétaire, j'ai effectué une entrée digne après avoir discrètement frappé à la porte.

À l'intérieur du bureau, une belle demoiselle m'accueillait, vêtue avec élégance d'une mini-jupe. Les salutations échangées, nous avons entamé l'entretien. Après les échanges, elle m'a conduit devant le Directeur Général en personne.

Les discussions avec ce dernier furent enrichissantes, conduisant ainsi à l'obtention du poste. Selon les informations fournies, l'entreprise était composée de deux entités. La première, une société d'import-export dirigée par le patron lui-même, et la seconde, une entreprise spécialisée dans la publicité et la production de magazines, dirigée par la gracieuse *Merveillia*, la fille du patron.

Mon engagement s'est forgé sans connaître totalement ce qui m'attendait. La secrétaire du patron m'a présenté chaque membre de l'entreprise, à l'exception, de manière délicate, de la fille du patron, expliquant qu'elle était momentanément indisponible.

D'après les indications reçues de mon supérieur hiérarchique, j'étais sur le point de devenir l'assistant de sa fille. Celle-ci m'avait instruit de regagner mon domicile en me précisant que le début de mes fonctions serait dès le lendemain. Une satisfaction profonde emplissait mon être ce jour-là.

Au moment de quitter l'enceinte de l'entreprise, je me suis dirigé vers l'église pour exprimer ma gratitude envers le Tout-Puissant, emboîtant ainsi le pas à la foi héritée de ma mère. À la sortie de l'église, je me suis engagé sur le chemin de retour, mon enthousiasme m'accompagnant tout au long de la marche.

Mon contentement était tel que la sensation de faim avait déserté mes pensées. À mon arrivée chez moi, j'ai partagé la nouvelle avec mes parents, provoquant une joie particulièrement intense chez ma mère. Celle-ci a débuté par glorifier Dieu à travers des chants de louange et des larmes de bonheur.

Résidence du Boss...

Merveillia, la fille du patron, était présente dans le salon, en train de scruter certains documents. Elle était là lorsque son père fit son entrée.

- Bonsoir, ma princesse. Comment se déroule ta soirée ? Et ta santé ?

- Bonsoir, mon papa chéri. Tout va bien, et ma santé s'améliore de plus en plus. Et concernant le travail ?

- Tout va bien, ma fille, mais que fais-tu avec ces documents ? Surtout alors que tu ne te sens pas encore au mieux !

- Papa, je me sens déjà beaucoup mieux, et je prévois même de reprendre le travail demain. Je m'ennuie trop à la maison, et je ne peux demeurer inoccupée alors que des contrats ont été signés.

- Je comprends, ma fille, mais la santé prime avant tout. Es-tu sûre que tout ira bien ?

- Oui, papa, ne t'en fais pas.

- D'accord. Et ta mère ?

- Elle est dans sa chambre, si je ne m'abuse. Elle vient tout juste de quitter cet endroit.

- Bien, ma princesse. As-tu eu des nouvelles de ton petit ami ?

- Qui ? Papa, parles-tu de Williams ?

- Oui, en dehors de Williams, y a-t-il quelqu'un d'autre ?

- Mais, papa, je t'ai déjà assuré que Williams et moi n'avons rien de plus qu'une amitié. Il est simplement un ami, rien de plus.

- Merveillia, arrête de dire ça. Williams est un homme exceptionnel, épris de toi. Son père, également mon ami et partenaire d'affaires, rend notre union bénéfique pour nos familles. Prends le temps de réfléchir, ma chère.

- Bien compris, papa. J'essaierai de le faire.

- Très bien. Je te laisse à tes pensées. Ah, j'oubliais de te dire que j'ai déjà trouvé un assistant pour toi.

- Vraiment, papa ? C'est sérieux ?

- Absolument. Il commencera demain.

- C'est fantastique ! J'espère qu'il est fiable et travailleur. Comment s'appelle-t-il ?

- Il se nomme Richy Mousse. D'après les informations, c'est un jeune homme charmant et doté de nombreuses qualités. Mais, ma chère, je ne veux pas que tu te laisses éblouir par ses qualités.

- Vraiment ? Il est si séduisant que ça ?

- Juste une plaisanterie. Williams est bien plus exceptionnel, et il appartient à un monde différent du sien. Bon, je monte dans ma chambre. Passe une agréable soirée...

- D'accord, papa, et merci infiniment.

- C'est un plaisir, ma princesse. C'est ton dû. Et ton frère Éric ?

- Il est dans sa chambre ou avec maman. Tu le connais bien, n'est-ce pas ?

- Bien sûr...

Le père de Merveillia se retira dans sa chambre, laissant sa fille plongée dans des rêveries sur son futur employé.

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