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RÉSISTER À SON CHARME

RÉSISTER À SON CHARME

Plume de Lucious

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Chapitres

Un chagrin imminent et inĂ©vitable n'a jamais Ă©tĂ© aussi agrĂ©able... La premiĂšre fois que j'ai rencontrĂ© Damien Baxter, je lui ai dit de s'en aller lui-mĂȘme. La deuxiĂšme fois que je l'ai rencontrĂ©, je l'ai presque giflĂ© aprĂšs qu'il m'ait fait pleurer. La troisiĂšme fois, c'est un charme, non ? Faux. Mais je n'ai pas le choix, je suis obligĂ© de le suivre pendant les deux prochains mois. Et si je veux rĂ©aliser mon rĂȘve d'obtenir un doctorat. Programme pour lequel j'ai travaillĂ© toute ma vie, alors je vais devoir l'aspirer. Il. Sucez-le. S'il rĂ©ussit, la seule chose que je vais apprendre de lui, c'est comment avoir mon corps ravagĂ© et mon cƓur brisĂ©. Alors pourquoi je ne peux pas dire non ?

Chapitre 1 Chapitre 1

« Tu vas partir sans dire au revoir ? Que suis je

je suis censé leur dire ?

"Cela n'a pas d'importance. Dites-leur ce que vous voulez. Parce qu'un jour, ils apprendront que ce que vous dites n'a pas d'importance. En fin de compte, seul ce que vous faites compte.

« TU PEUX ALLER EN ENFER, espÚce de fils de pute arrogant. Je ne veux plus jamais revoir ton visage suffisant, souriant, suceur d'ùme, connard, putain !

Je lĂšve les yeux de la feuille de calcul sur mon bureau, et elle est toujours lĂ , son nez parfaitement profilĂ© s'Ă©vasant Ă  cause des cris, le cuir de sa pochette Gucci creusant des fossettes lĂ  oĂč ses ongles rouges parfaitement manucurĂ©s s'y enfoncent.

"Bien?! Tu ne vas rien dire ? elle crie Ă  nouveau.

Je ne prends mĂȘme pas la peine de hausser les Ă©paules. Elle sait que j'ai dĂ©jĂ  dit tout ce que je dirai Ă  ce sujet.

« Je vais vous donner trois secondes pour revenir sur ce que vous avez dit, Damien Baxter », menace-t-elle.

C'est trois secondes de trop, je pense, alors que je regarde le rapport sur mon bureau, en cliquant les secondes avec mon stylo contre le chĂȘne en bois poli de mon bureau.

MĂȘme du coin de l'Ɠil, je peux dire qu'Ă  chaque clic de stylo, elle devient encore plus en colĂšre. Je ne pensais mĂȘme pas que c'Ă©tait possible.

« Va te faire foutre, Damien ! Tu vas payer pour ça », siffle-t-elle en arrachant sa chaussure gauche de son pied et en me la jetant.

Je l'attrape facilement d'une main, puis je lui tends le stylet, le pointant d'abord.

Avec un souffle, elle ignore la chaussure et sort du bureau en clopinant, laissant un nuage nauséabond d'HypnÎse flotter dans son sillage.

"Melissa", dis-je en appuyant sur la sonnerie, avant mĂȘme que la porte ne soit fermĂ©e.

Mon assistante de direction apparaßt instantanément dans mon bureau. "Oui, M. Baxter?"

"Maintenant que vous avez eu votre divertissement pour la journée, passons au prochain point de notre ordre du jour, d'accord ?"

Elle retient son rire mais ne commente pas l'incident. Je dois lui en attribuer le mérite. "Bien sur monsieur; Je vais juste récupérer les fichiers dont nous avons besoin.

Je suis déjà de nouveau absorbé par le rapport avant qu'elle ne parte et je ne sais pas depuis combien de temps je regarde les chiffres sur la page quand j'entends quelqu'un se racler la gorge. En levant les yeux, j'aperçois une jeune femme debout prÚs de la porte, une grande enveloppe jaune à la main.

"Quoi?" Je craque. Une seule personne est autorisée à entrer dans mon bureau sans prévenir et cette personne, c'est moi.

"Bonjour! Je suis là pour livrer cela », dit-elle joyeusement en agitant l'enveloppe en l'air.

« Laissez-le simplement sur le bureau, là-bas. »

« Malheureusement, je ne peux pas ! » me dit-elle, toujours d'une gaieté agaçante. "J'ai besoin que quelqu'un signe."

Je souffle, irritĂ© par l'interruption. "Mon assistant devrait ĂȘtre..."

« Oh, elle n'est pas ici. Je l'ai vue s'enfuir quelque part. Je suis ici depuis... » Sa voix s'affaiblit.

« Depuis quoi ? » Je grogne, ressemblant sĂ»rement au connard que je viens d'ĂȘtre accusĂ© d'ĂȘtre. Et ça me va.

« Depuis que cette femme vraiment jolie, mais vraiment Ă©nervĂ©e, est sortie d'ici en trombe en marmonnant que Damien Baxter allait vivre et regretter d'ĂȘtre entrĂ© dans sa vie. Elle Ă©tait vraiment en colĂšre. Je me sens presque dĂ©solĂ©e pour ce Damien », dit-elle, sa voix se transformant en un petit rire alors qu'elle fait quelques pas dans mon bureau. MĂȘme d'ici, je peux voir ses yeux marron foncĂ© pĂ©tiller d'amusement. "Tu ferais mieux de le prĂ©venir, si tu le connais."

"Je vais lui envoyer immĂ©diatement une note interne urgente", rĂ©pondis-je, me surprenant moi-mĂȘme en m'engageant. Il y a quelque chose de troublant dans l'assurance dĂ©sinvolte de cette Ă©trange femme qui se tient dans mon bureau comme si sa place Ă©tait lĂ . Et je ne suis pas du genre Ă  me laisser tromper par la confiance. Elle semble Ă©galement complĂštement inconsciente de la façon dont elle se dĂ©marque de mon dĂ©cor de designer minimaliste et de ma collection d'Ɠuvres d'art impressionnistes abstraites. Il est difficile de l'ignorer alors qu'elle se tient lĂ  dans son jean dĂ©chirĂ©, son T-shirt dĂ©lavĂ© avec un flamant rose dessus et son gilet haute visibilitĂ© aux couleurs fluo. Mais d'une maniĂšre ou d'une autre, elle y parvient.

"Vous faites cela. Dites-lui qu'il devrait porter une tasse sur ses morceaux au lit s'il a l'intention d'avoir un jour des enfants. Elle rigole en replaçant une longue boucle noire derriÚre son oreille, montrant son cou pùle. J'avale; J'adore les cous, tout ce qui les concerne, et le sien est long, souple, élégant. Je le trouverais probablement encore plus attrayant s'il n'était pas attaché à quelqu'un qui se moque actuellement de moi et interrompt ma journée. "Quoi qu'il en soit, je vais avoir besoin que tu signes pour ça", dit-elle en se dirigeant vers mon bureau et en jetant le paquet. "Juste tes initiales vont bien", ajoute-t-elle en me tendant un petit appareil.

En le prenant, je jette un coup d'Ɠil Ă  la ligne pointillĂ©e sur l'Ă©cran gris terne et il y a un petit stylet fixĂ© sur le cĂŽtĂ© de l'appareil. Je n'ai jamais signĂ© pour un colis auparavant, mais je ne vais pas lui dire ça.

"Je n'ai pas toute la journée, mec", se précipite-t-elle en rebondissant d'un pied sur l'autre, toujours le sourire aux lÚvres.

Est-ce qu'elle vient de m'appeler « Mec » ? Je regarde Ă  nouveau l'appareil, puis je reviens vers elle, toujours Ă©nervĂ©. C'est pire maintenant qu'elle est si proche que je peux la sentir. Il y a une bouffĂ©e de quelque chose de sucrĂ©, de fruitĂ©, et je n'arrive pas Ă  le distinguer. C'est faible mais fascinant. Mais son odeur mise Ă  part, ce sont ses yeux qui me dĂ©rangent ; ils sont d'un brun si foncĂ© qu'ils ont l'air sans fond. Et mĂȘme si elle me regarde comme si j'Ă©tais un cancre, je ne peux m'empĂȘcher de remarquer Ă  quel point ils sont une combinaison inexplicable de gentil et de sexy. Attrayant. Je veux rĂ©pondre instantanĂ©ment oui.

"Monsieur?" me demande-t-elle. Eh bien, je suppose que c'est mieux que "Dude".

"Euh, ouais", je murmure, et je tĂątonne avec le stylet alors qu'un froncement de sourcils impatient apparaĂźt sur son front.

"Non non. Utilisez simplement votre doigt », dit-elle en faisant glisser son doigt en l'air.

Je sens un air renfrogné embarrassé s'installer sur mon visage alors que mon index appuie timidement contre l'écran et qu'un petit point apparaßt. Je m'appuie à nouveau contre l'écran et griffonne mes initiales, puis je recule pour l'examiner.

Cela ne ressemble en rien Ă  ma signature.

« Dois-je recommencer ? » Je demande. "Cela ressemble à quelque chose qu'un bébé Jackson Pollock a peint."

Le rire qui sort de sa bouche me surprend.

Je lui réponds avec un air renfrogné plus profond. "Quoi?" "Wow," marmonne-t-elle dans sa barbe.

"Quoi?!" Je grogne, ma voix est plus forte que ce à quoi je m'attendais. Je soupçonne qu'il y a une teinte de moquerie dans son rire, et cela m'irrite.

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