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L'AMOUR N'A PAS D'AGE

L'AMOUR N'A PAS D'AGE

FLORAISON

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Chapitres

Les rayons de soleil pénètrent la fenêtre pour illuminer la chambre où est couchée Aya, endormie avec un drap qui lui couvre le corps. On peut écouter les oiseaux gazouiller à travers la fenêtre mêlés aux bruits que font le ventilateur allumé. Les vêtements de la jeune fille trainent au sol. Sur la table, sont posés des cahiers et livres, certains ouvert d’autres fermés bien rangées dans un coin de cette petite table. La tenue de classe de la jeune fille est accrochée sur l’unique chaise qui occupe cette chambre, avec à ses côtés les chaussures qui ont laissé du sable sur leur passage. Sa porte qui est légèrement ouverte, laisse passer un homme mature, vêtu d’une chemise carrelée blanche et d’un pantalon tailleur, il avance vers la jeune fille et vérifie si elle est réveillée. Après son constat, ce dernier s’en va ouvrir les rideaux et les fenêtres par la suite ce qui provoque un trouble dans le sommeil de Aya qui, gênée par les rayons de soleil en plein visage, se frotte les yeux en les ouvrant. Le regard posé sur son père, elle s’exclame « Papa ! Mais qu’est-ce que tu fais laisse moi dormir ». La jeune fille porte le drap à sa tête pour poursuivre son assoupissement et se voit le ventilateur coupé l’obligeant à se lever brusquement, d’un ton nerveux elle dit : Mais papa qu’est-ce que tu me veux ?

Chapitre 1 1

Les rayons de soleil pénètrent la fenêtre pour illuminer la chambre où est couchée Aya, endormie avec un drap qui lui couvre le corps. On peut écouter les oiseaux gazouiller à travers la fenêtre mêlés aux bruits que font le ventilateur allumé. Les vêtements de la jeune fille trainent au sol. Sur la table, sont posés des cahiers et livres, certains ouvert d’autres fermés bien rangées dans un coin de cette petite table. La tenue de classe de la jeune fille est accrochée sur l’unique chaise qui occupe cette chambre, avec à ses côtés les chaussures qui ont laissé du sable sur leur passage.

Sa porte qui est légèrement ouverte, laisse passer un homme mature, vêtu d’une chemise carrelée blanche et d’un pantalon tailleur, il avance vers la jeune fille et vérifie si elle est réveillée. Après son constat, ce dernier s’en va ouvrir les rideaux et les fenêtres par la suite ce qui provoque un trouble dans le sommeil de Aya qui, gênée par les rayons de soleil en plein visage, se frotte les yeux en les ouvrant. Le regard posé sur son père, elle s’exclame « Papa ! Mais qu’est-ce que tu fais laisse moi dormir ». La jeune fille porte le drap à sa tête pour poursuivre son assoupissement et se voit le ventilateur coupé l’obligeant à se lever brusquement, d’un ton nerveux elle dit :

Mais papa qu’est-ce que tu me veux ?

_ Regarde à quoi ressemble la chambre d’une jeune fille. Lève-toi très vite tu me range ca et tu viens me faire mon petit déjeuné je vais sortir.

_ Mais papa toi-même tu peux le faire, je suis en congé tu te rappelles ?

_ Raison pour laquelle c’est toi qui prépare mon petit déjeuner. Allez debout je dois être parti d’ici une heure.

Sur ces mots son père sorti de sa chambre laissant sa fille grogner de colère. Il longe le couloir et pénètre une seconde chambre où se trouve un jeune garçon endormi. Le même scénario se reproduit et le jeune homme est obligé de se réveiller lui aussi en boudant.

_ Papa il n’ y a pas classe aujourd’hui.

_ Je sais, ça ne veut pas dire que vous allez dormir jusqu’à 10 heures. Au moins toi ta chambre est mieux rangée que celle de ta sœur.

_ Est-ce que je peux encore me coucher ?

_ Non lève toi et va nettoyer ma voiture, dépêche toi.

Le jeune Karim est aussi dégouté par ce réveil brusque que sa sœur. Connaissant son père emmerdeur il pourra revenir le chercher s’il n’est pas sorti de sa chambre. Karim se lève malgré lui et sort de sa chambre. Aya est à la cuisine, elle prépare le petit déjeuner pour son père. Ce dernier arrive et s’assoit sur la chaise autour de la table qui se trouve dans cette grande pièce qu’est la cuisine. Pendant qu’il manipule son téléphone, la petite lui lance un regard noir qui l’empêche de poursuivre de pianoter son appareil. Son fils arrive à son tour, toise son père avant de se diriger vers le frigo.

_ Pourquoi vous me regardez ainsi ?

_ Je ne suis pas contente papa, dit Aya. Il n’est que 8 heures tu nous réveilles en plein début de congé alors que toi-même tu peux te faire ton petit déjeuner.

_ Ne pensez pas que parce que vous êtes en congés que vous allez passer le temps à dormir hein. D’ailleurs je vous ai laissé des exercices à faire ça vous occupera pour cette journée et je vais les corriger à mon retour.

_ Même pas un jour qu’on a pris les congés tu nous donne déjà les devoirs, s’exclame Karim en refermant le frigo où il s’est servi un verre de lait non sucré.

_ Je vous rappelle que vous avez un examen à préparer et c’est le dernier tournant donc mettez-vous au travail. Karim ma voiture est prête ?

_ Pas encore j’y vais comme ça la nettoyer, dit-il en sortant tenant son verre de lait en main.

Aya dépose un plat d’omelette devant son père avec des petits pains au lait qu’elle a pris la peine de garni de beurre.

_ Merci ma fille mais j’aurais préféré des œufs brouillés.

_ Tu ne m’as pas prévenu, mange ce que j’ai fait.

_ Je veux les œufs brouillés je ne mange pas ça, dit-il en poussant le plat au milieu de la table.

_ C’est une blague papa tu es en train de te moquer moi ou quoi ?

_ Au lieu de bavarder tu te dépêche à me faire ce que j’ai demandé ton frère viendra manger ça. Allez fait vite le temps passe.

Aya n’en revient pas. Elle regarde son père pendant quelques secondes pour espérer qu’il soit en train de plaisanter mais non, rien que les traits durs de son visage traduisent son sérieux. Elle traine le pas et va refaire les œufs à son père. Celui-ci les mange tout en gardant un œil sur son smart phone tandis que sa fille met de l’ordre dans la cuisine. Karim a fini de nettoyer la voiture, il revient à la cuisine et donne les clés à son père.

_ Merci fiston. Je dois y aller. Aya tu vas sauter les spaghettis à midi, tu fais juste un peu pour ton frère et toi, demain nous allons bien préparer. Faites vos devoirs et rangez vos chambres, je m’adresse surtout à toi Aya tu es une femme apprend à mettre de l’ordre dans ta chambre. Bonne journée à vous.

_ Bonne journée papa ; dit Karim.

Monsieur EMBOLLO Roger est un homme de la quarantaine sonné qui élève seul ses jumeaux Aya et Karim âgés de 14 ans. Depuis la mort de sa femme il y a 6 ans, Roger n’a plus refait sa vie, du moins il s’est consacré à l’éducation de ses enfants sans toute fois leur imposer une nouvelle figure maternelle. Enseignants d’Université dans quelques écoles universitaires et écoles de formation prestigieuses de la ville de Douala, Roger gagne bien sa vie et met sa famille à l’abri du besoin ; les enfants n’ont jamais manqué de rien que ce soit sur le plan éducatif, sanitaire, nutritionnel ou vestimentaire. Depuis la disparition tragique de son épouse des suites d’une longue maladie, Roger s’est promis de jouer le rôle de père et de mère pour que ses enfants ne ressentent pas l’absence de leur mère et jusqu’ici on peut dire qu’il y ait parvenu. Les enfants sont épanouis, ils ont des meilleures notes à l’école et la petite Aya bien qu’elle soit encore jeune est très bien entrainé pour prendre les rênes de la maison en son absence et faire la cuisine comme elle le faisait avec sa mère tout en grandissant aux côtés de son père qui lui aussi a pris des cours culinaires pour ne pas obliger ses enfants à se nourrir à l’extérieur. Roger n’a plus eu de relation sérieuse depuis belle lurette, néanmoins, il cumule quelques relations passagères qui n’ont pas fait long feu. La dernière en liste s’est clôturée en queue de poisson. Voyant ses enfants grandir, Roger pense à se refaire une vie amoureuse, mais la peur que celle-ci s’achève brusquement comme la précédente l’effraie. Aussi, il s’inquiète de la relation qu’auront ses enfants avec sa future nouvelle compagne comme tel a été pour la dernière relation. Roger est un bel homme, fort et robuste qui pratique une activité sportive régulière ce qui lui permet de rester en forme et le rajeuni. A 40 ans il pense être encore très jeune pour se reconstruire et agrandir sa petite famille.

Après avoir fini le ménage, les enfants ont regardé la télévision avant d’aller chacun prendre ses devoirs pour les traiter. Les deux s’aident mutuellement. Aya aide son frère dans les matières scientifiques car étant très à l’aise en ces matière contrairement à lui ; et par ricochet, Karim aide sa sœur en lui expliquant les exercices en langue anglaise. C’est un moment que les jumeaux prennent au sérieux car leurs études sont plus importantes que tout. Alors qu’ils s’apprêtent à quitter la table d’études, la porte s’ouvre sur une jeune dame qui entre en souriant tenant un panier en main. « Tata Emilie ! » crie Aya en allant l’embrasser et lui prendre son panier pour y jeter un coup d’œil à l’intérieur.

_ Eh tata tu nous apporté à manger ?

_ Oui c’est le Koki.

_ Youpii ! cri Karim qui vient lui aussi embrasser sa tante. Merci pour la nourriture tata je n’avais pas envie de manger les nouilles aujourd’hui.

_ De rien mon fils. J’espère que vous avez eu de bonnes notes à l’école.

_ Oui tata, s’empresse de répondre Karim. Je suis sorti premier avec 14 de moyenne et Aya est sortie 4e avec 12.

_ C’est bien les enfants vous êtes intelligents comme vos parents. En parlant de lui, il est ou votre père ?

_ Il est allé au campus, dit Aya. Tu sais qu’ils n’ont pas les congés comme nous.

_ Ah oui dommage j’aurais voulu le voir. Allons à la cuisine je vous sers.

Les enfants sont heureux de voir leur tante qu’ils voient de temps à autre à cause de la distance qui les oppose. Emilie a sorti le repas avec lequel elle est arrivée et a servi aux enfants, ils se sont installés au salon pour manger.

_ Tata pourquoi tu n’es pas venu avec mes cousins ? demande Aya.

_ J’ai envoyé chacun chez son père pour les congés, ça me permettra de souffler un peu. Je vais demander à votre père si vous pouvez venir passer un weekend avec moi.

_ Ca serait bien tata, dit Karim. Mais je pense qu’il ne va pas accepter, nous devons étudier tous les jours pour préparer le BEPC.

_ Votre père exagère, il devrait au moins vous laisser souffler pour une semaine on sait déjà que vous aurez votre examen. Bon ce n’est pas grave. Dites moi, sa copine avec qui il sort est toujours d’actualité ?

_ Non tata, répond Aya. Nous l’avons chassé c’était une mauvaise femme.

_ Ha ahahahahah ah bon ? j’avais dit à votre qu’elle n’était pas une bonne femme, je la trouvais très extraverti c’est bien qu’il ait finalement ouvert les yeux.

_ Oui, elle nous menaçait en son absence. Mais tu nous connais nor tata on ne lui donnait pas le lait, n’est-ce pas Karim.

_ Bien sûr ! On l’a bien traité cette folle.

Emilie est morte de rire, là elle reconnait bien les enfants de sa défunte grande sœur. Cette nouvelle lui ravive le cœur et elle se dit que c’est le moment d’entrer en jeu. Quoi de mieux que d’utiliser ses neveux pour atteindre son but d’autant plus qu’elle est certaine qu’ils seront contents. Elle se redresse de son fauteuil et prend un air sérieux pour saisir la parole.

_ Les enfants j’ai une bonne idée pour vous ou bien pour nous. Alors j’ai pensé que comme votre père a dû mal à se trouver une femme qui puisse être aimé par ses enfants je me disais que je pourrais être cette femme là, qu’est-ce que vous en pensez ?

Les enfants se regardent, ils semblent ne pas avoir compris ce que leur tante essaie de leur faire passer comme message. Aya l’interroge.

_ Tata tu veux dire quoi par là ?

_ Je dis que votre père pourrait me prendre comme sa future femme.

Les enfants se regardent et éclatent de rire ce qui contrarie Emilie.

_ Qu’est ce que j’ai dit d’amusant ?

_ Tata tu es sérieuse ? interroge Aya.

_ Bien sur que je le suis. Au lieu que votre père aille prendre une inconnue qui va mal vous traiter autant mieux que ce soit moi qui vous adore déjà.

_ Mais tata tu es la petite sœur de sa femme tu te souviens ? s’exclame Karim qui n’a pas l’air d’apprécier la proposition de sa tante.

_ Oui je le sais Karim mais elle n’est plus de ce monde et je peux te dire qu’elle sera contente de savoir que c’est moi votre nouvelle mère. Qu’est ce que vous en dites ?

_Tata, commence Aya, tu sais qu’on t’aime beaucoup et on sait aussi que tu nous aimes mais de là à vouloir être la femme de papa c’est un peu trop. Je préfère que tu gardes ta place de tante, elle te convient mieux.

_ Donc je ne peux pas prendre la place de ta mère alors ? C’est ce que tu veux me dire ? Ou alors je suis une mauvaise mère.

_ Ne te fâche pas tata, ce que Aya a voulu dire c’est que on te préfère comme notre tante. Tu peux bien être une bonne mère pour nous, certes tu l’es déjà mais est ce que tu es une bonne femme de foyer ? Il suffit seulement de voir comment les deux pères de tes enfants t’ont chassé de chez eux, est ce que c’est ici que tu vas rester.

_ Tu m’enlève les mots de la bouche mon frère, s’exclame Aya à l’endroit de son frère.

Emilie est frustrée par les propos de ses neveux. Son visage qui était illuminé s’assombri et très vite elle devient verte de colère et se lève brusquement.

_ Donc c’est ce que vous pensez de moi ? que je ne peux pas être une bonne femme pour votre père seulement parce que j’ai raté deux mariages ? Vous préférez que votre père vous ramène une belle mère sorcière comme la précédente ? ok j’ai compris c’était une erreur de venir ici stuiipps.

_ Ekieee ! s’exclame Karim. Tata pourquoi tu te fâches on cause seulement nor.

Emilie ne lui réponds pas, elle va prendre son sac et s’en va étant toujours en colère. Les enfants impuissants ne peuvent que la regarder sortir. Dehors Emilie croise le petit frère de Roger qui arrive. Ce dernier la salue.

_ Eh Emilie ça fait un bail là, comment tu vas ?

_ Ca allait bien jusqu’à ce que tes sorciers neveux m’ont chassé, je m’en vais.

Emilie prend congé du domicile de son beau frère. Olivier ne comprend pas pourquoi elle a tenu ses mots et ce qui s’est passé avec les enfants. Il entre les retrouver au salon.

_ Bonsoir les enfants !

_ Bonsoir tonton Olivier, réponds les enfants en chœur.

_ J’ai vu votre tante très en colère, qu’est ce qui s’est passé Karim, je sais que tu n’as pas souvent ta langue dans la poche.

_ On a rien fait hein tonton, elle a dit qu’elle voulait être la femme de papa et je lui ai dit qu’elle est bien dans le rôle de tante et qu’elle a déjà raté deux mariages ce n’est pas chez mon père que ça va réussir, elle a mal pris.

_ Ahahahahah vous êtes vraiment des sorciers vous n’étiez pas obligé de lui dire ça. De plus, c’est quoi cette histoire de devenir la femme de votre père.

_ Hum tonton, intervient Aya, tata Emilie aime mon père, elle est toujours en train de tourner autour de lui. Avant je croyais que c’était pour veiller sur nous c’est maintenant que je comprends qu’elle calcule la place de femme de la maison. Même si papa la prend comme femme nous on va la chasser.

_ Je suis d’accord avec toi, ajoute Karim. Sa place c’est la tante qu’elle n’exagère pas aussi. Le mari de ta sœur elle n’a même pas honte.

_ Ah ah ah ah ah vous êtes incorrigibles et dans tout ça votre père n’est pas au courant.

_ Ne lui dit rien tonton, dit Karim.

_ Pourquoi ? il faut qu’il sache que sa belle sœur l’aime.

_ Non ! Si il le sait, ca va détériorer leur relation. Il ne le verra plus comme belle sœur et si leur relation est affectée nous le serons aussi tu vois un peu.

_Tu as raison, ce n’est pas pour rien que tu es toujours le premier de ta classe, tu réfléchis très bien. Ça restera notre secret. Je crois que c’est lui qui gare là dehors

Roger vient d’arriver, sa fille va lui prendre son sac pour le garder.

_ Bonne arrivée papa, dit Karim.

Merci. Salut Olivier tu es là depuis ? demande-t-il en allant s’asseoir.

_ Non je venais d’arriver.

_ Ok ! Aya vous mangez quoi ?

_ Le koki que nous a apporté tata Emilie, je n’ai plus fait les pates

_ Ah ok c’est gracieux de sa part.

_ Tu veux que je te serve ?

_ Oui, je vais manger avec tonton. Vous avez fait vos devoirs Karim ?

_ Oui papa tout est sur la table. Est-ce que je peux aller jouer au foot avec mes amis ?

_ Vas-y mais que 18 heures ne te trouve pas dehors.

Karim est content, il va vite porter sa tenue de sport et ses godasses, il dit au revoir à son oncle et sort en courant. Aya fini de dresser la table et ses parents viennent s’installer.

_ Tu es déjà une grande fille ma nièce chérie, tu dresses bien la table.

_ Bien sûr tonton bientôt j’aurais 15 ans hein.

_ C’est bien ça.

_ Papa je peux aller chez ma copine Alima ?

_ Ne met pas long.

_ Merci !

La petite embrasse son oncle et sort de la maison à son tour.

_Tu l’as laisses se promener après tu vas te plaindre que les hommes la regarde.

_ Sa copine est juste en face, en même temps je ne vais pas l’attacher à la maison c’est vrai qu’elle grandit beaucoup et ça m’effraie. Tu peux les prendre pour les congés nor même pour une semaine.

_ Quoi ? rester avec ses enfants pendant une semaine tu veux me tuer ou quoi ?

_Hahahahaha on dirait que ce sont des monstres.

_ Roger toi seul sait comment tu supportes tes enfants, à cause d’eux j’ai peur des jumeaux et crois moi que ma femme a doublement peur d’eux.

_ Hahahaha vous n’êtes pas gentils. Ils sont pourtant inoffensifs. Dis moi tu voulais me parler de quoi ?

_ Ca fait déjà plusieurs mois que tu es séparé de Miriam, il est temps de chercher une autre femme tu ne peux pas rester comme ca.

_ Avec ce qui s’est passé avec Miriam et les enfants j’ai peur de ramener encore une femme ici.

_ Cette femme n’était juste pas la bonne et les enfants ne l’auraient pas chassé si elle se comportait bien. La prochaine serait la meilleure ne t’abstient pas des plaisirs de la vie à cause des enfants qui sont déjà grands, ils peuvent comprendre. D’ailleurs même ils savent que leur père a besoin d’une femme ils attendent de toi que tu choisisses une femme de bonne moralité et non une rêveuse comme Miriam. Penses-y je ne te mets pas la pression mais pense aussi à toi.

_ Dieu mettra sur mon chemin la femme idéale qu’il me faut, je ne cherche plus, mes enfants avant tout.

_ Si tu le dis. Père célibataire

Les frères ont changé de sujet tout en partageant un repas assez copieux.

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