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L'AMOUR N'A PAS D'AGE

L'AMOUR N'A PAS D'AGE

FLORAISON

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Chapitres

Les rayons de soleil pĂ©nĂštrent la fenĂȘtre pour illuminer la chambre oĂč est couchĂ©e Aya, endormie avec un drap qui lui couvre le corps. On peut Ă©couter les oiseaux gazouiller Ă  travers la fenĂȘtre mĂȘlĂ©s aux bruits que font le ventilateur allumĂ©. Les vĂȘtements de la jeune fille trainent au sol. Sur la table, sont posĂ©s des cahiers et livres, certains ouvert d'autres fermĂ©s bien rangĂ©es dans un coin de cette petite table. La tenue de classe de la jeune fille est accrochĂ©e sur l'unique chaise qui occupe cette chambre, avec Ă  ses cĂŽtĂ©s les chaussures qui ont laissĂ© du sable sur leur passage. Sa porte qui est lĂ©gĂšrement ouverte, laisse passer un homme mature, vĂȘtu d'une chemise carrelĂ©e blanche et d'un pantalon tailleur, il avance vers la jeune fille et vĂ©rifie si elle est rĂ©veillĂ©e. AprĂšs son constat, ce dernier s'en va ouvrir les rideaux et les fenĂȘtres par la suite ce qui provoque un trouble dans le sommeil de Aya qui, gĂȘnĂ©e par les rayons de soleil en plein visage, se frotte les yeux en les ouvrant. Le regard posĂ© sur son pĂšre, elle s'exclame « Papa ! Mais qu'est-ce que tu fais laisse moi dormir ». La jeune fille porte le drap Ă  sa tĂȘte pour poursuivre son assoupissement et se voit le ventilateur coupĂ© l'obligeant Ă  se lever brusquement, d'un ton nerveux elle dit : Mais papa qu'est-ce que tu me veux ?

Chapitre 1 1

Les rayons de soleil pĂ©nĂštrent la fenĂȘtre pour illuminer la chambre oĂč est couchĂ©e Aya, endormie avec un drap qui lui couvre le corps. On peut Ă©couter les oiseaux gazouiller Ă  travers la fenĂȘtre mĂȘlĂ©s aux bruits que font le ventilateur allumĂ©. Les vĂȘtements de la jeune fille trainent au sol. Sur la table, sont posĂ©s des cahiers et livres, certains ouvert d'autres fermĂ©s bien rangĂ©es dans un coin de cette petite table. La tenue de classe de la jeune fille est accrochĂ©e sur l'unique chaise qui occupe cette chambre, avec Ă  ses cĂŽtĂ©s les chaussures qui ont laissĂ© du sable sur leur passage.

Sa porte qui est lĂ©gĂšrement ouverte, laisse passer un homme mature, vĂȘtu d'une chemise carrelĂ©e blanche et d'un pantalon tailleur, il avance vers la jeune fille et vĂ©rifie si elle est rĂ©veillĂ©e. AprĂšs son constat, ce dernier s'en va ouvrir les rideaux et les fenĂȘtres par la suite ce qui provoque un trouble dans le sommeil de Aya qui, gĂȘnĂ©e par les rayons de soleil en plein visage, se frotte les yeux en les ouvrant. Le regard posĂ© sur son pĂšre, elle s'exclame « Papa ! Mais qu'est-ce que tu fais laisse moi dormir ». La jeune fille porte le drap Ă  sa tĂȘte pour poursuivre son assoupissement et se voit le ventilateur coupĂ© l'obligeant Ă  se lever brusquement, d'un ton nerveux elle dit :

Mais papa qu'est-ce que tu me veux ?

_ Regarde à quoi ressemble la chambre d'une jeune fille. LÚve-toi trÚs vite tu me range ca et tu viens me faire mon petit déjeuné je vais sortir.

_ Mais papa toi-mĂȘme tu peux le faire, je suis en congĂ© tu te rappelles ?

_ Raison pour laquelle c'est toi qui prĂ©pare mon petit dĂ©jeuner. Allez debout je dois ĂȘtre parti d'ici une heure.

Sur ces mots son pĂšre sorti de sa chambre laissant sa fille grogner de colĂšre. Il longe le couloir et pĂ©nĂštre une seconde chambre oĂč se trouve un jeune garçon endormi. Le mĂȘme scĂ©nario se reproduit et le jeune homme est obligĂ© de se rĂ©veiller lui aussi en boudant.

_ Papa il n' y a pas classe aujourd'hui.

_ Je sais, ça ne veut pas dire que vous allez dormir jusqu'Ă  10 heures. Au moins toi ta chambre est mieux rangĂ©e que celle de ta sƓur.

_ Est-ce que je peux encore me coucher ?

_ Non lĂšve toi et va nettoyer ma voiture, dĂ©pĂȘche toi.

Le jeune Karim est aussi dĂ©goutĂ© par ce rĂ©veil brusque que sa sƓur. Connaissant son pĂšre emmerdeur il pourra revenir le chercher s'il n'est pas sorti de sa chambre. Karim se lĂšve malgrĂ© lui et sort de sa chambre. Aya est Ă  la cuisine, elle prĂ©pare le petit dĂ©jeuner pour son pĂšre. Ce dernier arrive et s'assoit sur la chaise autour de la table qui se trouve dans cette grande piĂšce qu'est la cuisine. Pendant qu'il manipule son tĂ©lĂ©phone, la petite lui lance un regard noir qui l'empĂȘche de poursuivre de pianoter son appareil. Son fils arrive Ă  son tour, toise son pĂšre avant de se diriger vers le frigo.

_ Pourquoi vous me regardez ainsi ?

_ Je ne suis pas contente papa, dit Aya. Il n'est que 8 heures tu nous rĂ©veilles en plein dĂ©but de congĂ© alors que toi-mĂȘme tu peux te faire ton petit dĂ©jeuner.

_ Ne pensez pas que parce que vous ĂȘtes en congĂ©s que vous allez passer le temps Ă  dormir hein. D'ailleurs je vous ai laissĂ© des exercices Ă  faire ça vous occupera pour cette journĂ©e et je vais les corriger Ă  mon retour.

_ MĂȘme pas un jour qu'on a pris les congĂ©s tu nous donne dĂ©jĂ  les devoirs, s'exclame Karim en refermant le frigo oĂč il s'est servi un verre de lait non sucrĂ©.

_ Je vous rappelle que vous avez un examen Ă  prĂ©parer et c'est le dernier tournant donc mettez-vous au travail. Karim ma voiture est prĂȘte ?

_ Pas encore j'y vais comme ça la nettoyer, dit-il en sortant tenant son verre de lait en main.

Aya dépose un plat d'omelette devant son pÚre avec des petits pains au lait qu'elle a pris la peine de garni de beurre.

_ Merci ma fille mais j'aurais prĂ©fĂ©rĂ© des Ɠufs brouillĂ©s.

_ Tu ne m'as pas prévenu, mange ce que j'ai fait.

_ Je veux les Ɠufs brouillĂ©s je ne mange pas ça, dit-il en poussant le plat au milieu de la table.

_ C'est une blague papa tu es en train de te moquer moi ou quoi ?

_ Au lieu de bavarder tu te dĂ©pĂȘche Ă  me faire ce que j'ai demandĂ© ton frĂšre viendra manger ça. Allez fait vite le temps passe.

Aya n'en revient pas. Elle regarde son pĂšre pendant quelques secondes pour espĂ©rer qu'il soit en train de plaisanter mais non, rien que les traits durs de son visage traduisent son sĂ©rieux. Elle traine le pas et va refaire les Ɠufs Ă  son pĂšre. Celui-ci les mange tout en gardant un Ɠil sur son smart phone tandis que sa fille met de l'ordre dans la cuisine. Karim a fini de nettoyer la voiture, il revient Ă  la cuisine et donne les clĂ©s Ă  son pĂšre.

_ Merci fiston. Je dois y aller. Aya tu vas sauter les spaghettis à midi, tu fais juste un peu pour ton frÚre et toi, demain nous allons bien préparer. Faites vos devoirs et rangez vos chambres, je m'adresse surtout à toi Aya tu es une femme apprend à mettre de l'ordre dans ta chambre. Bonne journée à vous.

_ Bonne journée papa ; dit Karim.

Monsieur EMBOLLO Roger est un homme de la quarantaine sonnĂ© qui Ă©lĂšve seul ses jumeaux Aya et Karim ĂągĂ©s de 14 ans. Depuis la mort de sa femme il y a 6 ans, Roger n'a plus refait sa vie, du moins il s'est consacrĂ© Ă  l'Ă©ducation de ses enfants sans toute fois leur imposer une nouvelle figure maternelle. Enseignants d'UniversitĂ© dans quelques Ă©coles universitaires et Ă©coles de formation prestigieuses de la ville de Douala, Roger gagne bien sa vie et met sa famille Ă  l'abri du besoin ; les enfants n'ont jamais manquĂ© de rien que ce soit sur le plan Ă©ducatif, sanitaire, nutritionnel ou vestimentaire. Depuis la disparition tragique de son Ă©pouse des suites d'une longue maladie, Roger s'est promis de jouer le rĂŽle de pĂšre et de mĂšre pour que ses enfants ne ressentent pas l'absence de leur mĂšre et jusqu'ici on peut dire qu'il y ait parvenu. Les enfants sont Ă©panouis, ils ont des meilleures notes Ă  l'Ă©cole et la petite Aya bien qu'elle soit encore jeune est trĂšs bien entrainĂ© pour prendre les rĂȘnes de la maison en son absence et faire la cuisine comme elle le faisait avec sa mĂšre tout en grandissant aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre qui lui aussi a pris des cours culinaires pour ne pas obliger ses enfants Ă  se nourrir Ă  l'extĂ©rieur. Roger n'a plus eu de relation sĂ©rieuse depuis belle lurette, nĂ©anmoins, il cumule quelques relations passagĂšres qui n'ont pas fait long feu. La derniĂšre en liste s'est clĂŽturĂ©e en queue de poisson. Voyant ses enfants grandir, Roger pense Ă  se refaire une vie amoureuse, mais la peur que celle-ci s'achĂšve brusquement comme la prĂ©cĂ©dente l'effraie. Aussi, il s'inquiĂšte de la relation qu'auront ses enfants avec sa future nouvelle compagne comme tel a Ă©tĂ© pour la derniĂšre relation. Roger est un bel homme, fort et robuste qui pratique une activitĂ© sportive rĂ©guliĂšre ce qui lui permet de rester en forme et le rajeuni. A 40 ans il pense ĂȘtre encore trĂšs jeune pour se reconstruire et agrandir sa petite famille.

AprĂšs avoir fini le mĂ©nage, les enfants ont regardĂ© la tĂ©lĂ©vision avant d'aller chacun prendre ses devoirs pour les traiter. Les deux s'aident mutuellement. Aya aide son frĂšre dans les matiĂšres scientifiques car Ă©tant trĂšs Ă  l'aise en ces matiĂšre contrairement Ă  lui ; et par ricochet, Karim aide sa sƓur en lui expliquant les exercices en langue anglaise. C'est un moment que les jumeaux prennent au sĂ©rieux car leurs Ă©tudes sont plus importantes que tout. Alors qu'ils s'apprĂȘtent Ă  quitter la table d'Ă©tudes, la porte s'ouvre sur une jeune dame qui entre en souriant tenant un panier en main. « Tata Emilie ! » crie Aya en allant l'embrasser et lui prendre son panier pour y jeter un coup d'Ɠil Ă  l'intĂ©rieur.

_ Eh tata tu nous apporté à manger ?

_ Oui c'est le Koki.

_ Youpii ! cri Karim qui vient lui aussi embrasser sa tante. Merci pour la nourriture tata je n'avais pas envie de manger les nouilles aujourd'hui.

_ De rien mon fils. J'espĂšre que vous avez eu de bonnes notes Ă  l'Ă©cole.

_ Oui tata, s'empresse de répondre Karim. Je suis sorti premier avec 14 de moyenne et Aya est sortie 4e avec 12.

_ C'est bien les enfants vous ĂȘtes intelligents comme vos parents. En parlant de lui, il est ou votre pĂšre ?

_ Il est allé au campus, dit Aya. Tu sais qu'ils n'ont pas les congés comme nous.

_ Ah oui dommage j'aurais voulu le voir. Allons Ă  la cuisine je vous sers.

Les enfants sont heureux de voir leur tante qu'ils voient de temps à autre à cause de la distance qui les oppose. Emilie a sorti le repas avec lequel elle est arrivée et a servi aux enfants, ils se sont installés au salon pour manger.

_ Tata pourquoi tu n'es pas venu avec mes cousins ? demande Aya.

_ J'ai envoyé chacun chez son pÚre pour les congés, ça me permettra de souffler un peu. Je vais demander à votre pÚre si vous pouvez venir passer un weekend avec moi.

_ Ca serait bien tata, dit Karim. Mais je pense qu'il ne va pas accepter, nous devons étudier tous les jours pour préparer le BEPC.

_ Votre pÚre exagÚre, il devrait au moins vous laisser souffler pour une semaine on sait déjà que vous aurez votre examen. Bon ce n'est pas grave. Dites moi, sa copine avec qui il sort est toujours d'actualité ?

_ Non tata, répond Aya. Nous l'avons chassé c'était une mauvaise femme.

_ Ha ahahahahah ah bon ? j'avais dit Ă  votre qu'elle n'Ă©tait pas une bonne femme, je la trouvais trĂšs extraverti c'est bien qu'il ait finalement ouvert les yeux.

_ Oui, elle nous menaçait en son absence. Mais tu nous connais nor tata on ne lui donnait pas le lait, n'est-ce pas Karim.

_ Bien sûr ! On l'a bien traité cette folle.

Emilie est morte de rire, lĂ  elle reconnait bien les enfants de sa dĂ©funte grande sƓur. Cette nouvelle lui ravive le cƓur et elle se dit que c'est le moment d'entrer en jeu. Quoi de mieux que d'utiliser ses neveux pour atteindre son but d'autant plus qu'elle est certaine qu'ils seront contents. Elle se redresse de son fauteuil et prend un air sĂ©rieux pour saisir la parole.

_ Les enfants j'ai une bonne idĂ©e pour vous ou bien pour nous. Alors j'ai pensĂ© que comme votre pĂšre a dĂ» mal Ă  se trouver une femme qui puisse ĂȘtre aimĂ© par ses enfants je me disais que je pourrais ĂȘtre cette femme lĂ , qu'est-ce que vous en pensez ?

Les enfants se regardent, ils semblent ne pas avoir compris ce que leur tante essaie de leur faire passer comme message. Aya l'interroge.

_ Tata tu veux dire quoi par lĂ  ?

_ Je dis que votre pĂšre pourrait me prendre comme sa future femme.

Les enfants se regardent et Ă©clatent de rire ce qui contrarie Emilie.

_ Qu'est ce que j'ai dit d'amusant ?

_ Tata tu es sérieuse ? interroge Aya.

_ Bien sur que je le suis. Au lieu que votre pÚre aille prendre une inconnue qui va mal vous traiter autant mieux que ce soit moi qui vous adore déjà.

_ Mais tata tu es la petite sƓur de sa femme tu te souviens ? s'exclame Karim qui n'a pas l'air d'apprĂ©cier la proposition de sa tante.

_ Oui je le sais Karim mais elle n'est plus de ce monde et je peux te dire qu'elle sera contente de savoir que c'est moi votre nouvelle mĂšre. Qu'est ce que vous en dites ?

_Tata, commence Aya, tu sais qu'on t'aime beaucoup et on sait aussi que tu nous aimes mais de lĂ  Ă  vouloir ĂȘtre la femme de papa c'est un peu trop. Je prĂ©fĂšre que tu gardes ta place de tante, elle te convient mieux.

_ Donc je ne peux pas prendre la place de ta mĂšre alors ? C'est ce que tu veux me dire ? Ou alors je suis une mauvaise mĂšre.

_ Ne te fĂąche pas tata, ce que Aya a voulu dire c'est que on te prĂ©fĂšre comme notre tante. Tu peux bien ĂȘtre une bonne mĂšre pour nous, certes tu l'es dĂ©jĂ  mais est ce que tu es une bonne femme de foyer ? Il suffit seulement de voir comment les deux pĂšres de tes enfants t'ont chassĂ© de chez eux, est ce que c'est ici que tu vas rester.

_ Tu m'enlĂšve les mots de la bouche mon frĂšre, s'exclame Aya Ă  l'endroit de son frĂšre.

Emilie est frustrée par les propos de ses neveux. Son visage qui était illuminé s'assombri et trÚs vite elle devient verte de colÚre et se lÚve brusquement.

_ Donc c'est ce que vous pensez de moi ? que je ne peux pas ĂȘtre une bonne femme pour votre pĂšre seulement parce que j'ai ratĂ© deux mariages ? Vous prĂ©fĂ©rez que votre pĂšre vous ramĂšne une belle mĂšre sorciĂšre comme la prĂ©cĂ©dente ? ok j'ai compris c'Ă©tait une erreur de venir ici stuiipps.

_ Ekieee ! s'exclame Karim. Tata pourquoi tu te fĂąches on cause seulement nor.

Emilie ne lui réponds pas, elle va prendre son sac et s'en va étant toujours en colÚre. Les enfants impuissants ne peuvent que la regarder sortir. Dehors Emilie croise le petit frÚre de Roger qui arrive. Ce dernier la salue.

_ Eh Emilie ça fait un bail là, comment tu vas ?

_ Ca allait bien jusqu'à ce que tes sorciers neveux m'ont chassé, je m'en vais.

Emilie prend congé du domicile de son beau frÚre. Olivier ne comprend pas pourquoi elle a tenu ses mots et ce qui s'est passé avec les enfants. Il entre les retrouver au salon.

_ Bonsoir les enfants !

_ Bonsoir tonton Olivier, rĂ©ponds les enfants en chƓur.

_ J'ai vu votre tante trÚs en colÚre, qu'est ce qui s'est passé Karim, je sais que tu n'as pas souvent ta langue dans la poche.

_ On a rien fait hein tonton, elle a dit qu'elle voulait ĂȘtre la femme de papa et je lui ai dit qu'elle est bien dans le rĂŽle de tante et qu'elle a dĂ©jĂ  ratĂ© deux mariages ce n'est pas chez mon pĂšre que ça va rĂ©ussir, elle a mal pris.

_ Ahahahahah vous ĂȘtes vraiment des sorciers vous n'Ă©tiez pas obligĂ© de lui dire ça. De plus, c'est quoi cette histoire de devenir la femme de votre pĂšre.

_ Hum tonton, intervient Aya, tata Emilie aime mon pĂšre, elle est toujours en train de tourner autour de lui. Avant je croyais que c'Ă©tait pour veiller sur nous c'est maintenant que je comprends qu'elle calcule la place de femme de la maison. MĂȘme si papa la prend comme femme nous on va la chasser.

_ Je suis d'accord avec toi, ajoute Karim. Sa place c'est la tante qu'elle n'exagĂšre pas aussi. Le mari de ta sƓur elle n'a mĂȘme pas honte.

_ Ah ah ah ah ah vous ĂȘtes incorrigibles et dans tout ça votre pĂšre n'est pas au courant.

_ Ne lui dit rien tonton, dit Karim.

_ Pourquoi ? il faut qu'il sache que sa belle sƓur l'aime.

_ Non ! Si il le sait, ca va dĂ©tĂ©riorer leur relation. Il ne le verra plus comme belle sƓur et si leur relation est affectĂ©e nous le serons aussi tu vois un peu.

_Tu as raison, ce n'est pas pour rien que tu es toujours le premier de ta classe, tu rĂ©flĂ©chis trĂšs bien. Ça restera notre secret. Je crois que c'est lui qui gare lĂ  dehors

Roger vient d'arriver, sa fille va lui prendre son sac pour le garder.

_ Bonne arrivée papa, dit Karim.

Merci. Salut Olivier tu es lĂ  depuis ? demande-t-il en allant s'asseoir.

_ Non je venais d'arriver.

_ Ok ! Aya vous mangez quoi ?

_ Le koki que nous a apporté tata Emilie, je n'ai plus fait les pates

_ Ah ok c'est gracieux de sa part.

_ Tu veux que je te serve ?

_ Oui, je vais manger avec tonton. Vous avez fait vos devoirs Karim ?

_ Oui papa tout est sur la table. Est-ce que je peux aller jouer au foot avec mes amis ?

_ Vas-y mais que 18 heures ne te trouve pas dehors.

Karim est content, il va vite porter sa tenue de sport et ses godasses, il dit au revoir Ă  son oncle et sort en courant. Aya fini de dresser la table et ses parents viennent s'installer.

_ Tu es déjà une grande fille ma niÚce chérie, tu dresses bien la table.

_ Bien sûr tonton bientÎt j'aurais 15 ans hein.

_ C'est bien ça.

_ Papa je peux aller chez ma copine Alima ?

_ Ne met pas long.

_ Merci !

La petite embrasse son oncle et sort de la maison Ă  son tour.

_Tu l'as laisses se promener aprĂšs tu vas te plaindre que les hommes la regarde.

_ Sa copine est juste en face, en mĂȘme temps je ne vais pas l'attacher Ă  la maison c'est vrai qu'elle grandit beaucoup et ça m'effraie. Tu peux les prendre pour les congĂ©s nor mĂȘme pour une semaine.

_ Quoi ? rester avec ses enfants pendant une semaine tu veux me tuer ou quoi ?

_Hahahahaha on dirait que ce sont des monstres.

_ Roger toi seul sait comment tu supportes tes enfants, Ă  cause d'eux j'ai peur des jumeaux et crois moi que ma femme a doublement peur d'eux.

_ Hahahaha vous n'ĂȘtes pas gentils. Ils sont pourtant inoffensifs. Dis moi tu voulais me parler de quoi ?

_ Ca fait déjà plusieurs mois que tu es séparé de Miriam, il est temps de chercher une autre femme tu ne peux pas rester comme ca.

_ Avec ce qui s'est passé avec Miriam et les enfants j'ai peur de ramener encore une femme ici.

_ Cette femme n'Ă©tait juste pas la bonne et les enfants ne l'auraient pas chassĂ© si elle se comportait bien. La prochaine serait la meilleure ne t'abstient pas des plaisirs de la vie Ă  cause des enfants qui sont dĂ©jĂ  grands, ils peuvent comprendre. D'ailleurs mĂȘme ils savent que leur pĂšre a besoin d'une femme ils attendent de toi que tu choisisses une femme de bonne moralitĂ© et non une rĂȘveuse comme Miriam. Penses-y je ne te mets pas la pression mais pense aussi Ă  toi.

_ Dieu mettra sur mon chemin la femme idéale qu'il me faut, je ne cherche plus, mes enfants avant tout.

_ Si tu le dis. PÚre célibataire

Les frÚres ont changé de sujet tout en partageant un repas assez copieux.

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Je m'appelle FOKOU Daniel, jeune homme cĂ©libataire de 34 ans sans enfants. je travaille dans un journal, plus prĂ©cisĂ©ment la presse Ă©crite vous savez le genre qu'on lit le matin au bureau ou Ă  la tĂ©lĂ© ou mĂȘme dans les kiosques. Je suis assistant de la directrice gĂ©nĂ©rale depuis 3 ans. J'aime beaucoup mon travail ça me pasionne mais j'aimerais Ă©voluer pourquoi pas ĂȘtre Ă©diteur ou mĂȘme rĂ©daction, je fais tout pour avoir une promotion mais rien Ă  l'horizon. Je me sens bien dans mon lieu de service mes collĂšgues sont sympas on s'amuse super bien . Par contre la directrice, mon Dieu c'est une personne atypique je vous assure qu'elle fait peur Ă  tout le monde. Moi mĂȘme je me demande comment j'ai fais pour la supporter durant toutes ces annĂ©es' cette femme terrorise pratiquement tout le monde au service. Quand elle n'est pas la nous sommes heureux on s'amuse et s'Ă©clate mais quad elle est lĂ  l'entreprise est comme un cimetiĂšre chacun est concentrĂ© devant sa machine. Cette femme est comme une sorciĂšre, il est impossible de savoir quand elle est heureuse ou pas d'ailleurs mĂȘme je ne me rappelle pas de la derniĂšre fois que je l'ai vu rire. En passant elle s'appelle Robyn le prĂ©nom des hommes mĂȘme, son nom est difficile Ă  prononcer du coup ça m'Ă©nerve elle est compliquĂ©e comme son nom. Elle n'est pas du pays c'est une Sud Africaine, c'est comme si elle est tombĂ©e du ciel elle est toujours seule, je n'ai jamais vu un membre de sa famille. SĂ©rieusement elle me fait peur. Je supporte encore Ă  cause de l'amour que je porte pour mon travail et aussi je sais qu'elle a toujours besoin de moi, elle sait qu'elle peut compter sur moi Ă  tout moment je suis son plus proche collaborateur. Figurez vous qu'elle m'appelle souvent Ă  6h pour ne pas oublier de lui prendre son cafĂ© ou mĂȘme me demander oĂč se trouve un dossier. C'est chiant parfois j'ai envie de lui donner un coup de poing ou mĂȘme de mettre du poison dans son cafĂ©. Je ne comprends pas pourquoi une femme peut ĂȘtre si amĂšre, fade, aigri et ça l'a rend Vilaine or elle est bien jolie. Me voici en route qui court pour arriver au bureau, c'est un lundi si elle arrive avant moi je suis mort. Ma voiture est en panne obligĂ© de prendre un taxi et vous savez comment le matin les embouteillages nous manque de respect. Je suis arrivĂ© Ă  l'entreprise, nous sommes situĂ©s au troisiĂšme niveau dans un immeuble de la ville. J'entre vite dans l'ascenseur et monte au 3e Ă©tage. DĂšs que j'arrive je me dirige vers la machine Ă  cafĂ© je lui prend ce qu'elle aime et je prend aussi pour moi. En me tournant je me bouscule avec un collĂšgue et l'un des cafĂ© tombe et se verse

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Dans la ville de Douala, plus prĂ©cisĂ©ment au quartier Bonapriso, l'un des quartiers huppĂ©s de la ville, vit un couple CHRISTAL ĂągĂ©e de 28 ans, grande de taille avec un corps trĂšs fin, elle est qualifiĂ©e comme Ă©tant une personne trĂšs forte, travailleuse aimable, sĂ»r d'elle, trĂšs attachĂ©e Ă  sa carriĂšre et rĂȘve de devenir internationale. Certains disent d'elle qu'elle est hautaine et se prend la grosse tĂȘte Ă  cause de la belle vie qu'elle mĂšne elle nargue ceux qui n'ont pas '' rĂ©ussi'' et qui ne sont pas fiancĂ© avec un homme riche comme elle ; son fiancĂ© PATERNE ĂągĂ©e de 38 ans, assez grand et robuste. Il est qualifiĂ©e comme Ă©tant une personne de fort caractĂšre, colĂ©rique, bosseur et trĂšs habille dans le travail. Certains se plaignent qu'il est hautain, Ă©goĂŻste, impoli et irrespectueux vu qu'il cĂŽtoie certaines personnalitĂ©s de ce pays. Ils ont amĂ©nagĂ© ensemble il ya 3 ans juste aprĂšs la dot de Christal. Ils sont en couple depuis 5 ans dĂ©jĂ . Paterne est un homme d'affaire qui travaille dans l'import et export, aussi il voyage beaucoup Ă  cause de ses multiples affaires. Christal quant Ă  elle est mannequin depuis l'Ăąge de 22 ans. Avec l'aide de son fiancĂ©, elle a su se faire des relations et monter en grade dans son activitĂ©, elle voyage aussi beaucoup et affectionne surtout la vie de luxe que son fiancĂ© lui apporte quotidiennement. Christal vient d'une famille dĂ©muni, avec un pĂšre instituteur Ă  la retraite, une mĂšre femme au foyer et son petit frĂšre LoĂŻc ĂągĂ© de 22 ans qui vit encore chez ses parents, Christal aide ses parents comme elle peut ainsi que son fiancĂ© qui n'hĂ©site pas souvent Ă  leur apporter son soutien financier. Paterne par contre vient d'une famille moyen. Ses parents n'Ă©taient pas riches mais ils se suffisaient largement. Son pĂšre, un ancien fonctionnaire est dĂ©cĂ©dĂ© il ya 2 ans, sa mĂšre une femme au foyer s'est toujours battu Ă  faire de la couture qu'elle a arrĂȘtĂ© avec de l'Ăąge. Paterne Ă  une petite sƓur Alma ĂągĂ©e de 30 ans qui vient d'avoir son premier emploi aprĂšs des annĂ©es d'enchainement de petits boulots. GrĂące Ă  son frĂšre aujourd'hui elle a un emploi en temps plein et est trĂšs bien payĂ©e. Jusqu'ici Christal n'a pas encore pu concevoir ce qui cause des tensions dans le couple, mais pour Christal ce n'est pas un problĂšme elle sait qu'elle le sera et requiert la patience de son fiancĂ©. Ce matin Paterne est devant le miroir en train de nouer sa cravate, Christal est couchĂ©e en train de le regarder.

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Aventure

5.0

La circulation est saturĂ©e, en plein midi oĂč ça devrait ĂȘtre plus fluide. On peut voir des personnes qui pressent le pas pour rejoindre soit leur domicile, soit leur lieu de travail ou mĂȘme encore qui vont dĂ©jeuner comme le fait Alan PRISO. Le ciel fait grise mine, on peut Ă©couter le grondement torrentiel c'est sans doute ce qui explique cet embouteillage monstrueux des personnes et des vĂ©hicules. <Oh merde il va pleuvoir il faut que je me dĂ©pĂȘche > dit Alan en traversant la route presque sans regarder ni Ă  gauche ni Ă  droite. Il accĂ©lĂšre le pas on aurait dit un combattant qui va livrer une derniĂšre bataille pour dĂ©livrer son peuple comme on les voit dans les films. Alan, la trentaine d'annĂ©es avec des cheveux courts et une taille de girafe, traverse une supĂ©rette, et arrive Ă  un carrefour il faut qu'il attende que le feu passe au vert pour qu'il traverse. Les quelques secondes qui ont suivi cette attente lui Ă©taient comme une Ă©ternitĂ© car il recevait dĂ©jĂ  quelques gouttes de pluie sur sa peau bien noire. < fait chier > cria-t-il en traversant la route. Sous ses aisselles, il garde bien enfoui sa serviette qui contient ses documents de l'Ă©cole oĂč il est enseignant. Sa serviette bien Ă  l'abri des gouttelettes de pluies, il longe le couloir qui mĂšne Ă  son restaurant prĂ©fĂ©rĂ©, par chance il arrive vite avant que le ciel ne verse encore plus de ses grosses gouttes d'eau. _ oufff enfin, dit-t-il entre deux soupirs. Il entra dans le restaurant et alla s'asseoir sur une table vide, prĂšs de la fenĂȘtre oĂč il est assis, il peut facilement regarder l'extĂ©rieur et voir sa copine arriver. Observer les passants fuir la pluie l'amuse, il a eu la chance de l'avoir Ă©chappĂ© de justesse. Subitement il sursaute en fouillant ses poches de partout comme s'il cherchait un objet prĂ©cieux. Il finit par le trouver et son sourire s'illumine. Alan ouvre l'Ă©crin de bijoux ou se trouve cette magnifique bague de fiançailles et se rappelle du jour oĂč il l'avait achetĂ©. Ça devrait faire plus d'un mois jamais il n'a trouvĂ© le bon moment de demander Ă  DĂ©borah la femme avec qui il vit depuis quelques mois de l'Ă©pouser. Au dĂ©part il s'est dit que c'Ă©tait trop tĂŽt pour le faire, ensuite est venu s'ajouter Ă  ça les conseils de son meilleur ami StĂ©phane qui lui a fait douter de lui et mĂȘme de ses sentiments. Maintenant il est plus que dĂ©cidĂ© Ă  faire sa demande, il veut se faire connaĂźtre de sa famille, de son entourage tout ce qu'elle aime. Depuis plus d'un an il vit un conte de fĂ©e avec cette dĂ©esse qu'il veut prendre pour moitiĂ©. Il veut l'Ă©pouser et faire d'elle la mĂšre de ses enfants. Il aurait pu attendre faire sa demande la semaine prochaine le jour de son anniversaire mais non pour lui c'est trĂšs loin Ă  force de repousser il finira par ne plus le faire. Ou mĂȘme il pourrait la perdre.

Leader

Leader

Aventure

5.0

Je m'appelle FidĂšle Noah, oui c'est moche je sais. Je ne comprends pas pourquoi mes parents m'ont donnĂ© ce prĂ©nom vraiment c'est tellement dĂ©modĂ© et pas trĂšs adaptĂ© pour une fille comme moi. Heureusement que j'en ai deux, Carla est mon second prĂ©nom c'est celui-ci que j'utilise toujours et partout, ça me ressemble mieux et me reflĂšte. je suis l'aĂźnĂ© de ma famille, J'ai 30 ans, eh oui je suis dĂ©jĂ  une grande fille encore cĂ©libataire et sans enfants. Vous allez comprendre pourquoi je n'ai pas d'enfants, c'est volontaire. Je suis issue d'une famille modeste, des anciens riches aujourd'hui pauvres parce que je suis pratiquement la seule qui apporte de quoi manger Ă  la maison. Je vis avec ma petite sƓur, Lydie qui est encore Ă  l'Ă©cole et mon pĂšre François Noah qui se bat comme il peut pour m'aider dans les charges de la maison. Ce n'est pas toujours facile parce qu'il est tout le temps malade, il est diabĂ©tique et hypertensive du coup il est souvent de repos. Nous logeons dans un appartement, une chance que mon oncle nous l'a laissĂ© lorsqu'il est parti en Europe avec sa famille, je ne sais pas ce qu'on aurait fait si nous avions Ă©tĂ© en location avec la vie chĂšre de la capitale Ă©conomique, c'est pas Ă©vident. Ma mĂšre pffff je n'aime pas parler d'elle elle m'Ă©nerve. J'Ă©coute trĂšs souvent les gens parler en bien de leur mĂšre, dire qu'elles sont leur dieu et tout, ça me fait de la peine j'aurai tellement voulu que ma mĂšre soit comme les mamans des autres mais dommage, elle s'est prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  nous. Il y a quelques annĂ©es mon pĂšre a perdu son emploie, un emploi qui nous mettait Ă  l'abri du besoin, je me rappelle encore bien de cette pĂ©riode lĂ  nous Ă©tions si heureux une famille presque parfaite, mon pĂšre prenait bien soin de nous et de sa femme, nous ne manquions de rien. Un soir mon pĂšre rentra du travail tout abattu et affichait la mine dĂ©sespĂ©rĂ©e, le pire Ă©tait arrivĂ©, il avait perdu son emploi suite Ă  un sĂ©rieux problĂšme que subissait son entreprise ils ont Ă©tĂ© obligĂ© de limoger des employĂ©s et lui en mĂȘme temps. Le monde s'est Ă©croulĂ© sous nos yeux, mon pĂšre n'avait pas un plan B rien du tout et ma mĂšre, femme au foyer comptait aussi sur lui. Le train de vie a commencĂ© Ă  rĂ©gresser peu Ă  peu le temps pour lui de trouver un autre emploi. On aurait dit que la malchance Ă©tait de son cĂŽtĂ© car il ne trouvait rien, rien Ă  faire malgrĂ© ses compĂ©tences, rien, mĂȘme pas un sous mĂ©tier. Cette annĂ©e-lĂ  a Ă©tĂ© la plus difficile, ma mĂšre n'a pas pu supporter l'extrĂȘme galĂšre dans laquelle nous avons plongĂ©, un beau matin on se rĂ©veilla qu'elle avait dĂ©sertĂ© sans laisser de traces ni de mots. J'avais 22 ans, je pouvais dĂ©jĂ  m'occuper des miens comme une femme. J'ai donc pris le relais, j'ai essuyĂ© les larmes de mon pĂšre, je me suis occupĂ©e de lui tel un bĂ©bĂ© il avait perdu confiance en lui, perdu l'amour de sa vie et croyait perdre en mĂȘme temps notre respect. ça n'a pas Ă©tĂ© le cas. Ma petite sƓur et moi lui avions donnĂ© tout l'amour que les enfants pouvaient donner Ă  leur papa. Peu Ă  peu, il s'est relevĂ© et enchaĂźnĂ© des petits boulots grĂące Ă  ça j'ai pu obtenir ma licence et j'ai arrĂȘtĂ© l'Ă©cole. Il Ă©tait temps pour moi de prendre mes responsabilitĂ©s en tant que grande sƓur. J'ai commencĂ© Ă  chercher du travail, je faisais aussi n'importe quel genre de travail pourvu que ça m'apporte quelque chose, avec ce que je gagnais et ce que mon pĂšre ramenait on pouvait se gĂ©rer et continuer Ă  payer les Ă©tudes de Lydie. Jusqu'au jour oĂč mon pĂšre chute, c'Ă©tait un deuxiĂšme choc pour nous il avait arrĂȘtĂ© de travailler et j'Ă©tais la seule Ă  ramener de l'argent, combien ? Pour combien de personnes ? sans compter ses mĂ©dicaments, ses soins et visites mĂ©dicales, avec tout ceci on ne pouvait plus gĂ©rer le loyer et avions acceptĂ© la proposition de son grand frĂšre, notre oncle de vivre chez lui. Nous y sommes jusqu'Ă  ce jour. Vous comprenez que aprĂšs tout ce que j'ai vĂ©cu jusqu'Ă  prĂ©sent je n'ai pas eu la tĂȘte posĂ©e pour penser Ă  faire un enfant mĂȘme pas par accident, j'ai toujours pris mes prĂ©cautions, pour moi ma famille passe avant tout et en dĂ©pit de ce qu'on vit je ne voudrais pas, il serait irresponsable pour moi de ramener une autre charge et mĂȘme ma petite sƓur je le lui dis tout le temps. C'est une belle petite fille de 20 ans trĂšs intelligente elle vient d'entrer en fac et Ă©tudie les finances, je sais qu'un jour elle prendra le relais elle deviendra une grande dame. Le dĂ©part de notre mĂšre l'a beaucoup affectĂ©, elle pleurait des fois de son absence moi je ne pouvais rien faire je ne savais pas oĂč elle Ă©tait jusqu'au jour oĂč sa sƓur ma tante nous a fait savoir qu'elle vit chez un blanc, eh ah un blanc du n'importe quoi. Ma mĂšre c'est une mauvaise femme je la dĂ©teste vous allez pensez que je suis dur tant pis c'est mon ressenti, je ne veux pas la voir ni aujourd'hui ni demain...

Inspirés de vos vus

Une autre chance avec mon amour milliardaire

Une autre chance avec mon amour milliardaire

Romance

5.0

Rena est entrĂ©e dans une liaison avec Waylen, un milliardaire, un soir oĂč elle avait trop bu. Elle avait besoin de son aide, tandis qu'il Ă©tait attirĂ© par sa beautĂ©. Ainsi, ce qui devait ĂȘtre une aventure d'une nuit s'est transformĂ© en quelque chose de sĂ©rieux. Tout allait bien jusqu'Ă  ce que Rena dĂ©couvre que le cƓur de Waylen appartenait Ă  une autre femme. Lorsque son premier amour est revenu, il a cessĂ© de rentrer Ă  la maison, laissant Rena seule toutes les nuits. Elle a supportĂ© cela jusqu'Ă  ce qu'elle reçoive un chĂšque et une note d'adieu un jour. Contrairement Ă  ce Ă  quoi Waylen s'attendait, Rena avait un sourire sur son visage en lui disant au revoir. « Ça a Ă©tĂ© amusant, Waylen. J'espĂšre que nous ne croiserons jamais nos chemins. » Mais comme le destin l'aurait voulu, leurs chemins se sont de nouveau croisĂ©s. Cette fois, Rena avait un autre homme Ă  ses cĂŽtĂ©s. Les yeux de Waylen brĂ»laient de jalousie. Il a crachĂ© : « Comment as-tu pu te mettre avec un autre homme ? Je pensais que tu n'aimais que moi ! » « Comme tu l'as dit, aimais, c'est du passĂ© ! » Rena a jetĂ© ses cheveux en arriĂšre et a rĂ©torquĂ© : « Il y a plein de poissons dans la mer, Waylen. De plus, c'est toi qui as demandĂ© une rupture. Maintenant, si tu veux sortir avec moi, tu dois attendre ton tour. » Le lendemain, Rena a reçu sur son compte des milliards et une bague en diamant. Waylen est rĂ©apparu, s'est agenouillĂ© et a dit : « Puis-je m'intercaler dans la file d'attente, Rena ? Je te veux toujours. »

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