Mahaza, Chérifa et Fatoumata sont trois amies, inséparables ! La première est une femme simple, dynamique, et "ouverte d'esprit". La deuxième est d'une beauté légendaire, clair de teint, séduisante, dont tout homme rêve d'avoir. La dernière se veut la plus gentille, pieuse et surtout "sage". Cependant, la nature de l'homme va les confronté à un idylle odieux. Soultane, un grand homme commerçant, cherche une femme parfaite. Cependant, il ne trouve cette perfection qu'en ces trois amies. Pourtant, seule une doit être son choix, sinon, il gâchera tout ce qu'il y'a de beau entre ces trois amies. Amies sont-elles vraiment face à la réalité qui va les attraper à cause de la nature de l'homme ? Entre Séduction, mensonge, amour, manigances, trahison, douleur et désespoir. Venez découvrir les trois "AMIES, MAIS CO-ÉPOUSES".
Chapitre 1 Le mariage de Mahaza et Soultane
Fatouma s'assoit à gauche de son amie et jeune mariée Mahaza, alors que Chérifa est assise à sa droite, Elle regarde cette dernière en lâchant un long soupir et dit :
- w'Allah si tu meurt au Niger et rentre en enfer tu as tout perdu. On vit déjà notre enfer dans ce bas monde avec la chaleur de ce pays.
- je te jure Tyma. Moi même tout à l'heure quand je suis sortie pour uriner j'ai pas pu m'empêcher de revenir en courant. Mais le soleil là on dirait porte de l'enfer ouverte.
Renchérit Chérifa. Tyma est le diminutif de Fatouma.
- vous me cassez les oreilles les filles taisez-vous irkoy se. ‹‹ pour l'amour de Dieu. ››
Grogne Mahaza qui angoisse en imaginant sa première nuit de femme mariée.
- Ryfa, je ne comprends plus les mariées d'aujourd'hui. En tout cas quand j'étais petite, je voyais les mariées pleurer le jour de leur mariage hein.
Marmonne Fatouma en regardant Chérifa sans oublier de mettre une distance entre elle et Mahaza.
- samo, ‹‹ idiote ››, fallait pas te dégager.
Chérifa rit jaune et reprend amusée :
- oun Ounh ‹‹ non non ››, toi aussi Tyma !!! Tu ne sais pas qu'elle a hâte de goûter le truc ? Tu me vois Maha pleurer ? w'Allah j'aurais été étonnée si cela arrive. Mais vraiment, y'a quoi à pleurer ? J'aime pas hypocrisie affaire. À mon mariage si vous ne m'emmener pas vite je risque même de fuir le rejoindre wallahi. J'attends seulement l'enfant des gens qui va tomber dans mes filets.
Fatouma écarquille les yeux faussement étonnée en regardant Chérifa.
- wallahi mon cœur je t'aime. Dit lui, la sainte Vierge.
Ajoute Mahaza en regardant de travers fatouma.
- mais Maha tu as entendu Chérifa ? Quelle époque ! Les enfants d'aujourd'hui hein !
Ricane Tyma en secouant la tête de gauche à droite.
- merci mamie !
Renchérit les deux autres au même moment.
Puis un moment de silence s'installe soudainement.
- c'est étrange ! mais tu vas nous manquer. Du coup, nous demeurons des célibataires et toi la femme mariée. C'est horrible !
Se plaint Fatouma l'air déprimer.
- fadimedime, si tu reparles de ça encore je vais t'assassiner. Tu me connais. Laisse moi réfléchir à comment vas se passer ma première nuit avec l'idiot là. Ensuite parlons de nos ennuis, manquement ou absence...
La jeune mariée ne veut juste rien imaginé.
Depuis des années, elles ont toujours été ensemble sans se séparer. Aujourd'hui Mahaza sait déjà qu'elles se sépareront et que d'une façon ou d'une autre y'aura une faussée entre elles. Un changement. C'est pas évident qu'elles se voient le plus souvent désormais. Elle va commencer une nouvelle vie laissant ces deux fofolles. Mais que faire ? C'est inévitable !
Cependant, pour le peu de temps qui leur reste, elle ne veut pas parler ni penser au changement, elle veut juste profiter de leur folie.
- Ryfa, je suis encore vivante et elle se préoccupe de sa première nuit, Maha tu te fous de mon intelligence wal ifo ‹‹ ou quoi ›› ?.
- il fallait donner ou parler de ça au lieu des choses stupide qui vont nous faire chialer.
Réplique Maha, agacée.
- je me demande si Soultane sait vraiment qui tu es. Il aura la surprise de sa vie quand il découvrira ton côté vulgaire. Tu peux pas parler comme les gens civilisés ? Finalement c'est bien que tu nous fout le camp.
- fadimedime ay siba samataray wallahi. ‹‹ j'aime pas idiotie w'Allah. ›› va lui dire. On verra s'il va croire.
- Mahaza n'oublie pas que l'habitude est une seconde nature.
Dit Chérifa avant d'ajouter en regardant Fatouma :
- bon comment fera t'elle pour avoir moins mal sa première nuit ? Car la douleur est inévitable. Soyons sérieuses !!
- dit plutôt que tu veux savoir pour toi-même ma chérie. C'est pas une honte les vieilles mères ne vont pas t'entendre de toute façon.
Les trois rient en chœurs.
Fatouma prend son air un peu sérieuse comme une maîtresse qui veut donner de cours. C'est toujours ainsi avec elles.
- je crois qu'avec tout ce que tu as mangée et bu ces derniers jours tu es assez juteuse. Si vous voyez à quoi je fais allusion...
Elle traîne le mot en dirigeant son regard vers le bas ventre de Maha. Puis les deux assisent en face d'elle écarquillent les yeux.
- Tyma dit moi t'as envie ?
La concernée regarde Chérifa qui vient de lui poser la question et demande :
- tu as une bite ?
- Fadimedime tu es une fille sage, ne laisse pas Ryfa te pervertir s'il te plaît.
- alors je me tais mamie. Maintenant revenons à nos moutons. Je disais qu'avec tout ce que tu as pris tu es juteuse. Mais mon amour il faut t'aider toi-même sinon tu vas souffrir. Lors de vos rapports, tu dois vraiment te laisser aller pendant les préliminaires. Pardon comprend bien ce que je dis. Tu ne dois en aucun cas prendre les devants. Tu le laisses juste faire son manège. Et toi tu essaies d'inspirer et expirer pour libérer le stress et prendre ton pied. Je sais que tu l'as jamais fait, mais le fait qu'il soit ton halal ne doit en aucun cas te laisser prendre les devants. Tu n'es pas sage, mais s'il te plaît essaye d'être sage et lui faire croire que tu connais rien de la sexualité. Wallahi si tu vas lui montrer civilisation et qu'il croit que tu l'as déjà essayé avec d'autres hommes ne nous appelle pas. Moi perso je vais pas répondre car t'es mise en garde.
- mais Tyma si elle fait rien c'est naze. Imagine comment elle est belle, naturelle et souple là, le gars doit être en train de se faire des idées de ce qu'elle va faire pour leur première fois.
- Mahaza tu vas m'écouter ou tu écoutes les balivernes de Chérifa ?
- oun Ounh mon amour je t'écoute. Continue ne lui prête pas d'attention.
- perverse je vais continuer quoi ? Ton mari va continuer oui ! C'est tout ce que tu dois savoir pour l'instant.
- mais ma chérie après le rapport comment prendre soin de moi ? Il se pourrait que je ne puisse pas parler librement au téléphone et tout.
- là y'a problème ma chérie. Tu vas juste chercher de l'eau chaude pour tes toilettes. Car si tu essaies autre chose et que ta belle famille remarque cela, j'ai encore peur qu'on pense que tu fais des trucs pour le marabouté. La belle famille c'est aussi la famille. Elle est à aimer et respecter. Mais je te jure c'est à craindre également. Tu n' offense personne et ne manque de respect à personne. Tu ne dois pas te plaindre auprès de ton mari si problème en est sinon il croira que tu n'aimes pas ça famille. Tu essaies de garder l'harmonie dans la famille et...
- non Tyma arrête s'il te plaît on n'aime pas foutaise. Donc n'importe qui va la blâmer ou brimer et elle reste silencieuse ? Juste pour mariage ?
- Ryfa ici je parle à Maha. Et le conseil la que je lui donne ne te regarde pas. Maintenant si tu veux donner conseil laisse moi terminer pour moi.
- Mahaza wallahi faut pas accepter foutaise. Si on t'aime pas sort je te cherche un gars bien battu et riche. Mais souffrance dans foyer là jamais. Pire je reste à la maison.
Fatouma et Mahaza se regarde et soupir. Puis disent au même moment :
- tu as raison, rester à la maison c'est mieux !
Elles savent que Ryfa et bien consciente et comprend. Mais chacune à sa façon de voir les choses. Et toutes les trois comprennent même si elles ne regardent pas dans une même horizon parfois. C'est pas sorcier, elles s'aiment et se respectent juste.
- Mahaza je vais donner Ryfa en mariage à ton mari. Comme cela tu vas faire en sorte qu'elle ne supporte jamais foutaise et tu vas tout encaisser à sa place.
- après moi tu viens aussi et on reste co-épouses et ensemble pour toujours.
À suivre...
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