Le pĂšre adoptif de la protagoniste lui demande si elle sait quelque chose sur la disparition de sa femme. Elle a peur de lui dire la vĂ©ritĂ© car elle craint qu'il l'enferme et l'empĂȘche de voir son ami Yann.Le pĂšre adoptif de la protagoniste lui raconte comment il est devenu ami avec son pĂšre biologique et comment leur amitiĂ© s'est dĂ©tĂ©riorĂ©e.Le pĂšre adoptif de la protagoniste inspecte sa chambre et elle se demande pourquoi. Elle a envie de lui poser des questions, mais n'ose pas.La protagoniste et Ben doivent trouver un moyen d'Ă©chapper Ă une bande enragĂ©e. Ils sont leur dernier espoir.L'Ă©pilogue rĂ©vĂšle que la protagoniste a finalement trouvĂ© une famille aimante et qu'elle est heureuse.
Ces genres de nouvelles arrivent généralement quand on s'y attend le moins, c'est souvent quand nous pensons que tout va bien dans notre vie que ça arrive.
Avec ma famille nous vivions de l'agriculture, nous avions des champs de manioc, macabo et bien d'autres que nous récoltons toutes les veilles du marché.
C'est ce qui a permis à mes parents de me nourrir jusqu'à mes 11ans que je venais d'avoir et je faisais déjà la classe de 3Úme dans le seul lycée se trouvant dans mon village.
Je n'Ă©tais pas la seule mais j'Ă©tais trĂšs intelligente Ă l'Ă©cole , trĂšs brave.
DerniÚre d'une lignée de trois, je restais la seule enfant de mes parents car mes grands frÚres étaient morts de suite d'accident de moto.
MĂȘme si on taxait cette mort de sorcellerie, moi je savais juste qu'ils ne sont plus et je m'arrĂȘtai lĂ .
NSANGOU Safi est mon nom, originaire de la région de l'ouest Cameroun, je suis Bamoum !
Entre culture et sorcellerie, c'est difficile de faire la différence entre les deux dans ce village.
La nouvelle venait de tomber, mon pĂšre venait de piquer une nouvelle crise, bien qu'il n'Ă©tait pas trĂšs vieux, les Ă©vĂšnements de la vie avaient fait de lui un ĂȘtre fragile qui n'attend que l'heure de sa mort. Ă la morts de mes frĂšres, maman n'avait pas pu supporter et s'en Ă©tait allĂ©e avec eux aussi.
Depuis 9ans papa prenait soin de moi tout seul, il avait des frĂšres et sĆurs c'est vrai, mais dans ma famille ça a toujours Ă©tĂ© « chacun pour soi et Dieu pour tous »
Papa était cardiaque depuis lors ! J'étais au lycée quand une maman du village est venu m'appeler.
__ : ton pĂšre risque de mourir toi tu fais quoi Ă l'Ă©cole ?
Moi : il a quoi ? Je l'ai laissé à la maison ce matin avant de venir en classe.
__ : on te parle tu fais comme si on ment seulement. Marche vite il veut te voir avant de mourir. Fit-elle en me poussant par la tĂȘte pour me faire avancer un peu plus vite.
Moi : mon pĂšre ne va pas mourir, il a toujours eu des crises mais il n'est jamais mort. Je refuse.
__ : ah ma fille, c'est Dieu qui décide de ces choses là .
Nous étions donc rentré à la maison, mon pÚre respirait à peine.
Inutile de chercher la route de l'hĂŽpital car non seulement il est dĂ©jĂ presque Ă l'agonie, mais aussi l'hĂŽpital de soigne pas gratuitement, entre les frais de soins et les mĂ©dicaments Ă payer, ça ne devait pas ĂȘtre lĂ grande joie.
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Je suis trĂšs jeune ! Je ne sais pas ce qu'est la vie, j'en ai mĂȘme aucune idĂ©e.
Je suis devant lui, il me regarde et souris.
Comment quelqu'un peut sourire Ă©tant sur le lit entrain de partir ? C'Ă©tait Ă©trange. Pendant que je coulais les larmes, lui il semblait heureux.
Moi : papa ne me laisse pas s'il te plaĂźt, maman n'est pas lĂ pour prendre soin de moi, mes frĂšres ne sont pas lĂ non plus, il n'y a personne papa, sois fort et fais comme tu as toujours fait.
Il me tient donc par la main et m'a dit toujours avec ce mĂȘme sourire sur les lĂšvres.
Papa : ne t'inquiÚtes pas ma fille, tu n'es pas seule, je serai là , ta mÚre aussi est là . Mais plus encore, Dieu sera toujours là pour te protéger, nous te protÚgerons tous. Mets toujours dieu devant tout et tu seras heureuse, tu es trÚs sage et intelligente, alors utilise ces atouts pour réussir.
Moi : papa non, je refuse que tu me laisses comme ça, je suis seule, je vais vivre oĂč mĂȘme d'abord ? Je n'ai nulle part oĂč aller.
Papa : non, j'ai mes frĂšres et sĆurs, mĂȘme si nous n'avons pas toujours Ă©tĂ© sur la mĂȘme longueur d'onde , ils sauront prendre soin de toi. Mais va chez ton oncle Bob.
Il est un peu plus gentil que les autres, vas chez lui, sauf en cas d'obligation avant que tu partes ailleurs.
Sa main lĂąchait la mienne tout doucement, c'Ă©tait si difficile de m'en faire.
Il venait de nous laisser, il venait de me laisser, la seule personne que j'avais venait de me quitter.
La vie est si injuste ! Pourquoi certaines personnes doivent ĂȘtre heureuses et pas d'autres ? Hein ? Je me demandais bien si Dieu existe, tous les dimanches on partait Ă l'Ă©glise, donc c'Ă©tait ça m'a rĂ©compense ? Donc je partais prier Ă l'Ă©glise pour que Dieu me prenne tous ceux que j'aimais ?
Trop de questions sans réponses, trop de « pourquoi » et pas assez de « Parce que.»
Pourquoi DIEU pouvait lui-mĂȘme faire les choses comme ça ?
C'est quoi ce déséquilibre dans la vie ? Entre les hommes ? Ce n'était pas juste.
Ă onze ans j'Ă©tais orpheline.
J'Ă©tais sortie de l'hĂŽpital, l'habit tout mouillĂ© par les larmes, je ne savais pas s'il fallait monter ou descendre, mon cerveau s'Ă©tait arrĂȘtĂ© de fonctionner.
Je me rappelais donc de ce qu'il m'a dit avant de mourir, il fallait que j'aille voir oncle Bob pour le prévenir, pour lui annoncer la nouvelle.
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Je marchais aussi comme ça, comme quelqu'un qui est perdu, évidemment j'étais perdue.
J'avais marché sur plusieurs kilomÚtres avant d'arriver chez mon oncle il n'était pas là .
Sa femme dit qu'il est allé récolter du vin.
Ma fille il y a quel problĂšme ? Pourquoi tu pleures ?
Moi : tante, papa est parti !
__ : comment, parti oĂč ?
Moi : mort.
C'Ă©tait plus fort que moi, je n'arrivais plus Ă dire un mot de plus. Je me suis mise en sanglots.
Elle essaya tant bien que mal de me consoler mes j'Ă©tais inconsolable.
__ : ton oncle va revenir d'un moment Ă l'autre, ne pleure plus.
Comment pouvait-elle me demander de ne plus pleurer pourtant j'Ă©tais en deuil ? Pourtant je venais de perdre mon pĂšre ?
Quelle vie m'attendait devant ? Quel avenir était tracé pour moi ? Devais-je encore aller à l'école ou alors c'était fini comme ça ? Je n'avais aucune idée !
J'étais restée longtemps dans la cours avant qu'il n'arrive , il était là enfin.
Moi : oncle papa ne vit plus, il est mort.
Oncle : il Ă©tait malade ?
Moi : il a toujours été malade, mais il s'en sortait toujours.
Oncle : allons-y voir.
Nous prßmes le chemin de retour et aprÚs plusieurs kilomÚtres de marché, nous arrivùmes.
Le corps était déjà rentré à la maison car l'une de mes tantes avait déjà ramené la dépouille.
Nous n'Ă©tions retourner Ă la maison et lĂ ils Ă©taient tous lĂ , tout le monde Ă©tait lĂ , je me demandais comment ils Ă©taient au courant de la nouvelle.
Notre maison était inondée de personnes, connues et inconnus, tous étaient présents ce jour.
Je ne reconnais mĂȘme plus le chez nous, tout Ă©tait devenu subitement diffĂ©rent.
Je voyais quelques grands frĂšres du quartier derriĂšre la maison entrain de creuser de la tombe de mon pĂšre.
Les choses se passaient trĂšs vite, plus vite mĂȘme que je pensais.
Mes oncles et tantes étaient tous regroupé dans la maison pour discuter, je ne sais pas de quoi, mais ils étaient tous là .
J'entre et je les entends parler du prix du cercueil, ils Ă©taient
entrain de faire certainement le programme de l'enterrement.
Mais Ă voir l'allure des choses, le corps n'allais pas durer Ă la morgue, oui, c'Ă©tait Ă la morgue, ce n'Ă©tait pas rentrĂ© Ă la maison, j'avais juste fait nĂ©es illusions, peut ĂȘtre dĂ» aux troubles de cette terrible nouvelle.
J'observais aussi seulement les choses, je ne pouvais rien faire que de faire les commissions dont on me demandait de faire.
C'était ça mon rÎle.
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En quelques jours, je dirai en deux semaines mon pÚre était déjà sous le sol, l'enterrement et les funérailles faisaient déjà presque partie du passé.
Je ne pouvais qu'accepter ce qui était arrivé.
Oncle Bob m'avait fait venir chez lui pour y vivre.
Il avait un fils, Théo, il était content de m'avoir dans leur maison,
Tout le monde Ă©tait content et partageait ma liesse, mais ce je ne savais pas que cette liesse devait vite se transformer en tristes faits divers.
Chapitre 1 Chapitre 1
26/12/2023
Chapitre 2 Chapitre 2
26/12/2023
Chapitre 3 Chapitre 3
26/12/2023
Chapitre 4 Chapitre 4
26/12/2023
Chapitre 5 Chapitre 5
26/12/2023
Chapitre 6 Chapitre 6
26/12/2023
Chapitre 7 Chapitre 7
26/12/2023
Chapitre 8 Chapitre 8
26/12/2023
Chapitre 9 Chapitre 9
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Chapitre 10 Chapitre 10
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Chapitre 11 Chapitre 11
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Chapitre 12 Chapitre 12
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Chapitre 13 Chapitre 13
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Chapitre 14 Chapitre 14
26/12/2023
Chapitre 15 Chapitre 15
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Chapitre 16 Chapitre 16
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Chapitre 17 Chapitre 17
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Chapitre 18 Chapitre 18
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Chapitre 19 Chapitre 19
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Chapitre 20 Chapitre 20
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Chapitre 21 Chapitre 21
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Chapitre 22 Chapitre 22
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Chapitre 23 Chapitre 23
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Chapitre 24 Chapitre 24
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Chapitre 25 Chapitre 25
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Chapitre 26 Chapitre 26
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Chapitre 27 Chapitre 27
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Chapitre 28 Chapitre 28
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Chapitre 29 Chapitre 29
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Chapitre 30 Chapitre 30
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Chapitre 31 Chapitre 31
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Chapitre 32 Chapitre 32
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Chapitre 33 Chapitre 33
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