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COLOMBE DANS LES PRÉS

COLOMBE DANS LES PRÉS

Ari

5.0
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33
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22
Chapitres

- Femme ! Comme toujours, vous avez la langue bien pendue. - Ici il n'est pas question de"femme", j'ai juste posé des questions, ne généralisez pas. C'est mon anniversaire, ils voulaient simplement me faire plaisir. - Tayden c'est la dernière fois que je te le répète, dégage tout. - Mais vous vous prenez pour qui au juste ? Vous êtes le responsable ici? Puff si vous êtes ivre, allez vous coucher chez vous. - Laisse-la tranquille, dit une voix derrière Iriza se retourne et dès que leurs regards s'étaient croisés, elle sentit que c'est soit c'est la vie ou la mort.

Chapitre 1 Au commencement

Assise devant ma fenêtre, je voyais passer un nombre incalculable de gens. C'était l'hiver d'où leur habillement reflétait avec justesse le temps qu'il faisait. Il neigeait abondamment, mais tout restait tout de même transparent et bien visible. Quand je soulevais les yeux vers le ciel, ce qui m'accueillait, c'était la hauteur des immeubles. Quoi de plus normal puisque je vivais dans un appartement de seulement quatre étages, au bon milieu de la ville alors que les autres tendent vers dix à vingt ou encore plus. C'était comme être dans une belle ville et en même temps dans une prison car à part contempler les passants, la hauteur des autres immeubles cachait entièrement la vue de la belle nature et le ciel. C'était ce qui, en fin de compte, me donnait juste envie de quitter cette ville définitivement, mais plutôt impossible car j'étais une historienne et je travaillais dans une entreprise appelée "MASK" dont l'objectif était de réveiller ou même dire faire revivre le passé. Nous faisions des recherches sur certains évènements du passé qui avaient marqué l'existence humaine, mais sans informations préalables sur la cause; le mystère. L'entreprise se trouvait dans cette ville d'où je ne pouvais qu' y vivre à moins qu'ils nous envoient explorer un autre pays, ce qui était ma prière de tous les jours. Nous étions divisés en plusieurs groupes de cinq personnes dans l'entreprise. Chaque groupe a une mission propre à lui d'où j'espérais avoir à quitter cet endroit. Puis-je vraiment dire que c'est la hauteur de ces immeubles qui me dérangeait ? Non, car j'avais vécu presque toute ma vie ici à Psyland, mais j'avais obtenu une bourse d'étude étrangère d'une durée de cinq ans à Mercyvil, un pays reconnu pour ses qualités d'enseignement unique au monde, et à mon retour, ce sont les corps inertes de mes parents qui m'ont été présentés avec un petit bout de papier sur lequel il était seulement marqué: ils sont très méchants, méfie-toi d’eux!

Bizarre comme message d'adieu, mais je m'étais quand même renseignée sur la cause de leurs morts et les habitants m'ont simplement dit qu'ils les avaient retrouvés ainsi. J'avais approfondi mes recherches, mais je me retrouvais toujours avec le même résultat et des réponses sans intérêt. J'avais finalement abandonné pour que leurs âmes puissent reposer en paix ou plutôt de peur d’approfondir ma douleur. Une chose est sûre, je garde toujours le papier avec moi, c'était l'écriture de mon père, ça doit avoir une signification que je finirai par comprendre tôt ou tard et si quelqu'un les a assassiné, je le jure que c'est à ce moment que je commettrai mon premier meurtre et ça sera au premier degré, mais étant des personnes qui voyagent beaucoup, ils peuvent avoir des ennemis de partout. Étant historienne, je crois en toutes sortes de choses sur le passé, ou plutôt je crois au mystère, mais pas au surnaturel.

Je m'appelle Iriza, âgée de vingt trois ans, 1m68, une fille pas du tout banale, oui je ne le suis pas. Célibataire sans déception amoureuse, métissée avec une peau très blanche, normal puis que mon père était grec et ma mère française, bizarrement, je n'ai pas reçu leur intelligence. Il a fallu que je cultive la mienne, quel gâchis! Même s'il y a déjà plusieurs raisons pour moi de déprimer, je ne sais pas le faire car je suis une personne de nature très positive et mes parents ne m'ont pas trop liés à moi, surtout mon père. Il était du genre détaché de la vie et de toute relations normales avec sa famille et le monde extérieur, c'est peut-être son travail qui le rendait ainsi. Je sais qu'il m'aimait et je l'espère. Je suis plutôt discrète avec une humeur changeante et sans grand sens de l’humour. Je suis fille unique, mais actuellement je peux déjà dire que je suis seule au monde et mon seul objectif, c'est de me concentrer sur mon travail, je ne me bats que pour moi-même et j'adore les voyages. J'ai loué un petit appartement. J'ai décidé de ne pas rester dans la maison que mes parents avaient laissée. Mon appartement se trouvait précisément au deuxième étage dans un cercle de riches, il y avait un salon et une chambre avec tous les équipements nécessaires. Amoureuse de choses simples, je le suis. Je vis seule et mon groupe de travail contient trois filles et seulement un homme. Nous vivons dans différentes rues et nous nous voyons rarement. Les seuls instants qui nous unissaient, c'était pour travailler.

Je crois que je dois prendre une douche car honnêtement je suis loin d'une orchidée, je sens le porc. Après un long moment dans la salle de bain, je sors finalement l'air absolument fière du résultat. J'étais allée directement dans ma chambre pour me changer. Quand on vit seule, c'est exactement pour cette raison que l'expression "liberté" a été créée. Je faufile partout tel un margouillat. Seule dans ma chambre, je me transforme en Beyoncé, tellement je devenais une danseuse étoile. J'étais toujours en train de me déhancher quand mon téléphone se mit tout à coup à sonner. J'y jette seulement un bref coup d'œil avec l’assurance que je ne répondrai pas, mais le nom qui s'était affiché, m'a donné un petit sourire. Enfin quelqu'un d'important appelle, c'est Jameson. Mon chef, responsable de l’organisation des groupes et de leurs missions. Un homme qui peut vendre son égo juste pour une histoire ancienne. J'étais très fan de lui, jusqu'au jour où j'avais appris qu'il était marié. Les bels hommes sont devenus rares, ceux qui restent, ne sont pas nés avec le mot “beauté” collé sur la peau, mais c'est encore eux qui aiment jouer à l'homme rare et je décroche finalement.

- Iriza, j'aimerais que tu contactes tes coéquipiers, j'ai une mission très intéressante et importante à te confier. Je suis sûre que tu en serais très ravie, ce n'est pas comme tes dernières expériences plutôt désagréables dans la ville.

- Monsieur, ça concerne quoi?, Demandai-je toute excitée en sautant sur place

- Arrivez ici, vous ne serez pas déçus.

- Ok, c'est comme si c'était déjà fait.

Je m'assois correctement sur le canapé, encore croyant que je rêvais. Je tourne en rond le sourire aux lèvres tellement j'étais contente .

Le début de tout

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