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Marié par accident à un milliardaire

Marié par accident à un milliardaire

Lizzie Yassini

5.0
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Chapitres

Je sors une cigarette et la place entre mes lèvres. J’espère avoir apporté mon briquet, me dis-je en tâtant les poches de mon pantalon. Je le trouve au bout de quelques minutes lorsque mon irritation a déjà fait une montée fulgurante. Je porte le briquet à mes lèvres et protège mon bijou le plus précieux du vent qui souffle. Alors que la flamme allait embraser le bout de la cigarette pour délivrer mon être de ce supplice, quelqu’un me bouscule férocement, ce qui secoue mon précieux qui échoue lamentablement sur le sol. Comme si cela ne suffisait pas, je vois une semelle d’escarpins écraser l’objet de mes désirs du moment. Une veine se dessine immédiatement sur mon crâne.— Vous avez l’intention de vous excuser, j’espère ! dis-je d’une voix sonore sans lever les yeux sur l’individu à l’origine de mon mal de crâne soudain.— Pardon ? répond une voix féminine.Je lève enfin les yeux et me retrouve face à une fille à la gueule d’ange, mais dont l’apparence contraste fortement avec l’innocence qu’elle dégage. Je la détaille du regard. Elle est de taille moyenne, ni trop grosse, ni trop chétive. Des formes bien marquées qui ne sont en rien dissimulées par cette mini-jupe. Elle laisserait apparaître son dessous au moindre mouvement. Elle ne porte pas de T-shirt, du moins je le pense, puisqu’elle a cette sorte de bout de tissu autour de la poitrine qui couvre à peine sa paire de nichons. Son ventre est nu, elle est trop maquillée et ses talons aiguilles sont beaucoup trop hauts.Elle s’arrête et me donne toute son attention. Oh ! elle attend probablement que je me répète, ce que je déteste évidemment ! Surtout quand quelqu’un vient perturber ma tranquillité d’esprit. Je fais quelques pas de plus vers elle afin d’annuler les quelques mètres qui nous séparent. Ma taille d’un mètre quatre-vingt-sept la domine aisément. Je la fixe dans les yeux afin qu’elle puisse lire mon irritation.— Excusez-vous ! J’exige à quelques millimètres de son visage.Elle me dévisage, peu coopérative. Je rêve où elle ose me défier avec sa bouille de bébé ? J’ai l’impression d’avoir une mouche orgueilleuse devant la Majesté d’un lion. Et comme si son air hautain ne suffisait pas, elle esquisse un sourire narquois qui me délivre directement le « va te faire foutre » qui ne franchit pourtant pas la barrière de ses lèvres.— J’ai dit, excusez-vous ! répété-je en me rapprochant de plus belle.— NON ! souffle-t-elle tout simplement, me décontenançant au passage. L’homme qui me donnera des ordres n’a pas encore vu le jour, ajoute-t-elle effrontément.

Chapitre 1 Excusez vous

Draven Taylor

Pretoria, Afrique du Sud

La pénombre s’est emparée du ciel jadis bleu de Pretoria, emportant avec elle, le soleil brûlant et la chaleur étouffante. Un vent frais souffle à travers les arbres, fouettant ma peau. Un peu plus et je me retrouvais couvert de plaques à force de sillonner la ville sous les rayons d’un soleil énervé.

Cela fait déjà dix bonnes minutes que je me bats intérieurement contre cette envie viscérale de tirer une taffe. Adossé à l’embrasure de la porte du bungalow que nous avons loué, je regarde mes lèvres trembloter doucement à force d’avoir emprisonné cette clope achetée au marché aux puces. J’ai une envie pressante de fumer ! Une envie que je n’ai pas ressentie depuis des lustres. Se débarrasser d’une addiction n’est pas facile. Pourtant, je peux me targuer d’avoir réussi à chasser cette avidité, cette sensation inexplicable que je ressens lorsque la nicotine envahit mes poumons. Elle fait d’énormes dégâts c’est certain, mais putain, qu’est-ce qu’elle fait du bien aux nerfs !

Je ne suis pas du genre à céder à mes pulsions, mais ce soir… Les mecs m’ont tapé sur le système et j’ai besoin d’évacuer. Quatre bonnes heures à sillonner la ville pour faire des emplettes, comme des meufs ! Un programme qui ne correspondait pas à l’idée que je me faisais de ma journée parfaite : dormir jusqu’au coucher du soleil avant de m’abandonner aux plaisirs de la ville. Je n’avais certainement pas en tête, qu’une soirée entre mecs dans l’une des villes les plus extravagantes du monde, aurait été une torture pour mes jambes endurcies par la marche. Heureusement que la journée ne s’est pas éternisée. J’avais hâte d’être à ce soir.

J’ai toujours préféré la nuit. Elle renferme tellement de travers. Les gens pensent qu’ils peuvent cacher leurs défauts physiques et internes sous une nuit noire, mais ils n’y arrivent jamais. C’est indéniablement le moment où les vices se révèlent le plus. D’une gorgée d’alcool, on tombe dans le coma éthylique. D’un regard aguicheur, on tombe dans la baise. D’un air envieux, on franchit le seuil du vol. La nuit ! On ose faire ce qu’on ne ferait pas le jour.

J’aime la nuit et le danger qu’elle renferme. Mais je vais devoir m’y soustraire pour quelque temps. Putain d’arrêt maladie de merde ! Cinq longs mois à glander et à me gratter le cul, de quoi me rendre dingue ! J’ai besoin de flirter avec le danger, c’est mon addiction. Et quand je regarde ce satané genou qui me vaut cette longue période loin de l’action, j’ai envie de l’achever moi-même en y foutant une balle. Heureusement que je peux me déplacer sans problème, je ne supporterais pas de passer mes journées dans un fauteuil roulant.

Qu’est-ce que je me fais chier tout de même ! Cette virée entre mecs est supposée m’aider à me déconnecter, mais jusque-là, je ressens encore ce besoin d’avoir ma dose de danger.

Je balance ma tête en arrière, tout en expulsant bruyamment le souffle qui comprime mes poumons. Fumer ou ne pas fumer telle est la question. J’ai besoin de sensations fortes ce soir. La nicotine serait un bon substitut au danger qui me manque. Une addiction pour en assouvir une autre. Une technique imparable pour s’en sortir. J’aurais bien voulu m’enfoncer dans cette pénombre, afin de découvrir ce que valent les nuits dangereuses dans cette ville. Cependant, je n’ai pas envie de faire le con dans un pays qui n’est pas le mien. Je n’essayerai donc pas de tenter le diable en faisant le caïd. Je ne veux pas non plus, voir le visage de ma mère me hanter des jours durant parce que je serais retombé dans mes travers. Elle qui est si fière de mon abstinence de clopes. Je vais essayer d’être un bon fils pour une fois.

Finalement, je décide de ranger ma clope dans son paquet avant de le placer dans la poche de ma veste. Je ne suis toujours pas résolu à laisser filer ma solution back-up en cas de force majeure. Qui sait, peut-être n’aurai-je pas d’autre choix que d’en griller une pour calmer mes nerfs déjà excités.

— Prêt pour le grand soir ? hurle Ross dans mes oreilles.

Les nénettes sont enfin prêtes, pensé-je en jetant un coup d’œil discret à mes deux compagnons de « trip », qui ont troqué leur pénis contre un minou depuis notre arrivée dans ce pays. Je n’ai pas encore digéré les quatre heures de marche qu’ils m’ont infligées, et encore moins les deux heures qu’ils viennent de passer à se préparer. Pour un résultat inchangé en plus. Une perte de temps oui !

— J’étais prêt dès l’instant où mon pied a foulé le sol de ce pays, renchérit Jarod.

Il m’est arrivé de me demander plus d’une fois, pourquoi je traînais avec ces mecs. Deux bons bougres, aux allures de minettes à leurs heures perdues, qui m’accompagnent dans mes péripéties depuis plus d’une décennie. Ce sont deux potes qui savent couvrir mes arrières, quel que soit le problème. De plus, je peux toujours compter sur eux pour les délires les plus fous. Oui, finalement, je sais pourquoi je traîne avec ces têtes de nœuds. Ils ont la tchatche, ce qui est terriblement absent chez moi. Ils emballent les nanas en un temps record, car ils manient les mots avec dextérité. Très peu pour moi, je ne suis pas loquace. De plus, draguer est un supplice. Je n’ai pas envie d’emballer une fille avec des formules à dormir debout. Je n’ai rien en stock de toute façon, comme ça, c’est réglé de ce côté-là ! Mais ça ne m’empêche pas de mettre des filles dans mon lit. Elles doivent être attirées par mon profil un peu mystérieux et cherchent à me percer au grand jour. Malheureusement pour elles, elles n’ont jamais eu l’occasion de creuser mon personnage. Si l’on pouvait me décerner une médaille, à part celle du militaire le plus performant, ce serait celle de savoir filer à l’anglaise. Ni vu ni connu, sans un bruit, seul le souvenir de mon engin dans leur antre témoigne de mon passage dans leur vie. C’est décidé ! Ce soir, je vais me dégotter une petite « Sud-Af » assez chaude pour encaisser mes assauts ardus.

— Où allons-nous ? questionné-je

— Alors, j’ai entendu parler du Channel night-club. Une boîte de nuit prisée dans le coin, dit Ross. On pourrait commencer là-bas et faire la tournée des bars et autres boîtes de nuit ?

— Ça me va, je réponds en me levant de mon banc de fortune. Mais je vous préviens, je vous abandonne sur les lieux si l’un de vous se bourre la gueule comme un trou.

Ils acquiescent sans aucune conviction. Je ne crois pas non plus qu’ils se fixeront de limites ce soir. Mais ils me connaissent assez pour percevoir le sérieux dans mes mots. Je me barrerai sans un regard en cas de dérive alcoolique.

Je m’échappe de la boîte de nuit. Elle est beaucoup trop bruyante et bondée à mon goût. Impossible de faire un pas sans que quelqu’un ne me marche sur les pieds ou renverse son verre sur ma chemise, spécialement sortie pour l’occasion. De quoi mettre mes nerfs à rude épreuve.

J’ai finalement décidé de la tirer cette taffe. Maman pardonne moi, mais ton fils ne sera pas un bon garçon aujourd’hui. Et puis merde, ce n’est pas comme si j’avais le choix, non plus. Mes amis roucoulent déjà dans les bras de deux minettes qui n’ont pas hésité à leur tomber dans les bras après quelques frottements osés sur une musique endiablée. Alors que moi, eh bien, il n’y a que ma cigarette pour me tenir compagnie.

Je sors une cigarette et la place entre mes lèvres. J’espère avoir apporté mon briquet, me dis-je en tâtant les poches de mon pantalon. Je le trouve au bout de quelques minutes lorsque mon irritation a déjà fait une montée fulgurante. Je porte le briquet à mes lèvres et protège mon bijou le plus précieux du vent qui souffle. Alors que la flamme allait embraser le bout de la cigarette pour délivrer mon être de ce supplice, quelqu’un me bouscule férocement, ce qui secoue mon précieux qui échoue lamentablement sur le sol. Comme si cela ne suffisait pas, je vois une semelle d’escarpins écraser l’objet de mes désirs du moment.

Une veine se dessine immédiatement sur mon crâne.

— Vous avez l’intention de vous excuser, j’espère ! dis-je d’une voix sonore sans lever les yeux sur l’individu à l’origine de mon mal de crâne soudain.

— Pardon ? répond une voix féminine.

Je lève enfin les yeux et me retrouve face à une fille à la gueule d’ange, mais dont l’apparence contraste fortement avec l’innocence qu’elle dégage. Je la détaille du regard. Elle est de taille moyenne, ni trop grosse, ni trop chétive. Des formes bien marquées qui ne sont en rien dissimulées par cette mini-jupe. Elle laisserait apparaître son dessous au moindre mouvement. Elle ne porte pas de T-shirt, du moins je le pense, puisqu’elle a cette sorte de bout de tissu autour de la poitrine qui couvre à peine sa paire de nichons. Son ventre est nu, elle est trop maquillée et ses talons aiguilles sont beaucoup trop hauts.

Elle s’arrête et me donne toute son attention. Oh ! elle attend probablement que je me répète, ce que je déteste évidemment ! Surtout quand quelqu’un vient perturber ma tranquillité d’esprit. Je fais quelques pas de plus vers elle afin d’annuler les quelques mètres qui nous séparent. Ma taille d’un mètre quatre-vingt-sept la domine aisément. Je la fixe dans les yeux afin qu’elle puisse lire mon irritation.

— Excusez-vous ! J’exige à quelques millimètres de son visage.

Elle me dévisage, peu coopérative. Je rêve où elle ose me défier avec sa bouille de bébé ? J’ai l’impression d’avoir une mouche orgueilleuse devant la Majesté d’un lion. Et comme si son air hautain ne suffisait pas, elle esquisse un sourire narquois qui me délivre directement le « va te faire foutre » qui ne franchit pourtant pas la barrière de ses lèvres.

— J’ai dit, excusez-vous ! répété-je en me rapprochant de plus belle.

— NON ! souffle-t-elle tout simplement, me décontenançant au passage. L’homme qui me donnera des ordres n’a pas encore vu le jour, ajoute-t-elle effrontément.

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