Sombre Secret

Prologue

Le monde est cruel me direz-vous?

Mais la réalité nous prouve que les gens qui nous entourent sont la cause de ce mal. J'ai donné de l'amour du mieux que j'ai pu,mais je n'ai reçu que de la déception. Comment puis-je résister à un tel mal par rapport à ma personne.

Dois-je pardonner et passer à autre chose ? Je m'appelle Iris et voici mon histoire...

Épisode 1

Je m'appelle Iris, je suis Béninoise, j'ai la peau ébène, je mesure 1m65 et je suis diplômée d'un master en marketing et communication. Je viens de fêter mes vingt-trois ans, je suis célibataire et je n'ai pas d'enfants. Je vis toujours avec ma famille. Mon père Maurice était fonctionnaire d'État avant d'être accusé de détournement de fonds. Il a passé huit ans en prison avant que son innocence ne soit prouvée. À ce moment-là, ma mère se démenait pour subvenir à nos besoins.

Trois ans après sa sortie de prison, ma mère est décédée subitement sans que personne ne sache la raison. J'ai essayé d'avoir une discussion avec mon père à ce sujet, mais il n'a jamais voulu m'en parler et tenait ma mère responsable de tout ce qui lui était arrivé.

Quelques mois plus tard, il s'est remarié avec Carine, une femme au grand cœur qui m'a toujours soutenue dans tout ce que j'entreprends, contrairement à mon père. Elle a su combler le vide laissé par ma mère après sa mort... Je me demande si ma véritable mère aurait pu m'aimer autant qu'elle m'aime. Carine est une véritable mère pour moi. Ma mère avait trois enfants : moi, l'aînée, et des faux jumeaux âgés de seize ans qui auront leur bac cette année. Mais assez parlé de ma famille.

Depuis l'obtention de mon diplôme, je n'ai pas pu trouver un travail stable. Je fais des petits boulots de temps en temps afin de ne pas être inactive. Aujourd'hui, j'ai reçu un message d'une entreprise qui me propose un entretien d'embauche. C'est la meilleure nouvelle que je pouvais recevoir. C'est une grande entreprise de publicité à Cotonou. Je dois faire un voyage, car je vis à Porto-Novo, dans un village un peu reculé.

Après avoir reçu la bénédiction de Carine, je suis partie pour Cotonou. J'y ai passé deux jours et je suis retournée au village. À mon arrivée, mes parents étaient installés dans le salon et discutaient. Je les ai salués et je me suis dirigée vers ma chambre lorsque mon père m'a interpellée.

Papa : Jeune fille, reviens immédiatement sur tes pas !

Je me suis retournée et je lui ai fait face.

Papa : Je peux savoir où tu as passé ces deux derniers jours ?

Moi : J'ai demandé la permission pour me rendre à un entretien d'embauche à Cotonou.

Papa : Et...?

J'ai baissé la tête de honte.

Papa : À voir ton visage, cela n'a pas marché comme les autres fois.

Moi : Je suis sûre de l'avoir la prochaine fois.

Papa : Tu n'as que ça à la bouche. Tu n'es qu'une incapable comme ta mère l'a été. Tu ne fais que manger dans cette maison. Même un franc, tu n'investis. À ton âge, tu vis toujours chez moi en encombrant ma maison.

Moi : Je suis désolée, papa.

Papa : Tais-toi. Vous portez la poisse. Je remercie cette entreprise de ne pas t'avoir accepté.

Je n'arrivais pas à y croire.

Moi : Papa !?!?

Ma mère avait aussitôt pris la parole dans le but de prendre ma défense.

Carine : Pourquoi lui parles-tu ainsi ? Au lieu de l'insulter, tu pourrais la soutenir.

Papa : Soutenir qui ? Cette sorcière. D'ailleurs, va me faire à manger. Je n'ai rien à faire de ton état d'âme.

Carine : Je vais le faire. Ma chérie, va te reposer.

Papa : Je t'interdis de me contredire devant mes enfants. Ai-je été clair ?

Carine : Mais chéri...

Papa : Toi, va me faire à manger et tout de suite.

Il a toujours été ainsi avec moi, donc je ne prends plus en compte ses paroles. Depuis sa sortie de prison, c'est le même scénario. Après avoir fait ce qu'il avait demandé, je vais me reposer.

J'étais dans mes pensées quand la voix de ma mère m'a fait revenir à moi. Je ne savais même pas que quelqu'un était avec moi dans la chambre. Cette dernière est venue me remonter le moral.

Maman : Tu connais ton père. Ne tiens pas ses paroles à cœur, ma chérie.

Moi : Je sais, maman.

Maman : Ne te décourage pas, tu auras le boulot dont tu rêves. Sois juste patiente.

Moi : Ne t'inquiète pas pour moi. J'ai juste besoin d'être seule.

Maman : Je te laisse tranquille alors. Passe une bonne nuit.

Après la discussion avec ma mère, je suis sortie de ma chambre pour une petite promenade, car je n'arrivais pas à trouver le sommeil. À la suite d'une longue marche, je suis rentrée et j'ai entendu des bruits provenant de la chambre de mes frères. Ces deux-là ne ratent jamais une occasion de se battre. Je me suis précipitée afin de leur donner une bonne correction. J'ouvre la porte avec colère et je vois mon frère ainsi que ma soeur dans un bain de sang. Je m'approche d'eux sans réfléchir. Ils avait du sang. Énormément de sang. je ne savais qui aider en premier. Mon frère essayait de me passer un message, mais j'essayais d'arrêter l'hémorragie.

André : Fais attention grande sœur.

Moi: De quoi parles tu?

André : Elle est proche.

Moi: Dré stp tais toi. il faut que j'arrête l'hémorragie avant d'appeler les parents. Merveille reste avec moi.

Merveille : Ne fais confiance à personne.

Moi: Taisez vous. Mon dieu!!!!!

Je tremblais et j'arrive à peine à respirer. André pris le couteau qui était près de merveille et je vois une silhouette sortir de la chambre de mes frères par la fenêtre. Prise de peur, j'arrache le couteau de la main de mon frère pour nous protéger lorsque j'entends la voix de mon père.

Papa : Qu'est-ce que tu as fait à tes frères ?

Je regardais mon père ne sachant quoi lui dire de concret.

Moi: Je ne sais pas exactement ce qui c'est passé. Quelqu'un les a poignardé Papa. Je viens de voir quelqu'un sorti de leur chambre.

Papa : Tu as tué tes frères ?

Moi: Non papa. j'en suis incapable. je te jure papa.

Comment peut il penser ça de moi. Je commençais par pleurer ne sachant quoi faire.

Papa : Et le couteau qui est entre tes mains.

Je jette aussitôt le couteau au sol. Ils y avait un regard accusateur.

Moi: Crois moi papa. Je n'ai rien fais à mes frères. Je te jure.

Papa : Après que ta mère m'ai détruite toi tu veux en finir avec ma vie ? Pourquoi as tu fait sa?

Moi: Je te jure papa. j'ai vu une silhouette sortir de leur chambre. Ils faut que tu me crois papa.

Ma mère entra dans la chambre après avoir entendu des éclats de voix...

Maman : Qu'est-ce qui se passe..... Seigneur jésus. Tu attends quoi pour conduire les enfants à l'hôpital Maurice ?

Mon père ne bougeait plus. Il me fixe avec un regard de haine.

Maman: Aide moi iris. Non c'est pas possibles.

Mon père nous conduit à l'hôpital en me lançant des regards meurtrier. Je n'ai jamais compris pourquoi il me déteste tant. Après plusieurs heures d'attente le docteur vient vous annoncer la mort de mes frères causé par plusieurs coup de couteau reçu. Ils ne pouvaient s'en sortir même si nous étions venu plutôt compte tenu des coups reçu. Mon père était inconsolable se qui me brise le cœur. Ma mère nous avait quitté et maintenant mes frères.

Papa : Tout est de ta faute. Pourquoi tu t'es prise à mes enfants?

Moi: Je te jure papa que je n'ai rien fait. J'ai vu une silhouette sorti de leur chambre mais je n'ai pas pu voir son visage. Je suis sur et certain que c'est le meurtrier.

Maman : C'est n'est pas le moment de trouver un meurtrier. Nous venons de perdre des êtres chers alors je penses qu'on peut les respecter ce soir. Il faut que je sorte d'ici . Je commence par manquer d'air.

Ma mère sort de la salle d'attente en me laissant seul face à mon père.

Moi: Ils faut que tu me crois papa. Je n'avais pas sommeil alors je suis sorti prendre l'air. À mon arrivé ils étaient au sol. Dré a essayé de me dire quelques chose mais je ne sais pas de quoi il s'agit.

papa: Tu avais un couteau couvert de sang en main lorsque je suis venu dans leur chambre. Tu étais seule avec eux et tu veux me faire croire le contraire? Tu as réussi ton coup. Je te promets de te tuer même si c'est la dernière chose que je ferai avant de rejoindre mes enfants.

Il rejoint sa femme sans aucun regard pour moi. J'essaie de me calmer afin de comprendre ce qui se passait. En une soirée ma vie a prit une autre tournure. J'ai pas été prise dans l'entreprise de mes rêves, mes frères sont morts et mon père veux porter atteinte à ma vie. Je veux qu'on me réveille.

Je veux sortir de ce cauchemar. J'avais pas la force de rentrer compte tenu de la menace de mon père alors j'ai passé la nuit chez ma meilleure amie. Le lendemain matin, à mon arrivé à la maison il avait du monde et mes tantes pleuraient. Je me suis approché d'eux lorsque je reçois...

À suivre