Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
5.0
avis
898
Vues
65
Chapitres

Le baccalauréat a lieu dans 6 mois. Ensuite, ma soeur Pupuce et moi aurons la vie devant nous: La liberté. Plus de maman pour nous empêcher de vivre. A nous la belle vie à Accra ou à Pretoria. Enfin...

Chapitre 1 Chapitre 01

1-

"Mon Dieu, mon Dieu! Que vais-je devenir? Enceinte!!!!!!!!"

"Sache que tu es morte. Parce que Kaba ne va pas te rater. Une fois qu'elle apprendra la nouvelle, elle prendra soit son couteau de cuisine pour t'éventrée soit son balai pour te rosser. Dans les deux cas, elle te foutra à la porte de sa maison."

"Snif! Merci pour le soutient, Tania."

"De rien, ma chère Pupuce. Tu savais les conséquences, non! Nous sommes allées là-bas pour nous amuser, faire les folle sur la piste de danse. Pas pour aller coucher, ma belle!"

"Snif! Je ...je...j'étais loin de me douter que tout cela finirait ainsi. Je...Que vais-je devenir."

"Une fois morte, plus de souci. Tu as au ciel ou en enfer. Et l'affaire est réglée."

"Merci pour ton soutien, Tania."

"Y a pas de quoi. Si jamais Kaba t'épargne, tu auras appris une leçon: on ne couche pas sans capote à moins d'être complètement conne! On nous l'a appris en classe, non?"

"Je... C'est facile à dire, Hein! Je voudrais t'y voir toi dans le feu de l'action, penser à une capote à ce moment là!"

"Sois pas bête Pupuce! Nous sommes de grande fille! Ne me dis pas qu'à 17 ans, tu es incapable de prononcer le mot CAPOTE! T'as eu honte de quoi???"

"De rien... Tu peux pas comprendre. Je pensais pourtant que tu étais ma frangine... Mais je constate que je n'ai plus personne sur qui compter."

"Ma go, le bac c'est là, à la fin de l'année. Nous n'avons plus que six mois à tenir. Ensuite, on s'envole pour l'Afrique du Sud, pour la liberté. Plus de Kaba ni de papa Jimmy pour nous emmerder. Et au lieu d'être patiente, tout ce que tu as trouver d'intéressant à faire, c'est d'aller écarter tes jambes sur le banc d'une salle de classe et laisser Peter éjaculer dans ton vagin!"

"Mais... je... je."

"Tu bégayais aussi comme ça quand il t'a proposé de le suivre dans cette salle de classe! Pupuce, nous avons fait le mur pour aller danser, tu comprends. Nous sommes allées là-bas pour DANSER. Pas pour coucher. Et surtout pas sans capote. Et surtout pas avec un imbécile, même trop mignon, qui couche avec toutes les fille qui lui tombent dans les bras."

"C'est mon mec, Tania."

"Et cela ne l'empêche pas de se taper d'autre fille. Je te signale qu'une fois la fête fini, il a atterri dans le lit de Roseline. Elle l'a raconté à tout le monde. C'est ça le type dont tu es amoureuse. Que dis? C'est ça le type dont tu es enceinte."

"Merci pour ton soutien!"

"Oh, tu ne me remercieras jamais assez. Bien, je te laisse. Il faut que j'aille à la morgue pour commander ton cercueil, ma belle. Car lorsque Kaba va te tomber dessus, il ne restera plus que des miettes de toi. Je les mettrai dans ce cercueil. Et t'inquiète, tu auras un bel enterrement. Salut, ma vieille.

"Tania!"

"Quoi, Tania? Il faut bien que j'aille réfléchir à une solution pour te sortir de là, non!"

"De quoi parles-tu?"

"Je ne sais pas, moi. Là, j'ai l'esprit un peu embrouillé. Mais la nuit porte conseil, dit-on. Alors, à demain Pupuce."

La nuit est tombée depuis longtemps au moment où j'abandonne Pupuce dans sa chambre. Elle a décidé d'y rester enfermée jusqu'au jugement dernier. C'est mieux pour elle car lorsque Kaba apprendra la nouvelle, l'Apocalypse aura lieu au même moment.

Qui est Kaba? C'est notre mère. En fait, en regardant un dessin animé il y a quelques année, le nom de la sorcière dans le film nous a marqué. Cette sorcière se nomme Karaba. Nous avons tout de suite pensé à celle qui nous a mise au monde. Mais pour ne pas qu'elle se sente insulté en apprenant l'affaire, nous avons coupé le nom et l'appelons simplement Kaba. Pourquoi? Parce qu'elle ressemble à une lionne toujours prête à bondir sur sa proie. Et parce que tout le monde dans la famille et dans le quartier l'a craint plus que tout. Donc, voilà, on l'appelle Kaba au lieu de Karaba. Bref, toute une histoire.

J'ai dis que c'est notre mère, oui. Mais elle ne m'a pas élevé. Je suis Tania. Ma sœur Pupuce et moi, somme jumelles. Nous sommes née en mi-mai, il y a 18 ans maintenant. À l'annonce de cette grossesse, Nzigou Etienne, notre géniteur, a pris la poudre d'escampette et est allé se terrer du côté de Mbigou, dans le sud du Gabon. C'est ainsi que notre mère, qui en réalité se prénomme Agnès, s'est retrouvée toute seule, sans travail, sans argent, avec une grossesse jumellaire de 5 mois.

Est alors arrivé dans sa vie, le sauveur, du nom de Malgloire Akendengue. Il a payé la layette et tous les frais médicaux pour le suivi de la grossesse. Et à notre naissance, il nous a officiellement reconnu à la mairie du 2nd arrondissement de Port-Gentil.

Je suis Tania Akendengue. Pupuce se nomme Marjorie Akendengue. Mais comme le sort s'acharnait encore, madame notre mère a abandonné, monsieur notre très cher père car il la violentait sérieusement, au point de lui casser le bras, après avoir prit une cuite, un samedi, au bar du coin. Son bras cassé et son œil au beurre noir, Kaba a quitter monsieur Magloire Akendengue et a cogné, à 3h du matin chez sa sœur Bernadette, avec une valise et deux bébé de 3 mois dans les bras. C'est là que ma vie devenait commencer. Pour le meilleur.

Quand 3 mois plus tard, Jimmy Mbeng est arrivé dans la vie de Kaba, elle lui a fait chanté la sérénade un an durant. Elle ne voulait surtout pas revivre les même histoire qu'avant. Alors, elle a fait trainer l'affaire en longueur avant de lui dire oui. Nous avions 1 an et demi Pupuce et moi, quand la famille Mbeng est descendu de l'estuaire pour venir enlevée notre mère à sa vie de célibat. Elle s'est mariée à la coutume, à la mairie et à l'église. Depuis, elle fréquente assidument la Cathédrale St Louis. Et est très strict dans sa vie au quotidien et dans sa manière de nous élever.

Et moi alors?

Avant que le mariage de Kaba ne soit célébrer, mam tante Bernadette, qui en fait s'occupait de nous plus que ne le faisait Kaba, s'est mise à genoux devant sa sœur. Une nuit durant, elle l'a suppliée de lui laisser un enfant. Kaba n'a pas jouer la difficile: elle a dit oui. Elle m'a alors donnée à sa sœur, qui malheureusement était stérile. C'est ainsi que la tante Bernadette, est devenue ma man à moi; et Kaba est restée celle de Pupuce.

Et je ne m'en porte pas plus mal; car lorsque Kaba rugit, pupuce atterri toujours dans la maison de Bernadette.

Donc pour moi, maman c'est Bernadette. Et Papa, c'est le cher monsieur Akendengue, qui malgré toute la boisson qu'il ingère chaque jour, joue son rôle de paternel. Il paie notre scolarité et il nous donne chaque mois 35mille francs d'argent de poche, pour que nous puissions payer le taxi pour se rendre au lycée.

Ma sœur et moi sommes en classe de terminale au lycée Raponda Walker. La scolarité lui coute plutôt cher, mais comme nous sommes ses uniques enfants, il fait de son mieux. Monsieur notre papa est magasinier dans une compagnie pétrolière. Il est célibataire, par la force des chose: monsieur cogne dur sur les femmes lorsqu'il est ivre. Qui peut supporter un tel homme!

Un jour, quand nous avions 10 ans, nous étions passées lui dire bonjour. Ses parents étaient là dans la cour. Il y avait réunion de famille parce que trop c'était trop, aux dires de nos tantes paternelles. Il fallait trouver une solution à la situation de Magloire Akendengue. Beaucoup d'idées ont fusé. Et quelqu'un a décidé qu'il devait se faire initié au rite OKUYI. Yo!

Pupuce et moi nous avons ri; pourtant nous n'avions que 10 ans! Lui, se faire initier??? nous pensions déjà, avec notre espièglerie, que se serait Okouyi qui aurait peur de notre père et qui s'enfuirait en le voyant.

Cela n'a pas raté. Les provisions ont été acheté, le passage pour Lambaréné, payé. Le vendredi matin au port d'embarquement, la famille à attendu notre père en vain. Il avait été hospitalisé la veille à l'hopital Paul Igamba. Quelqu'un l'avait ramassé en route, en état d'ébriété avancé.

C'est notre père. Nous demandons tous les jours à Kaba de prier pour que Dieu jeté un regard compatissant sur lui et le remette sur de bons rails. Mais Kaba, n'en a plus rien à foutre de notre paternel et elle nous répond immanquablement: ce soulard, même en enfer, il n'en voudrait pas car il est capable d'éteindre les flamme par son haleine avinée.

Yo!

Que dire après ça!?

Continuer

Autres livres par Lily Rose

Voir plus

Inspirés de vos vus

Une autre chance avec mon amour milliardaire

Une autre chance avec mon amour milliardaire

Arny Gallucio
5.0

Rena est entrée dans une liaison avec Waylen, un milliardaire, un soir où elle avait trop bu. Elle avait besoin de son aide, tandis qu'il était attiré par sa beauté. Ainsi, ce qui devait être une aventure d'une nuit s'est transformé en quelque chose de sérieux. Tout allait bien jusqu'à ce que Rena découvre que le cœur de Waylen appartenait à une autre femme. Lorsque son premier amour est revenu, il a cessé de rentrer à la maison, laissant Rena seule toutes les nuits. Elle a supporté cela jusqu'à ce qu'elle reçoive un chèque et une note d'adieu un jour. Contrairement à ce à quoi Waylen s'attendait, Rena avait un sourire sur son visage en lui disant au revoir. « Ça a été amusant, Waylen. J'espère que nous ne croiserons jamais nos chemins. » Mais comme le destin l'aurait voulu, leurs chemins se sont de nouveau croisés. Cette fois, Rena avait un autre homme à ses côtés. Les yeux de Waylen brûlaient de jalousie. Il a craché : « Comment as-tu pu te mettre avec un autre homme ? Je pensais que tu n'aimais que moi ! » « Comme tu l'as dit, aimais, c'est du passé ! » Rena a jeté ses cheveux en arrière et a rétorqué : « Il y a plein de poissons dans la mer, Waylen. De plus, c'est toi qui as demandé une rupture. Maintenant, si tu veux sortir avec moi, tu dois attendre ton tour. » Le lendemain, Rena a reçu sur son compte des milliards et une bague en diamant. Waylen est réapparu, s'est agenouillé et a dit : « Puis-je m'intercaler dans la file d'attente, Rena ? Je te veux toujours. »

L'amour est inévitable

L'amour est inévitable

Honey Goldfish
5.0

Les Japonais ont cette expression: "Koi No Yokan" pour désigner un amour naissant... un amour qui est inévitable. Koi No Yokan, c'est le moment où vous sentez que vous allez tomber amoureux. Ce n'est pas un coup de foudre, mais un sentiment irrésistible et délicieux. Koi No Yokan, c'est aussi le nom que Koto Tanaka a donné à ses galeries d'art. Elles sont jumelles. L'une se situe à Londres et l'autre au Japon parce que... Koi No Yokan. C'est le sentiment que Koto a ressenti, il y a quelques années, la première fois qu'il a croisé cette mystérieuse femme...au Japon, dans sa terre natale. Au moment où ils se sont croisés, elle était bien trop jeune pour lui et Koto se refusait à teinter l'innocence de cette jeune femme. Ils ne se sont entrevus qu'un bref instant... Mais... Koi No Yokan. Cet instant fut fatal pour le séduisant et tout aussi dangereux Yakuza. Koi No Yokan. Un sentiment irrésistible, suave et délicieux, avait conquis le cœur de Koto à cet instant précis. Un sentiment qui ne l'a plus jamais quitté par la suite, même lors de son départ pour Londres... Maintenant, après des années d'absence, Koto est de retour au Japon dans le but ultime de succéder à son père, le chef d'un puissant groupe de yakuza. Aura-t-il de nouveau la chance de croiser cette mystérieuse inconnue et de ressentir de nouveau ce sentiment sublime? Hmmm... Koto l'espère secrètement. Après la mort de son père, Sayuri Masuda s'est fait une promesse. Elle se battra jusqu'au bout pour reprendre ce qui lui revient de plein droit. Et ce, même si son propre père semble l'avoir trahie au moment où il rendait son dernier souffle et que son fiancé l'a lui aussi abandonnée pour lui préférer sa demi-sœur... Cruel destin s'il en est... Sayuri ne croit plus en l'amour. Sa pureté fut teintée il y a bien longtemps et ses grands idéaux amoureux se sont brisés avec la trahison de son fiancé. Entre ses études universitaires qu'elle doit terminer et l'entreprise familiale qui risque bien de tomber aux mains de ses éternels ennemis si elle n'y voit pas très rapidement... Sayuri n'a aucun temps à consacrer à l'amour... En fait, à lire les clauses testamentaires que son père a stipulées pour soi-disant assurer la pérennité de leur entreprise familiale comme celle de leur lignée ancestrale... L'amour pourrait bien devenir une simple transaction financière, dans la vie trépidante de Sayuri. Mais où pourrait-elle trouver un homme prêt à la marier aussi rapidement... Un homme suffisamment à l'aise financièrement pour ne pas convoiter son héritage par la suite? Un homme qui accepterait aussi... que Sayuri n'est pas la jeune fille aussi pure et aussi pleine de noblesse qu'il y parait en surface... En effet, Sayuri mène une double vie depuis toujours... Koi No Yokan. Koto et Sayuri arriveront-ils à se trouver ou plutôt... se retrouver? Est-ce que vraiment, entre eux, l'amour est inévitable? C'est une histoire à suivre! Série Graveyard

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre