La maîtresse du milliardaire Froid

Tout avait commencé ce soir-là, c'était un samedi douze mars, je fêtais mes vingt un ans, Rose ma meilleure amie m'avait proposé de le fêter comme il se devait, après tout j'entrais dans le monde des adultes comme on le disait communément.

Nous avions prévu un restaurant avec plusieurs filles puis une virée en boite de nuit.

J'étais excitée, j'avais hâte, tout était parfait.

Le restaurant c'était très bien passé et une fois en boite j'avais dansé comme une dingue pour profiter au maximum de cette journée unique dans la l'année. J'avais l'impression d'avoir le monde à mes pieds.

Nous étions toutes assises sur nos places pour se rafraîchir quand des bouteilles de liqueur qui devaient certainement coûter très chers vinrent se poser sur la table.

Surprises, nous nous sommes regardés pour savoir qui était l'auteur de cette blague car nous n'étions que de simples étudiantes de littérature qui étaient loin d'être pété de tune.

Le serveur me donna alors un petit bout de papier avant de s'éclipser où il y'avait de marquer 《Un joyeux anniversaire à la plus belle femme de cette soirée 》.

L'écriture était soignée et propre, rien de plus, pas de nom ni d'initial. Une calligraphie révélant une certaine élégance.

Flattée par l'attention, j'avais sourit avant d'inviter mes amies à boire car c'était sans danger. Je m'étais alors dirigé vers le bar pour demander au serveur qui était l'auteur de cette note et il se contenta juste de lever la tête. Je suivais son regard et c'est à ce moment que je le rencontrais.

Positionné sur l'estrade comme le maître des lieux. Je fus électrifié par tant de charisme.

Peut être que j'aurais dû fuir, mais sur le moment j'étais intrigué.

Je savais que j'étais une belle femme, d'ailleurs on me le disait souvent, des demandes j'en recevaient de partout, que ce soit des hommes d'affaires, des étudiants, professeurs ou juste de simples passants. Je me faisais toujours accoster alors la gente masculin ne m'impressionnait plus.

Mais lui, il avait quelque chose de différent, peut-être était-ce son aura que je réussissais à ressentir jusqu'où j'étais?

Intimidant

Il me fit un signe de la tête et je montai le rejoindre dans son carré Vip où la musique était beaucoup moins forte.

La curiosité m'avait mené là, je voulais savoir ce qu'un homme comme lui pouvait bien me dire extraordinaire, j'avais déjà tout entendu mais j'avais su rester chaste, pas par choix juste que je n'avais pas encore trouvé un homme qui réussit à me faire perdre la tête, vibrer, où juste tombé amoureuse même si je n'y croyais pas. J'avais alors fini par croire que c'était peut-être ça qui attirait autant d'hommes vers moi.

Comme un radar?

Il n'était pas seul, il était accompagné de deux autres hommes qui ne m'accordaient aucun regard sûrement habitué. J'ai su par la suite qu'ils étaient ses meilleurs amis, les frères jumeaux Nathan et Ethan Baker.

Ils étaient entourés de plein d'autres filles, des putes. Leurs visages ne m'étaient pas inconnus et j'ai su par la suite pourquoi.

J'avais froncé les sourcils en me disant qu'il rêvait sûrement s'il pensait pouvoir me mettre dans son lit, pourtant plus je le regardais plus son visage me disait également quelque chose.

Angel Ritz, un homme de trente un ans, grand, brun avec des yeux d'un noir perçant et d'une beauté époustouflante, oui il portait très bien son nom, pourtant dans le monde des affaires c'était un véritable diable, un requin qui bouffait tout sur son passage. Cependant ce n'était pas ses grands exploits dans le monde des affaires qui avait attiré mon attention sur lui et m'avait fait le connaître, c'était plutôt son mariage il y a huit mois. Son incroyable mariage

Le mariage de l'année comme on aime bien le dire, un des évènements les plus médiatisés. Je me souviens encore comment j'ai envié la mariée en me disant que je voulais une pareille robe.

Je me rappelais encore avoir fantasmé sur le lui et leur lune de miel que j'imaginais féerique et maintenant il était là, près de moi à me regarder, non il m'analysait.

J'étais convaincu que personne n'était au courant de sa venue dans les lieux au vu qu'aucun journaliste à l'entrée. Il savait se faire discret. D'ailleurs il faisait partie des célibataires les plus en vue il y a à peine quelques mois de cela.

Son nom avait fait un boum dans mon cœur et dans mon corps quand il s'était présenté et fidèle à moi même j'avais joué la meuf insensible pour qui un milliardaire et un homme aussi beau mais surtout sexy n'était rien d'autre qu'un homme comme les autres.

Il était marié

Pourtant même ma conscience se moquait de moi et mon esprit critique s'était barré.

Après tout je ne faisais rien de mal, ce n'était pas moi le marié de l'histoire.

J'étais une étudiante en littérature à l'université, je voulais devenir écrivain, pour moi c'était le plus beau métier au monde surtout quand on peut travailler à domicile et qu'on peut se réveiller à l'heure qu'on veut.

Nous n'avons pas beaucoup parlé, juste deux trois formalités avant qu'il ne me donne sa carte et me donne rendez-vous à son bureau où une fois arrivée deux jours plus tard, je fus ébloui par le design futuriste et tellement beau. Le choc passé me laissant assimilé à qui j'avais affaire, il m'avait expliqué ce qu'il attendait de moi.

Ce qu'il voulait faire de moi.

Devenir sa maîtresse contre une vie de luxe.

Je n'avais pas cherché à savoir pourquoi un homme qui s'était marié il y a peu se cherchait déjà une maîtresse, je savais que ça ne me regardait pas, d'ailleurs connaissant le personnage il serait idyllique d'attendre une réponse.

Personne ne devait le découvrir, pas même l'être le plus proche de moi. J'avais signé un contrat, j'avais accepté, après tout je m'étais dit que si je devais donner ma virginité à un homme au moins ça devait être un homme bourré de fric et de l'argent j'en ai eu, pour commencer j'ai déménagé dans un quartier résidentiel, il m'avait acheté un grande maison pour ne laisser aucune trace lors de ses petites apparitions. Pour lui, l'hôtel n'était pas une option étant un homme marié.

Sa femme? Je m'en foutais, après le divorce de mes parents, et mon père s'étant barré avec nos économies, j'avais compris qu'aucun homme n'était fidèle et digne de confiance, je devais juste tirer mon épingle du jeu.

Il m'avait même ouvert un compte en banque pour mes petits besoins. Malheureusement un changement aussi radical de vie m'avait fait perdre mes amies qui avaient voulu connaître qui je fréquentais avec le temps et surtout où j'avais eu autant d'argent. Seule Rose était restée, espérant qu'un jour je m'ouvre à elle quand je l'avais rassuré de ne pas tremper dans quelque chose de sale.

Avec le temps aussi j'étais malheureusement tombée amoureuse de cet homme froid qui ne serait jamais moi.

Ça fait quatre ans que je vis dans cette grande maison, quatre ans qu'il m'avait interdit de voir un autre homme que lui, quatre ans que j'entends les quelques heures qu'il veut bien me consacrer. Quatre ans où tous les mois j'ai pour obligation de lui présenter un test de grossesse pourtant il se rassure que je prends mes pilules.

Angel Ritz ne laisse rien au hasard, il contrôle tout, il me contrôle. J'ai pensé plus d'une fois à le quitter mais quand je le vois, je n'y arrive pas. Il a cette chose qui me rend folle de lui.

Je l'ai dans la peau et le pire c'est qu'il le sait.