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Au delà de l'interdit

Chapitre 4 Cœur à vif

Nombre de mots : 2612    |    Mis à jour : 02/09/2024

Saint

me fait plisser les yeux. Mon corps est lourd, engourdi, et une douleur sourde tambourine dans mon crâne. J'essaie de me lever, mais une vague de vert

t brûlant, et chaque mouvement envoie des éclats de douleur à travers mon crâne. La fièvre, c'est clair. Et les cépha

possession de ses moyens, pas un type fiévreux qui risque de leur transmettre autre chose que des soins. À con

l, je lance d'une voix rau

mec. Qu'est-ce qui se passe ? Me répond

pas venir aujourd'hui. Désolé, mais tu vas devoir assurer à ma place. Encore. Les internes ont déjà leur sujet. Assure toi que les résidents 1 fas

re côté de la ligne, puis

, repose-toi. Je m'

r mon lit. La douleur dans ma tête s'intensifie, et je ferme le

main pour attraper l'appareil, chaque mouvement provoquant une douleur lancina

eux rien lui cacher. Elle a ce sixième sens maternel... cette capacité à

n essayant de masquer l

cette tendresse inimitable. Comment vas-tu

exe de protéger ma mère, de lui éviter de s'inquiéter, même si cela signifie parfois garder mes problèmes pour m

mens doucement. Juste un p

avoir en face de moi pour savoir qu'elle a en ce moment les sourci

d'une voix dou

as ? Je suis ta mère. Si quelque chose te tracasse, je

a, de mes pensées envahissantes concernant Clarisse, de la pression constante qui pèse su

pérant la convaincre. Je dois juste me re

ais elle ne pousse pas plus loin. Elle respecte toujo

en, et appelle-moi si tu as besoin d

i, maman.

agé et coupable. J'ai menti à ma mère, encore une fois

s qui ne cessent de me hanter. Mais même dans cet état de semi-conscience, Clarisse continue de flott

abyrinthe émotionnel dans lequel je me suis perd

de me servir de mon meilleur allié contre la fièvre et les mots de tête de mon r

mé n'avait pas encore fait effet. Mais rester enfermé dans cette petite chambre suffocante ne faisait qu'aggraver la sensa

une perspective dégagée sur deux des bâtiments les plus importants de l'hôpital : la pédiatrie, où tout semble toujours en mouvement, et la maternité, symbole à la fois de début de vie et de défis immenses. Ces bâtiments me rappellent pourquoi

res services s'approcher de moi. Ils ont dû entendre parler de ma fièvre et ont décidé de venir voir comment je me po

'un d'eux, un sourire

moi, on se connait depuis ma première année. Entre résident, o

s mal en point, alors on e

si je n'en avais pas spécialement envie. Je ne suis pas vraiment d'hu

re un peu l'air pourrait m'aider à me senti

de la pédiatrie, en posant une main compatiss

de jardin métalliques qui parsèment le balcon. Ils commencent à discuter de tout et de rien, essayant p

ité. Je pense à Clarisse, me demandant où elle pouvait être en ce moment. Est-elle en train de gérer un cas difficile ? De passer du temps avec ses collègues, essayant elle aussi de trouver un

itte le service. Elle est post-garde.

bien silencieux, remarque Sab

ce petit groupe amical, je me sens étranger à moi-même. Comme si une part de m

un peu dans le gaz, dis-je en ess

e. C'est l'une des choses que j'apprécie chez mes collègues

ères, ils finissent par se lever un à un, m

elva et moi peuvent revoir le planning. On est là si tu as beso

ntain de l'hôpital qui ne dort jamais. Je reste là encore un moment, le regard fixé sur la maternité, me demandant combien

me le sommeil ne sera qu'un répit temporaire. Les questions, les doutes, tout cela reviendra dès que j'ouvrirai les yeux à nouve

ombée, laissant derrière elle une légère céphalée. C'est alors que je me rends compte que je n'avais ri

t je décide de quitter ma chambre pour aller chercher qu

ès d'un banc, sa silhouette frêle, presque fragile, est éclairée par les lumières douces de la cour. Elle semble perdu

m'approcher d'elle, de lui parler se faisait ressentir. La journée a été longue et solit

attention en m'approchan

rs moi. Un sourire se dessine sur ses lèvres, bi

le se corrige. Oui, ça va.

banc. Le silence entre nous est confortable, pas besoin de combler le vide ave

mande finalement, curieux d

doucement ava

ne. Mon sous-groupe sera le premier à pas

es moments peuvent être stressants. La pression de se montrer à la

préparé ? Lui

. Peu importe à quel point on est prêt,

aissant cette sen

uis sûr que tu impressionneras tout le monde. Je pourr

itude, un peu de cette te

ter sur vous. Notre présentation est : Suivi prén

On parle de sa présentation, de ses craintes, puis la discussion dévie

te, semble alléger ma propre charge mentale,

lui raconter une anecdote amusante, une vo

re, tu n'y étais pas. Te sachant malade, j'étais inquiète. Et main

irritation. Je connais bien Elena, suffisamment pour savoir qu'elle ne tolère pas que je

es. Sentant la situation potentiellement explosive, je me redresse rapidement. Le s

nterne, répondis-je en essayant de garder

facilement. Ses yeux passent de moi à Clarisse, et je peux voir l'ombre de l'i

levant pour éviter une scène

t de lui envoyer un message silenci

y aller,

ation. Je suis Elena, qui tourne les talons brusquement,

en mangé de la journée. Je

vois que tu peux être

scussion avec Clarisse et la tension qui s'installe maintenant avec Elena est palpable

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