Le Tribut des Innocents
. Il gesticulait et vociférait en tournant en rond d'un pas fébrile et nerveux. Ses mains t
contre le mur. Il ressentit à peine la douleur éclater dans ses phalange
nt, à un fou furieux en plein délire qui alignait des kilomètres en fais
sir ardent de violence vengeresse. Il prit une grande inspiration pour ne pas déraper complètement. Pour ne pas basculer dans une forme de folie qui le
ors qu'il jouait avec son père dans la rue. Puis il s'était moqué ouvertement de lui, provoquant des regards gênés et amusés autour d'eux. Cela aurait pu être anodin, mais cet enfant, et
temps qui s'était écoulé, il n'avait pas eu une seconde d'hésitation. L'un de ses anciens bourreaux se tenait là, devant lui, et allait habiter à
é et s'était installé à côté de
condes, puis expira lentement. Il essayait de tenir à distance les souvenirs qui remontaient, mais ces derniers l'emportèrent sur sa volonté. Ils déferlèrent dans
qu'une marionnette aux mains d'un homme trop ivre pour lui donner vie. Ces convulsions étaient rythmées par des grognements d'animaux sauvages
s récente du visage du fils Malliart, déformé par son rire moqueur et malsain, et ses yeux mauvais qui
de Volkov hurlant « Niet ! Niet ! Niet ! » résonnait comme une alarme déchirant
e finit par rejaillir en lui comme une éruption de lave, annihilant l'angoisse qui lui retournait habituellement les tripes et le
e pas. Son esprit avait court-circuité sa conscience. Seules les images redondantes du corps de l'homme gisant au pied de l'arbre et d
ut le reste n'était qu'un décor de cinéma. Il fit un pas dans la maison puis s'immobilisa. Dans le couloir de l'entrée, le fils Malliart jouait, accroupi sur le carrelage. Le
ov avait en lui. Le crâne du gamin fit trembler la paroi en la percutant de plein fouet. Après l'impact, son corps rebondit et s'écrasa comme une masse, face contre terre. Immobile. Un filet de sang coulait lentement de ses narines. Ses yeux étaient toujours ouverts mais ressem
tendu, la mère appela son fils avec
e, là ! Qu'est-ce q
le manche le plus long. En voyant la lame étincelante sortir du support, l'instinct de survie sortit la mère de sa léthargie. Elle se précipita vers la porte en esquivant l'intrus, mais Volkov la rattrapa en la saisissant par le front avant qu'elle n'atteigne le seuil de la cuisine et lui enfonça le couteau dans le dos. Une première fois. Puis il enchaîna trois autres coups. Il s'arrêta de la
salon. Son sang se glaça lorsqu'il découvrit Théophile étendu à terre, immobile et sans vie, comme un mannequin tombé d'une vitrine de supermarché. Il s
versa le couloir. Il se rua derrière lui et le poignarda à la nuque
son fils. Volkov croisa son regard. Malliart écarquilla les yeux, semblant le reconnaître enfin. Pris d'une nouvelle frénésie, le tueur larda son vieil ennemi
coulait par saccades des plaies du père, hypnotisant le meurtrier. Pe
nt à battre normalement. Sans un carcan de peur pour oppresser sa poitrine, il ava
sse qu'il éprouvait en permanence s'était envolée. Il se
ais il fallait d'abord effacer ses traces. Il parcourut le rez-de-chaussée de la maison, fouillant chaque recoin, ne sachant ce qu'il cherchait. D
et rentrait tranquillement chez lui, presque en sifflotant. La nuit était
emporter la maison de ses victimes. Tout lui semblait parfait en cet instant. L'odeur de cramé. L
ui qu'il avait ressentie avait persisté, même quand l'adrénaline s'était di
Volkov admirait, émerveillé, les ruines encore fumantes du brasier e
reprendre le contrôle de sa vie. Laisser derrière lui
ait se