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Le Tribut des Innocents

Le Tribut des Innocents

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5.0
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Chapitres

RongĂ© par une maladie qui le met au supplice, le capitaine Flament de la Brigade criminelle de Lille se retrouve sur une enquĂȘte des plus Ă©prouvantes : une famille a Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e dans un quartier tranquille de Lambersart. En manque d'indices exploitables, l'enquĂȘteur devra suivre son intuition pour comprendre les motivations du tueur et tenter de l'arrĂȘter avant qu'il ne rĂ©cidive. À PROPOS DE L'AUTEUR Avec cet ouvrage, Yann Feutry dĂ©crit deux choses. La premiĂšre est l'impact destructeur de la douleur et comment on peut ĂȘtre happĂ© par elle ou la surmonter. La seconde est l'injustice qui touche ceux qui sont abusĂ©s par plus forts qu'eux... Ceux qui doivent payer aux prĂ©dateurs Le Tribut des Innocents.

Chapitre 1 No.1

Volkov arpentait le salon, en proie à une agitation qui le charriait aux portes de la folie. Il gesticulait et vociférait en tournant en rond d'un pas fébrile et nerveux. Ses mains tremblaient, frénétiques, rendues incontrÎlables par l'excÚs d'émotions qui le submergeaient.

Il laissa exploser sa rage et sa frustration en envoyant son poing cogner contre le mur. Il ressentit à peine la douleur éclater dans ses phalanges, et la haine qui bouillonnait en lui ne s'était pas dissipée pour autant.

Il avait vaguement conscience qu'à cet instant, il ressemblait à un dément, à un fou furieux en plein délire qui alignait des kilomÚtres en faisant des cercles dans les quelques mÚtres carrés de sa cellule capitonnée.

Volkov avait toujours eu des problÚmes psychologiques, mais jusque-là, c'était la peur qui avait dominé sa vie. Pas ce magma de haine en fusion ni ce désir ardent de violence vengeresse. Il prit une grande inspiration pour ne pas déraper complÚtement. Pour ne pas basculer dans une forme de folie qui le terrifiait, et à la fois l'attirait, comme un aimant. Il luttait contre ce magnétisme, mais il sentait sa volonté faiblir devant cette force inébranlable.

C'Ă©tait la faute de ce gamin. C'Ă©tait lui qui avait provoquĂ© cet Ă©tat. Quand, en rentrant chez lui un peu plus tĂŽt, Volkov avait trĂ©buchĂ© sur le trottoir, le gosse avait Ă©clatĂ© de rire alors qu'il jouait avec son pĂšre dans la rue. Puis il s'Ă©tait moquĂ© ouvertement de lui, provoquant des regards gĂȘnĂ©s et amusĂ©s autour d'eux. Cela aurait pu ĂȘtre anodin, mais cet enfant, et surtout son pĂšre, n'Ă©taient pas n'importe qui. Le pĂšre n'Ă©tait autre que JĂ©rĂŽme Malliart. L'un d'Eux. L'un de ceux qui avaient fait de la vie de Volkov un enfer, puis un naufrage sans fin.

Quand, deux mois auparavant, Volkov avait vu les Malliart emménager à quelques maisons de chez lui, il avait frÎlé la crise cardiaque. Malgré le temps qui s'était écoulé, il n'avait pas eu une seconde d'hésitation. L'un de ses anciens bourreaux se tenait là, devant lui, et allait habiter à quelques mÚtres de sa maison. Et toutes ces années, passées à essayer d'oublier et à panser ses blessures, furent saccagées en quelques secondes.

JérÎme Malliart l'avait retrouvé et s'était installé à cÎté de lui pour le torturer à nouveau !

Sentant la rage refluer dans ses veines, Volkov s'immobilisa dans le salon. En serrant les poings, il reprit une profonde inspiration et resta en apnĂ©e quelques secondes, puis expira lentement. Il essayait de tenir Ă  distance les souvenirs qui remontaient, mais ces derniers l'emportĂšrent sur sa volontĂ©. Ils dĂ©ferlĂšrent dans sa tĂȘte avec la violence d'un typhon, et y mixĂšrent les cauchemars du passĂ© et leurs rĂ©miniscences du prĂ©sent dans un flot d'images et de sons qui le terrorisaient.

Il revoyait le corps d'un homme étendu au pied d'un arbre. Le cadavre de l'adulte. Des soubresauts remuaient le macchabée, comme s'il n'était qu'une marionnette aux mains d'un homme trop ivre pour lui donner vie. Ces convulsions étaient rythmées par des grognements d'animaux sauvages, tandis que ses yeux morts et figés fixaient le vide, indifférents au banquet nécrophage qu'offrait le cadavre en tout début de décomposition.

C'Ă©tait un vieux souvenir qui hantait Volkov depuis longtemps. À cette vision se superposait celle trĂšs rĂ©cente du visage du fils Malliart, dĂ©formĂ© par son rire moqueur et malsain, et ses yeux mauvais qui transpiraient la bĂȘtise et le vice. Le mĂȘme regard infect que celui de son pĂšre, des annĂ©es plus tĂŽt.

Dans ce mĂ©li-mĂ©lo d'images entremĂȘlant le passĂ© et le prĂ©sent, la voix enfantine de Volkov hurlant « Niet ! Niet ! Niet ! » rĂ©sonnait comme une alarme dĂ©chirante, peu Ă  peu supplantĂ©e par les Ă©clats de rire morbides des Malliart pĂšre et fils.

Ces visions le terrifiaient, et cette frayeur attisait sa colÚre comme un bidon d'essence balancé sur un tapis de braises. La rage finit par rejaillir en lui comme une éruption de lave, annihilant l'angoisse qui lui retournait habituellement les tripes et le confinait dans sa maison. Quelque chose en lui venait de se briser. C'était trop. Il n'en pouvait plus. Il fallait que ça cesse.

Il sortit de chez lui, Ă©cumant de haine. Il ne pensait pas Ă  ce qu'il allait faire dans les secondes qui venaient. Il ne le savait mĂȘme pas. Son esprit avait court-circuitĂ© sa conscience. Seules les images redondantes du corps de l'homme gisant au pied de l'arbre et du gamin se foutant de lui continuaient de danser dans sa tĂȘte. En un Ă©clair, il se retrouva devant le domicile de son ancien bourreau.

La porte d'entrĂ©e des Malliart n'Ă©tait pas verrouillĂ©e. Volkov tourna la poignĂ©e et pĂ©nĂ©tra dans la maison. Il n'entendait que les battements saccadĂ©s de son cƓur, comme si tout le reste n'Ă©tait qu'un dĂ©cor de cinĂ©ma. Il fit un pas dans la maison puis s'immobilisa. Dans le couloir de l'entrĂ©e, le fils Malliart jouait, accroupi sur le carrelage. Le gamin dĂ©laissa ses jouets quelques secondes pour se tourner vers l'intrus. À peine surpris par sa prĂ©sence, l'enfant le reconnut et le dĂ©fia trĂšs vite d'un sourire dĂ©daigneux.

PortĂ© par une fureur incontrĂŽlable, Volkov s'Ă©lança vers le garçon et le saisit par les chevilles. Avec une force dĂ©cuplĂ©e par la folie, il souleva l'enfant par les pieds et lui fit faire un arc de cercle qui le propulsa contre le mur du couloir, avec toute la violence que Volkov avait en lui. Le crĂąne du gamin fit trembler la paroi en la percutant de plein fouet. AprĂšs l'impact, son corps rebondit et s'Ă©crasa comme une masse, face contre terre. Immobile. Un filet de sang coulait lentement de ses narines. Ses yeux Ă©taient toujours ouverts mais ressemblaient maintenant Ă  ceux du cadavre qui hantait Volkov. Eux aussi Ă©taient figĂ©s et fixaient le vide maintenant. Eux aussi semblaient indiffĂ©rents, Ă  prĂ©sent. Et son petit sourire narquois avait enfin disparu. À la place, une expression Ă©teinte, empreinte d'une stupeur Ă©ternelle.

InquiĂšte du vacarme qu'elle avait entendu, la mĂšre appela son fils avec une pointe d'irritation dans la voix.

- Théo ! On se calme, là ! Qu'est-ce que tu fous, encore ?

La voix provenait de la cuisine, premiĂšre piĂšce Ă  droite. Volkov y entra d'un pas rapide et sĂ»r. Lorsque la femme vit cet inconnu surgir de nulle part, elle poussa un petit cri suraigu et resta immobile, pĂ©trifiĂ©e dans le coin de la piĂšce. Ses mains jointes recouvraient sa bouche bĂ©e par la stupĂ©faction et la terreur. Volkov s'approcha du bloc Ă  couteaux qui trĂŽnait en face de lui et agrippa le manche le plus long. En voyant la lame Ă©tincelante sortir du support, l'instinct de survie sortit la mĂšre de sa lĂ©thargie. Elle se prĂ©cipita vers la porte en esquivant l'intrus, mais Volkov la rattrapa en la saisissant par le front avant qu'elle n'atteigne le seuil de la cuisine et lui enfonça le couteau dans le dos. Une premiĂšre fois. Puis il enchaĂźna trois autres coups. Il s'arrĂȘta de la poignarder lorsqu'il sentit le sang chaud ruisseler sur sa main, et fut surpris du plaisir que lui procurait cette sensation. Lorsqu'il sortit la lame du corps de sa victime, la femme bascula en arriĂšre et s'effondra sur le sol. Alors qu'elle agonisait en silence, Ă©tendue sur le dos et respirant Ă  peine, une mare sombre s'Ă©tendait sous son corps, tranchant avec le blanc immaculĂ© du carrelage.

AlertĂ© par le silence qui avait soudainement empli la maison, JĂ©rĂŽme Malliart reposa le verre qu'il avait dans la main et passa la tĂȘte par la porte du salon. Son sang se glaça lorsqu'il dĂ©couvrit ThĂ©ophile Ă©tendu Ă  terre, immobile et sans vie, comme un mannequin tombĂ© d'une vitrine de supermarchĂ©. Il se prĂ©cipita vers son fils, et passa devant la porte de la cuisine sans y jeter un coup d'Ɠil. Toute son attention Ă©tait portĂ©e sur le corps de son garçon.

Le tueur leva les yeux lorsque la silhouette de JérÎme Malliart traversa le couloir. Il se rua derriÚre lui et le poignarda à la nuque, pendant que ce dernier sanglotait, agenouillé à cÎté de son garçon.

Lorsque Volkov retira le couteau, JérÎme pressa une main tremblante sur sa gorge et, dans un gargouillis noyé de salive et d'hémoglobine, il bascula à cÎté de son fils. Volkov croisa son regard. Malliart écarquilla les yeux, semblant le reconnaßtre enfin. Pris d'une nouvelle frénésie, le tueur larda son vieil ennemi de coups de couteau, chaque attaque provoquant une giclée écarlate. Chaque gerbe de sang provoquant une vague de délivrance au plus profond de l'ùme de Volkov.

Quand il fut Ă  bout de forces, il se laissa tomber Ă  son tour. Le sang coulait par saccades des plaies du pĂšre, hypnotisant le meurtrier. Pendant quelques minutes, il resta ainsi, assis au milieu de son carnage.

Il ressentait une chaleur nouvelle l'envahir. Comme si son cƓur commençait seulement Ă  battre normalement. Sans un carcan de peur pour oppresser sa poitrine, il avait l'impression de respirer rĂ©ellement et librement pour la premiĂšre fois de sa vie.

En fixant le regard mort du gamin, il réalisa que l'angoisse qu'il éprouvait en permanence s'était envolée. Il se sentait libéré pour la premiÚre fois depuis une éternité.

AprÚs de longues minutes passées dans cette sorte d'hébétude, Volkov se releva maladroitement et reprit peu à peu ses esprits. Il devait partir, mais il fallait d'abord effacer ses traces. Il parcourut le rez-de-chaussée de la maison, fouillant chaque recoin, ne sachant ce qu'il cherchait. Dans le garage, il tomba sur des bidons d'acétone sur lesquels le pictogramme évocateur d'une flamme encadrée d'un losange rouge lui donna une idée.

Une demi-heure plus tard, il quittait la maison comme si de rien n'était, et rentrait tranquillement chez lui, presque en sifflotant. La nuit était tombée. L'obscurité l'enveloppait et le protégeait comme des bras maternels

De la fenĂȘtre de sa chambre, il pouvait maintenant contempler les flammes s'Ă©tirer vers le ciel et emporter la maison de ses victimes. Tout lui semblait parfait en cet instant. L'odeur de cramĂ©. La fournaise qui dĂ©truisait tout sur son passage. L'incandescence des flammes qui dansaient pour lui.

En revivant son crime, il avait l'impression de renaĂźtre. La confiance en lui qu'il avait ressentie avait persistĂ©, mĂȘme quand l'adrĂ©naline s'Ă©tait dissipĂ©e. Et surtout la terreur l'avait enfin quittĂ©, pour de bon, espĂ©rait-il.

Le lendemain matin, l'incendie était enfin maßtrisé par les pompiers. Volkov admirait, émerveillé, les ruines encore fumantes du brasier et les regards catastrophés et désolés qui en entouraient les décombres.

Un nouvel avenir se profilait devant lui. Il pouvait reprendre le contrÎle de sa vie. Laisser derriÚre lui les psychoses qui l'avaient opprimé toutes ces années.

Il pouvait se venger.

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