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Au cœur du destin

Chapitre 5 Chapitre 05

Nombre de mots : 3266    |    Mis à jour : 08/07/2023

Moi : haaaa et pourquoi avoir attendu jusqu’à présent avant de faire irruption ? Pourquoi avoir attendu que la vie nous sourisse avant que vous ne veiniez délirer ? Vous voulez combi

it grande et ma convoitise pour le lux était une obsession. Pendant ce temps, toutes mes amies avaient de voiture qu’elle apportait au cours. Parfois, elles me déposaient chez moi dans toutes sortes de moquerie. Elles me conseillaient d’avoir un petit ami qui m’aidera à améliorer ma pathétique vie. Leurs complétements vis-à-vis de moi avaient eu raison de ma conscience qui décida de tenter aussi ma chance. J’acceptai alors les avances d’un professeur de math qui ne cessait de tourner au tour de moi depuis quelques mois. J’avais compris que les relations entre professeur et apprenants, ne sont qu’une façade. Je me disais que se lancer dans ce monde, seul l’apprenant sortira vaincu et blessé. Mais mes amies me conseilla qu’il faut que parfois, je risque ma vie pour améliorer ma vie. Qui ne risque rien n’a rien dit-on. Alors je m’engageai dans une relation avec ce professeur. Nos rendez-vous se passaient dans les chambres de passage. Je ne me rendais jamais chez puisqu’il avait déjà une femme. Mais il survenait de temps en temps à mes besoins financiers et ma vie changeait un peu. Ce professeur était un amoureux de la politique. Qu’il fut maire et député par le passer mais l’opposition, ayant pris le pouvoir s’est débarrassé d’eux. Il revint directement à la craie. Mais il avait l’ambition de reprendre avec la politique afin du mandat du pouvoir en place. Il avait donc en dépit de son statut d’enseignant, il était plein aux axes. Après quelques moins de relation, je tombai enceinte. Mais le professeur nia qu’il était l’auteur de cet enfant que j’attendais. Il demanda alors une affectation et n’intervenait plus dans mon établissement. Je n’ai plus jamais entendu parler de lui. Avant qu’il ne me quitte, il m’avait avoué que c’est horrible qu’il ait un enfant avec moi. Et qu’il n’est pas prêt à renoncer à sa famille pour moi. Il disparut et il ne me restait que des nuits et jours sombres. Je n’avais plus rien sur moi pour interrompre ma grossesse. Toutes mes amies me fuyaient, m’insultaient sans vergogne et m’abandonnai quand je leur demandais d’aide. J’avais compris que je m’étais creuser ma propre fausse en convoitant ce qui n’est pas à ma portée. Pauvre et orpheline de père et de mère, j’étais alors appelée à vivre ma tristesse toute seule. Il faut savoir apprendre de nos erreurs pour comprendre que la vie n’est pas un jeu auquel tout jeune doit s’adonner. J’avais alors abandonné les cours. La grossesse évoluait et j’avais de la peine à trouver ne serait-ce qu’un repas par jour. Je devrais aller chez les bonnes dames qui vendent des la nourriture au bord des voies pour laver à longueur de journée les assiettes afin d’avoir le bas des marmite. Je n’avais pas d’argent pour subvenir à mes besoins encore mois à la suivie de ma grossesse. Je n’allais à aucune consultation pour faute de moyens financiers. Et pendant neuf mois, j’ai dû vivre ce calvaire en silence. J’ai connu l’amertume de cette vie. Je n’eus même pas le privilège d’avoir la faveur de Dieu. J’avais cherché des femmes ou hommes qui voudraient bien adopter mon enfant à sa naissance mais personne n’en voulait. J’accouchai un jour dans ma chambre car personne n’y était pour me sauver de cette souffrance. Je ne pouvais sortir pour me rendre à l’hôpital. A la naissance de l’enfant, je me contentai de couper le cordon. J’allai le mettre au bord d’une voie. J’allai me cacher pour voir la personne qui prendrait mon enfant. C’est ta mère adoptive vint et te prit en cherchant de gauche à droit cette personne qui avait abandonné cet enfant. Elle te conduisit jusqu’à votre demeure. Pendant ce temps, je la suivi jusqu’à sa destination. Pendant plusieurs jours, je faisais le guet pour m’édifier qu’effectivement, ma fille est dans cette maison. Et tes pleurs me rassuraient, ta mère adoptive allait toujours te prendre dès que tu commençais par pleurer. Je fus totalement édifié le jour que j’ai vu cette femme te porter au dos. Parfois, je venais de temps en temps pour te regarder de loin. Tu grandissais grâce au soin de cette brave femme. Je soupirais davantage car cette femme pouvait te donner ce que je ne pouvais t’offrir. J’étais vraiment contente que tu grandisses dans cette tendresse et cette grande éducation que tu as reçue. Aujourd’hui, tu es une grande fille. Tu n’es plus cette petite fille que j’avais abandonnée dans la rue. Aujourd’hui, tu as tout le droit de me haïr. Mais il fallait que je te dise ce qui s’est réellement passé. Je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes car ce qui peut réellement séparer une mère de son enfant c’est la mort. Moi je t’avais abandonnée, j’avais été lâche en fuyant le sacrifice des mères. Je suis indigne d’être mère et l’indignation qui s’affiche sur mon visage est énorme, si énorme que je n’arrive pas à me reconnaître comme un être humain. Aujourd’hui, j’ai compris que pour l’apaisement de mon cœur, il fallait te dévoiler le secret. J’ai le cœur au moins leger en t’avouant ma grande désolation. Je ne m’attends pas à être excuser. Mais il fallait que tu saches la vérité. A présent, je vais demander à parti. La dame avait fini de parler et elle s’apprêtait réellement à rentrer. Je compris ses balivernes et je n’avais pas le choix, mon cœur était encore en pièce en ayant sur ma conscience que j’ai été délaissée au sort de la jungle le jour de ma naissance. Mais subitement,... La dame avait fini de parler et elle s’apprêtait réellement à rentrer. Je compris ses balivernes et je n’avais pas le choix, mon cœur était encore en pièce en ayant sur ma conscience que j’ai été délaissée au sort de la jungle le jour de ma naissance. Mais subitement, une curiosité m’empara de moi. Je voulais farouchement connaître mon père, ce lâche qui a profité de la frivolité d’une fille. Alors avant que la dame ne se lève je lui demandai : Moi : Qui est mon père ? Au lieu qu’elle me réponde, elle tourne son regard vers ma mère adoptive comme pour la désigner comme la seul

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