Un pacte avec le diable
An
m'apporter une quelconque réponse. Je soupire pour la centième fois de la soirée. Je ne dois pas, je ne devrais pas. Je le sais mais j'ai s
de mon œil. Je ne veux pas faire semblant, pas maintenant et de toute façon, dans la société actuelle, ça ne change rien. Absolument rien. Personne ne verra cette
louche qui pourrait même me tuer dans le pire des cas. Tant qu'il encaisse l'argent, tant que
as besoin de le regarder, je sais déjà et au même moment, j'attrape mon verre pour le porter à mes lèvres avant d'en avaler une grande gorgée. Aussitôt, le liquide brûlant glisse dans ma gorge en éveill
der ton verre dans l'évier, dit soud
is en commander un deuxième
e. Je te p
velle gorgée avant de poser ma tête sur mes bras sur le comptoir du bar. Je sors mon portable de ma poche et le pose à côté de moi. Cet objet de malheur qui ne me laisse jamais en paix, il ne f
, il s'excusera rapidement avant de recommencer, avant de faire de moi sa chose, avant de me soumettre à sa volonté pour me faire toujours plus de mal. Il ne m'aime pas, il ne m'a mêm
l y a longtemps. Mon deuxième verre arrive. Je glisse un billet en guise de paiement sans même relever la tête et vois mon portable s'illuminer à nouveau.
toute façon, personne ne les verra et j'attr
me soucier de savoir s
? Pour me sentir si misérable, si malheureuse que j'en viens à étancher ma
is que trop bien. Les hommes ne veulent que deux choses de moi, me baiser ou me cogner. Je ferme les yeux en entendant le son du verre qui claque contre le comptoir. Je sors un billet de ma poche et le tends. Le barman s'en saisit rapidement. Je viens de dépasser la limite pour
régit ma vie. Il clignote, alterne entre textos, appels, messages privés sur les divers réseaux sociaux. Il a infiltré toute ma vie sans que je ne fasse rien pour l'en empêcher. C
e à se laisser griser par l'alcool, q
emoiselle, répète t
continuant à pleurer sur tout ce qui reste de ma vie. Car je vais y retourner, à un moment ou un autre. Je le sais, je ne supporterais pas d'être pisté, d'être toujours sur mes gardes alors qu'il fera tout pour me retrouver, qu'il fera tout pour me replacer là ou il pense être ma place, à ces pieds, à poil, prête à le servir et
ix. Mais vous ne me semblez pas aller bien et je me
and il dit parler, ça signifie surto
barres toi maintenant. Casses toi avant qu'il me retrouve et que tu en payes le
du tiroir caisse qui s'ouvre et se referme. Le prix du capitalisme. Consommer toujours
ir quand une femme est si malheureuse qu'elle enchaîne les verres en regardant son portable qui ne cesse de sonner. Sans c
egarde, le reste du temps, il n'existe pas, il se contente d'at
bien triste, ajoute t-il en t
méro de charme et attendre que je tombe d
rs barres toi, tu perds ton
a baise pas, je lui donne autant que je peux prendre. Je fais en sorte qu'elle soit la plus satisfaite possible. Mais bon, passons, là n'est pas
très bien. Alors rentres chez toi, vas trouver
laire et au moment ou un nouveau verre se pose devant moi et que je m'app
que tu as
ose. Un brun aux yeux presque noir, un bon mètre quatre vingt, musclé, habillé avec élégance à se demander ce qu'il fait dans un endroit pareil. En reg
oir la fille que tu veux. Vas chass
nte de tristesse, quelque chose qui passe si rapidement que je ne suis pas sûr de ce que j'ai
ais, si je souhaitais vraiment ça, est-ce que je serais en train de par
ver. Plus rien à voir. Cette marque que tu as soulignée n'est rien, ce qu'il y a au fond d
hanger. Il suffit de regarder droit devant pour l'apercevoir. Rien n'est jamais