La meurtrie
rt
Ma mère est occupée à la cuisine tandis qu’Emilie et moi som
re et je constate qu’il est assis avec une femme un peu plus jeune que ma mère mais beaucoup moins jolie. Il gare, descend et fais le tour pour ouvrir la portière à la femme. Comme si elle ne pouvait pas le faire ell
z quoi ? Au lieu de
ut de su
illes comme nous, mais mon père s’n fiche totalement puisqu’il a entrainé sa nouvelle femme dans la maison. He
lui-même appelé. On s’est tous installés à table, c’était la première fois depuis très longtemps que mon père nous permettait encore de nous
e chaise, celle-ci est rés
mon père arrive et s’installe à la place qui devrait normalement
femme. Pour vous jeunes filles (désign
en chœur : bon
bonjou
ontente d’être ici. Je suis s
s dans notre chambre, on a trouvé toutes les affaires de ma mère entassées là dans un coin. Au moment de se mettre au lit, elle a demande que je dorme avec ma sœur et elle a pris mon lit. Je croyais que c’était provisoire mais ça a continué comme ça chaque soir. Elle a fait de la place dans nos penderies pour ranger des affaires à elle. Notre maison avait cinq grandes chambres, je ne comprena
u’il lui administrait. Mais je me trompais. Mon père était bien décidé à humilier ma mère devant cette femme. Il l’obligeait à
re était la seule responsable puisque sa nouvelle femme pouvait lui donner non pas un, mais deux garçons. Ma mère était donc définitivement « la sorcière ». J’avais 12 ans quand les jumeaux sont nés. Et vous ne me croirez pas mais mon père s’est mis à regretter de m’avoir donné ces prénoms qu’il réservait à son premier garçon. Il a même voulu faire refaire mon acte de n
s presque des nounous. Maman se levait dans la nuit à chaque fois l’un des
ans mes bras. Je me suis mise à le bercer en faisant des pas dans la chambre, à un moment je me suis prise les pieds dans le tapis et je me suis retrouvé au sol couché sur Kevin. Il n’ya pas de chance qu’il se soit fait mal parce que je l’ai serré fort contre moi e
nt Kevin dans les b
? tu fais quoi pour
ai pas fait
fait e
e, c’est moi qui l’ai
us êtes entendues pour
n papa,
pris l’habitude de j
femme » et ça sans tenir compte du fait qu’elle va vraiment mal. Il
it la magie pour accouche
sa position par rapport à ce traitement que mon père nous inflige. Elle ne dit jamais rien, ne fait même pas de grimace que ce so
NS PLU
ans sont passés mais j’ai l’impression que c’était 10 ans. Même quand mon p
a vaisselle et Emilie s’occupe de faire me ménage. Vers 9h
e, maman do
n je ne l’ai pas e
voir s’il y’
le drap. Elle grelotte alors que je dirais qu’il fait plutôt chaud. Je m’
man ça n
je crois qu
tombe sur le lit. Au même momen
s femmes de cette maison sont
petite princesse ne doit absolument rien faire. Il
ant vous faites la
a, elle e
oi ? tsuippp (s’approchant de ma
de se lever mais retomb
is que tu as
et la tire si bien qu’
pa elle
e et me gif
interdis de me p
arde un instant et j’essaie de relever ma mère qui est toujours couché au sol. Mon père sort de la chamb
t passé ? Pourquoi mam
malade Emilie,
’était souvent sentie mal mais elle arrivait toujours à se leve
apa ? Il faut que mam
(reniflant) on
ir si mam Cathy
e on ne s
t, qui ne risque rien n’a rien. Je suis donc allée la retrouver au salon. Elle regardait la télévision et les jumeaux jouaien
mama C
(me regardant)
même pas à se lever. Papa n’a rien fait e
avez de
a quelques économies et
e dans leur chambre avant de nous retrouver dans notre
anté qui n’est loin d’ici. Vous pouvez m’aider à la soule
mes arrivés dehors et avons pris un taxi pour le centre de santé. C’est vrai qu’il n’est pas loin de la maison mais maman ne pouvait pas arriver à pied. Arrivés sur les lieux, je suis allé p
orte monnaie, elle me tend 15.000frs CFA) tiens prends ceci au cas où il faudra autre cho
a Cathy et me
prouvait pas. Elle ne réprimandait pas non plus mon père juste parce qu’elle avait peur. Oui, elle avait peur qu’il lui inflige le
uelques affaires pour maman. Le docteur nous a annoncé q
caments de maman. Ça fait trois jours que maman est ici et papa ne s’est même pas déplacé une seule fois. Mais là il faut encore de l’argent je dois aller v
njour
njour je
re mère a quoi m
ler à un adulte,
:
st en voyage et nous
sonne d’autre à qu
non pe
réfléchissant proba
rieux dégâts en elle. To
docteur to
ous ête
ès sûr
corps, je ne vais pas vous mentir les enfants mais votre mère va série
egarde et j
on va
ière, arrive en courant d
ite il y’a un
t Emilie et moi. Je comprends al
les filles vou
suit le docteur dans la salle où se trouve ma mère. Oh ! Vision d’horreur ! Maman en train de vomir du sang. Emilie comme d’habitude se met à pl
mes…
e bureau. Il faut vite que vous préveniez quelqu’un. Elle n
ivée, mon père était couché sur le canapé, la tête posée sur les cuisses de mama Cathy. Quand elle m’a vu arriver en courant, j’ai
apa mam
vois pas qu
le docteur dit qu’il faut qu’
i dit que
apa c’e
as français ? Je me repose d’abord, quan
r mon père qui était toujours couché les yeux fermés. Mama Cathy s’est mise à bouger la bouche, elle voulait que je lise sur ses lèvres. Je me suis donc concentrée sur sa bouche et j’ai pu lire « va regarder sous le seau qui est derrière ». je me suis levée et je suis sortie en c
urs. Trois sont à l’étranger et ses deux frères qui sont au pays, eh bien je n’ai aucune idée de l’endroit où il se trouver. La seule personne vers qui on pouvait se tourner c’était tonton Emma le frè
tait de la chambre de maman. Elle s’est placée à la po
c’est pour l’argent, on a trouv
nt et lui aussi avait le même visage indéchiffrable. Vous voyez comme dans les films lorsque le docteur s’apprête à annonc
dans mon bure
bureau pour
: on do
ttez devant la porte c’est comment ? Quelqu’un ne ne peut plu
ir une larme qui a commencé à
magie maintenant
de ma sœur et je l’
vient, c
t ce qui
est fini
a commencé à secou
rien n’est fini, ç
l’ai suivi dans la chambre, le lit de maman était vi
ut pas finir comme ça, ne f
dans tous les sens mais pas le moindre signal de larmes dans mes yeux. Je me sui
peut pas être fini, dit moi que ce n’est pas fini,
rdé droit da
’est vraiment fini, ell
ntre elle criant