Jamais sans toi - Tome 1
1: La str
ndie Ly
tie alors de nulle part vient me taper la fesse, en me faisant trembler et sursauter. Il s'en a fallu de peu pour que je fasse tomber le plateau. Je crois qu'après 4 années, je devrais en être maintenant h
rasse de mon t-shirt et mon jean, les éternels vêtements que je mets pour faire le service ici. Ici, il n'y a pas d'uniforme pour les serveuses, et tant mieux. Tandis que je me regarde dans le miroir, accoutrée de mon maillot de bain deux pièces, je me d
des cigares et d'autres buvant des verres de whisky. Je sors de la chambre et marche tranquillement vers la porte opposée. J'ouvre la porte. La seconde d'après, je me retrouve en train de tenir une barre et danser sensuellement. Mon visage exprime mon refus catégorique d'appartenir à ce monde, alors pourquoi ces hommes ne me laissent pas partir? Pourquoi je vois de la satisfaction sur leu
èce et rattraper mes heures de sommeil. Nous sommes dimanche déjà puisqu'il est déjà minuit. Le bus me laisse à l'arrêt et je mets le pied dehors en frissonnant. Je commence à marcher pour rejoindre mon studio. Je jette mon
rotéger directement avec la couverture, quand bien même je sais que c'est ridicule. Je le vois donc entrer, il est toujours aussi bien habillé, avec
une bonne nu
peut lui faire quelque chos
sarcasme mais j'ai sommeil. Je vai
s enfin à comprendre les choses, sans que je ne
comme ça. Il y a les liasses des jours précédents. Il vient ici chaque semaine, pour récupérer l'argent que je gagne. Je lui donne tout ce que j'a
toi, Blandie. Ne me pousse pas à aller plus loin. Je pouvais te jeter en prison, je pouvais même t'emmener dans un hôpital psychiatrique car c'est la-bas que se
t. Aller plus loin pour lui, c'est me forcer à me
ce que j'ai eu qui se trouve entre tes mains, ce que j'ai gagné d
l, semblant
vaillé de force dans ce club pourri juste parce que je suis sous ton emprise. Je ne te demande pas grand chose César, je veux que tu me laisse juste aller refaire ma vie. Ce n'e
es parents qu'il m'a pris de force, en falsifiant tout et n'importe quoi, je ne la veux pas. Je veux la paix. Rien que la paix. Ma
oi. Tant que je n'aurai pas été convaincu que tu n'es pas sournoise, que tu n'essaieras pas de me faire
aisais! Crié-je, impuissante et ne supportant pas qu
sang froid. Les vidéos sont là, tu étais bel et bien en
s...j'ét
oint de finir par les tuer, c'est de ça que tu parles? Tu as tué tes parents Blandie, et si ce n'était pas à cause de mon indulgence, tu serais der
cette tragédie ne serait arrivée. Je n'en peux plus. J'ai essayé de lui faire comprendre que si j'en étais arrivée au stade d'alcoolique à un moment de ma vie, c'est parce que
billets de la liasse qu'il jette sur moi,
oblème. Mon père avec ses relations avait réussi à nous donner la nationalité française, en moins d'un an.Tout le monde était heureux, sauf moi. En quittant mon pays, j'avais laissé mon petit ami que j'aimais beaucoup. Nous savons tous à quel point il est difficile d'entretenir une relation à distance. Il faut vraiment de la volonté, des deux côtés. Moi je tenais beaucoup à Jos
st la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Les parents venaient de se décider avec César, ils allaient me marier à un homme que je ne connaissais même pas, qui venait de mon pays. Les choses ont donc commencé à s'empirer entre nous. Je découchais. Je suis rentrée un soir toute ivre.
ack, 4 ans
ée dans une cellule. Quelle cellule ? Je ne saurai le dire. Je suis attachée sur une chaise, j'ai les mains liées, les chevilles égalem
homme en me sortant de mes pen
e fous dans un poste de police avec un agent de police? J'ai à peine le temps de poser la
moi quelque chose s'il te plaît ! Et po
si je suis un cas social? C'est au tour de mon petit frère de rentrer, il est en larmes. Il se rue vers moi et les agents arrivent à le maîtriser. Je l'enten
parents ? Articul
e de toi. Tu as tué ma famille. Tu les as tué. Ça ne te suffisait pas d'être
ar au fil des secondes, je me sens p
n du Fl
tion, une erreur de la nature. Et ça il n'y a rien à faire. Je ne sais même pas ce que je fais encore dans ce monde. Ma place n'y est pas. Je ne cesse de leur demander pardon, dep
u m'entends? J
re. Je vais ouvrir la porte, en faisant des efforts pour ne pas laisser échapper à nouveau des larmes. En voyant la tête de Jon, je souris instinctiv
crie en lui céd
ller goûter à ces grillades dont j'entends parler depuis quelques jou
ND
nser pour ces hommes, j'ai déjà pris ma décision. César pourrait l'apprendre mais je su
une grosse moto s
ce que tu as e
je me suis dit que ce serait une bonne idée d'aller fai
n. Et si le propriét
lui dirai que c'est
Je tremble déjà, tellement l'adrénaline est à son paroxysme. Souvent on a aussi besoin de se lâcher et de prendre des risques. J
es
On peut
us la chose. Je ne fais que crier et rire durant notre escapade. C'est dingue. J'ai des larmes qui coulent incessa
evant une maison un peu bizarre. Je lève les y
de boxe,
Jon sait parfaitement que je ne suis pas partisane de la violence. Je n'aime pas
un match de boxe là? Tu sais pour
cool. Je viens
ra partout, même au pôle Nord. Aller re
uger certaines choses, les matchs de boxe
ls se caressent sur
ourdie, car je croyais qu'on aurait un ring de boxe avec des barrières et tout. Mais je vois juste deux hommes se battre, alors qune
! VAS-Y!
un qui a une longueur d'avance sur l'autre. Beaucoup même, je dirai. Mais ce fut de courte durée je crois. En effet, je viens de voir son corps at
er sous les cris de la foule, visiblement soulagée qu'il ait rep
ou
i, en moins de 3 minutes, il réussit à le maîtriser parfaitement et à en faire ce qu'il veut. J'ai même du mal à le suivre, tellement tout se passe vite. Entre les cris de la foule et la manière subtile dont il arrive à maîtriser son adversaire, je demeure perdue. Je crois qu'il n'y a rien à faire, il a mis son adversaire K.O, alors que ce dernier croyait cla
gag
iler de joie, conten
gagné ! I
extraterrestre. Je comprends aussitôt le ridicule de la situation. Je comprends aussi