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Contre toute attente

Chapitre 2 Chapitre 02

Nombre de mots : 4900    |    Mis à jour : 21/07/2022

pit

jettie aux moqueries des autres enfants. Je ne l’ai pas eu par hasard. Mon nom signifie en peul « abandonné ». C’est un prénom qui est choisi pour conjurer le sort. C’est une ruse consistant à faire comme si on ne voulait pas de l’enfant et ainsi lui accorder une longé

lle de ndringue, ndringue j’étais. Le terme ndringue étant péjoratif, je n’ai jamais aimé qu’on m’appelle comme ça. Mais vous savez mieux que moi que dans cette vie mieux

uinéenne j’étais et je n’ai jamais hésité à le dire à qui voulait l’entendre. A part cet épisode vécu là-bas auquel je pourrais donner ma vie juste

ucoup d’argent. De ce fait malgré, les bénéfices qu’il pouvait tirer de son commerce, il ne pouvait louer que deux pièces : une pour la boutique et une autre qui fait office de chambre. Nous dormions tous dans ces 2 pièces. Quand je dis tous, je parle de moi, mon frère, mes parents et 2 des frères et un cousi

mais ma mère a toujours dit qu’elle l’a toujours fait pour sa famille en Guinée donc si elle peut le faire à Dakar et être payée pour ça, tant mieux. Et même ce n’est pas un travail quotidien. Ma mère faisait maximum de

que matin devant la grande porte et regarder ainsi tous ces enfants vivre la vie que je n’aurais jamais. En effet, pour mes parents surtout mon père et mes grands-parents qui aussi avaient le pouvoir de décisio

ette vie-là. A chaque fois que je me trouvais devant l’école et que je regardais les autres

pliquait les raisons déjà évoquées. Il lui répondait que c’était à la limite du stupide et que l’école française ne pouvait faire de personne ce qu’elle n’était pas déjà. J’avais 7 ans mais je me souviens encore des détails de cette conversation comme si c’était hier. Quand il expliquait à ma mère les bienfaits de l’école, mes yeux pétillaient tellement que j’étais heureuse, étant instituteur c’était aussi normal qu’il fasse l’apanage de son gagne-pain. Ayant une classe de CI, qu’il s’occupera lui-même de moi, je serais dans sa classe. Mais hélas mon bonheur fut de courte durée. Dès qu’il a évoqué le nom de mon p

on frère, il était encore trop jeune. Oui il a fait le déplacement juste pour moi. Mon père lui a ré

même sort que ma mère ou d’autres guinéennes. Me marier un jour avec un homme choisi par mes parents et finir vendeuse ou m

ue je trouvais merveilleuse. C’était dû je pense au fait que je ne la comprenais pas. Ma copine Safietou qu’on appelait Safi m’a appris quelques bases. Mais comprendre le français sans aller à l’école était une mis

faisait pas attention. Elle avait besoin d’énormément de repos et j’étais assez âgée pour avoir un travail à moi. Mes oncles m’ont aidé et je suis devenue vendeuse de fruit dans un CEM qui se trouvait un peu plus loin de notre qua

as la gaspiller. Je devais être sur place avant la récréation de 10h et rester jusqu’après la pause de 12h à 13h. Safi était dans ce collège et souvent si elle ne trainait pas avec ses camarades de classe venait s’asseoir à côté de moi et o

c’était rare de voir une peul qui avait atteint ses 19 ans mais était toujours célibataire. Je riais à sa remarque car 3 ans auparavant mon père voulait que j’épouse un de mes cousins. J’ai refusé prétextant l’état de santé de ma mère qui avait besoin de son unique fille à ses côté pour s’occu

d mon père prenait une deuxième épouse. Ce mariage fut le commencement de tous mes maux. Déjà qu’elle était une divorcée et elle est venu avec une fille de 7 ans très mal élevée. J’en voulais beaucoup à mon père d’avoir pri

m’avait croisé dehors en train de parler à l’un d’eux. Je savais ce qui m’attendait et je préférais ne pas tenter le diable. Alors qu’on discutait ou plutôt les deux discutaient moi je ne faisais qu’écouter, la fille de ma belle-mère, Assietou venait me voir et me demander de répondre à mon père. Les parents de Safi louaient le même bâti

is d’accord avec ça que ta mère et cette maison avait besoin de toi. Aujourd’hui ta tante Aminata est là, ce qui fait que ta pré

p vieux et je ne voulais pas d’un mari qui avait l’âge de mon père. Mais je me calma

sais rien, mon

un grand commerçant. Il est très respecté en Guinée. Ce sera un honneu

ux. Je commençais à regretter la proposition de mon père il y a 4 an

arler mais aucun son ne voulait sortir de ma bouche.

là je compris que mon père voulait me vendre comme les vulgaires marchandises qui sont dans sa boutique. Les invités décidèrent de prend

me mari

t’as laissé atteindre tes 20 ans, beaucoup

oujours su que j’allais me marier tôt ou tard

ton père veut-il te donn

l a beaucou

on père ne peut

Je suis sûre qu’il a des enfants plus âgés que moi et que ses premières épouses sont aussi âgées que ma mè

re. Ce sera ta vie pas la sienne. Tu ne peux pas être destinée à être

Mais les coups que j’allais recevoir ce soir ne valaient-ils pas moins que le calvaire q

ui disais-je avant d

J’avais vu mon père battre ma mère tellement de fois que je savais que c’était ce qui m’attendait chez mon futur époux alors je devais résister et rester sur ma position. A chaque fois que mon père me dema

s ces paroles ne pouvaient pas réussir, là où la morsure de la ceinture avait échoué je ne voulais pas de ce mariage. Mais jamais je ne pouvais m’attendre à ce qui s’est passé quelques

son et prenait mes bagages pour les mettre dans sa chambre. Je rendais grâce au ciel que ça soit les vacance

. Safi n’avait pas sa chambre à elle toute seule et ses parents n’étaient pas assez riches pour avoir une bouche de plus à nourrir. Sa mère est allée parler à mon père et ce dernier était catégorique. Il m’a traitée de vagabonde et que sous son t

la nuit dans son domicile de travail. Aucune d’elles n’en a avait besoin mais la fille d’une des femmes travaillait dans une maison dans un quartier huppé de Dakar et que la maîtresse de maison prenait souvent des domestiques. Qu’elle pouvait m’y amener le len

Sur le chemin je n’arrêtais pas de regarder la bouche grandement ouverte. Je ne savais pas que Dakar avait de telles maisons. Je n’étais pas entrée pas je pouvais m’imaginer de là qu’elles étaient immenses. Nous arrivons devant la porte d’une maison et je vois tata D

ait tata Diarry sans doute int

très

-elle en m’invitant à m’asseoir. Il y avait une table et des chaises qui l’entouraient. Il y

ça se

a fille de tata Diarry venait. Elle

ronne. Heureusement pour moi elle était là donc si toutefois

sonnel était au complet et qu’elle doutait que sa pat

ronne dans une pièce du bas. Bien sûr je la regardais avec des yeux de chiens battus pour qu’elle ait

e comprenne que j’étais terrifiée alor

in n’est que de la poudre aux yeu

… Plaisantait Rama alors que je

qui ressemblait à un salon. En to

andera si tu as déjà travaillé pour quelqu’un. D

que je vais

arrêter. Crée-toi de l’expérience sinon elle ne va pas te prendre. Ils payent très bien et je doute que tu puisses avoir mieux ailleur

s maladroite. Ma maladresse m’a coûté cher bien des fois. J’avais peur de casser un truc hors de prix et de devoir t

ame très belle et très él

aye Mar…Disait-elle e

son à peine audible, intimidée

in du mois donc la semaine prochaine. Une de mes domestiques m’a fait savoir qu’ell

ge à deux mains et me lancer dans un baratin incroyable. Je ne sais même où ces idées me sont venu

e crois que vous devez vous ressemblez. La semaine prochaine, tu peux venir t

t de tête avant qu’elle me d

’ai partagé avec madame Seynabou. Rama me faisait savoir que tous les employés sont passés par cette se

ais placé beaucoup d’espoir dans cette maison. Je devais quitter chez Safi et je les ai vu très emballés quand j’ai parlé de la possi

isqué quand c’est elle qui venait. Je lui avais parlé de cette possibilité de travail et elle a beaucoup prié pour moi laissant échapper quelques larmes pendan

r de braver l’inconnu mais la gêne que je ressent

en ressortir que pour le mariage. Oui maintenant que mon père m’a reniée, j’ai mon destin en main et j

achets. Je sonne et le gars qui est toujours fâché m’ouvre la porte. Ça lui arrive de sourire lui ? Je le salue et il se donne même pas la peine de me répondre mais ça ne fait rien.

, je sui

Rama nous a parlé d

d, où es

être dans n

c’

ter. Je suis ses directives à la lettre pour a

s-je entendre dep

’est une grande chambre avec 3 petits lits de

nt de venir prendre m

njo

On l’occupera toi, moi et

acc

à peine. Je dois me retenir pour me

oudia, tu vas occuper le lit qu’ell

t tant que c’était un lit pour moi, je ne p

’expliquer en quoi consistait le travail de

quelque chose

passe la pér

appelle tous les employés pour leur demander ce qu’ils pensent de toi. Ils sont tou

acc

mort de son père. Ce gars est super arrogant et se croit meilleur que tout le monde. Il peut te vi

s peur là,

ange-toi et je te dirai

e la rejoindre en fait on avait les mêmes occupations

s de la patronne devait avoir son déjeuner. Après ce que Rama m’a dit je n’étais pas très emba

je grelottais tellement que je sentais

e Rama disant qu’il pouvait me virer en un claquement de doigt, perdre ce travail après une journée signifie que je vais dormir dans la rue, j’oserais pas retourner chez Safi, après les au revoir de ce matin. Plus j’avance et plus je se

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