Des ténèbres à l'angélisme
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une histoire strictement vécue, qu'au sens d'une histoire écrite à l'encre du vrai.Tout sonne juste dans ces scènes, de la vie d'une femme, qui
ence de l'être humain, dont l'ensemble des dimensions et des mécanismes de résistance fac
a fraîche, piquante et pétillante « Katikat », comme la surnomme l'un de ses professeurs de danse. Sans masque ni fard, l'héroïne se heurte brutalement au mal et au malheur ; pour heureusement finir par les traver
malheurs. On accompagne patiemment cette « petite fille cassée » qui doit, pièce après pièce, procéder à une lente reconstruction. Plus tard, lors de ses premiers émois, on repense nous-mêmes avec tendresse à nos premiers amours, souvent « bels et i
elle revanche sur la vie pour la Katarina adulte que d'être parvenue à écrire ce livre, alors même qu'elle était considérée avec mépris comme un « légume », une « débile », une « bébête », une « analphabète » ! Ce témoignage livresque d'un combat doit
riture simple et tendre qui sait capter avec subtilité les émotions humaines, qu'elles soient négatives ou positives. Ces émotions sont décortiquées dans leurs moindres nuances et la vie intérieure des personnages est analysée dans tout ce qu'elle peu
e caractère des anges. Et pour atteindre cet état d'angélisme héroïque, Katarina aura dû traverser l'enfer, affronter les dures réalités de
n du film Dirty Dancing que cite l'auteure. Elle est aérienne et indépendante, c'est une âme légère
oufflent. Les jalousies qui étouffent. Les angoisses qui coupent le souffle. Le vent mauvais du vice et l'odeur âcre de la perversion. Durant tout son parcours, Katarina n'est jamais aussi heureuse et libre que lorsqu'elle « respire la vie » ou lorsqu'à l'arrière
Mais qu'il nous pousse vers l'avant ou qu'il nous bloque en sens contraire, le vent de la vie nous apprend toujours à découvrir qui nous somm
mière page de ce livre, et à se laisser porter
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El M