J&R Surnaturelles Adventures
a nature ou la finesse de leur intellect, qui auraient inspiré leur savoir-faire à de nombreux peuples tel que les Aztèques et les Mayas. Certains prétendaient qu'ils seraient originaire
de ses parents, qui se situait en hauteur dans les grands arbres, pour aller chercher de l'eau dans une source voisine de ce village ainsi dissimulé au regard des profanes. Comme d'ordinaire, il attrapa
borait les traits d'un petit félin, un margay sans doute. Sur son épaule droite, un autre tatouage, de serpent à plumes celui-là, était un classique que l'autochtone lui-même possédait en cet endroit de son propre corps. Le petit tatouage de tarentule d'Izel enveloppait sa délicate cheville et lui donnait quant à lui un genre un peu mystérieux. Chaque fois qu'il
ait ramassé en chemin pour la mettre dans ses cheveux... Izel faisait toujours ce genre de chose. Que dire de ses cheveux d'un noir profond, et ses yeux d'un brun si pur, comme ceux d'une gazelle! Si Ollin avait été présent, le vieux guérisseur de leu
reprenantes que les hommes, qui quant à eux étaient de fieffés orgueilleux et de sacrés timides. Izel lui donna raison par son attitude envers le petit timide qui se trouvait près d'elle. En désespoir de cause, elle lui demanda si sa mère se portait bien. En effet, sa propre mère lui avait dit que Lupita était souffrante depuis quelque temps. Gêné, il lui marmonna q
rier-aigle comme ton père ou d'un jaguar
e fichue méditation, il l'avait fait plusieurs fois, mais il ne voyait rien! Constatant son trouble, Izel s'immobil
lieu dans trois jours! Tu dev
compagnon de route. Ne pouvait-il attendre un peu plus longtemps ava
e reste encore trois jours... Maugréa
, cela lui semblait anormal! Il devrait consulter les anciens. Peut-être que c
one fit l
es Izel, tu devrais le savoir!
es aborigènes sortaient des huttes pour secouer une paillasse ou aller cueillir des fruits juteux dans les arbres dans lesquels ils étaient perchés. Près de la hutte de sa propre famille, dans un des arbres voisins, Yuma, un autre garçon du clan du même âge qu'eux, ob
ia guère de la jalousie d
de grande puissance. Mais leur peuple avait l'habitude de dire qu'ils étaient des métamorphes et qu'ils suivaient la voie du nagual. C'était cette aptitude à se transformer, à osciller entre la nature humaine et la nature animale qui leur permettait le développement de pouvoirs extraordinaire, dont celui, avec le temps et avec l'âge, de tromper
'à présent que trois formes
ôt son apparence, s'étirant avec majesté jusqu'à redevenir humain. Les Olmèques ne portaient aucun vêtement, car cela était encombrant pour les métamorphoses, mais ils arrivaient à les copier et les imiter très facilement contrairement aux animaux qui, étant des êtres vivants, demandaient une plus grande aptitud
aient une carte, montrant le chemin parcouru par chaque métamorphe. Dans son dos, sur son omoplate droite, un aigle formé de traits en zigzag représentait son naualli, sorte de double animal ou de fétiche si vous préférez. Cela était aussi la voie que suivait son père, la voie de l'aigle-guerrier. Son père arborait aussi bien évidemment le tatouage du serpent à plumes sur son épaule qui, de même que celui du jaguar, tenait une place toute spéciale dans leur culture. En effet, le métamorph
ouages. Toutefois, il s'agissait dans son cas pour la plupart de grands prédateurs ainsi que d'insectes tels que des papillons ou de minuscules fourmis, car elle
ière-jaguar et à ce titre, elle aimait le danger, les courses folles dans la forêt, la traque et la chasse... alors que Cóatl, son mari, était quelqu'un d'un peu plus réfléchit. Les parents de Yoltzin n'é
son voyage initiatique pour le passage au monde adulte... À cette occasion, il quitterait son clan et, selon qu'il serait un guerrier-jaguar ou un guerrier-aigle, son chemin serait différent. Par la voie des airs, ou par la voie terrestre, il devrait explorer des recoins qui lui étaient encore inconn
ibri pour arriver plus rapidement. Il se faufila entre les arbres de la forêt, battant des ailes, pour atteindre le bassin d'eau au pied de la cascade, dont la brume fraiche enivrait l'air matinal. Très vite, il reprit forme humaine avant même que ses petites pattes d'oiseaux ne touchent le sol. Assis sur un rocher, Yuma, un adolescent de taille moyenne maigre et gracile tout comme les autres,
la signifiait qu'il pouvait tromper la mort! À la droite de Yoltzin, Izel n'osait regarder notre jeune ami, car elle sentît bien qu'elle l'avait blessé ce matin. Le métamorphe évita lui aussi son regard et se concentra sur la chute d'eau de plus d'une vingtaine de mètres de haut. Comme il aimerait soudain prendre la fuite, et s'éloigner de cette bande de jeunes p
ge fait qu'il n'arrive pas! se plaign
n était pleine de tatouages sur l'entièreté de son corps, ce qui comprenait jusqu'à cette tête aux yeux verts pétillants et aux cheveux courts hirsutes. Cependant, il ne paraissait avoir que la trentaine en raison de leur talent de métamorphe pour masquer les imperfections... Yoltzin et les autres doutaient qu'il existe une forme animale que ne sache adopter l'ainé des anciens de leur clan. Ollin ne s'habillait pas n
fiaient de mauvaises habitudes, par exemple de se vêtir de cette façon ou de boire de ce tord-boyau fait maison qu'il distillait en cachette dans la forêt...
Le king! fredonnait-il, leur évoquant ce roi
sur les métamorphes. Yoltzin et Izel étaient ensuite repartis de la hutte du guérisseur en imitant ses faits et gestes, riants aux éclats. Les deux métamorphes n'avaient jamais vu de pe
aisaient des grigris avec leurs ossements... Sans compter les Amazones, qui les avaient longtemps considérés comme de la petite vermine qu'il fallait éradiquer... Des envahisseurs venus d'un autre monde! Il y avait aussi eu le bon vieux temps des conquistadors... Et de manière plus intemporelle, il y avait les chasseurs, qui tuaient sans merci toute créature surnaturelle, ce qui n'é
ue même au Costa Rica. La bande de jeunes baissa automatiquement les yeux au sol. Tous connaissaient très bien la réponse. Ils avaient été chassés, persécutés et même presque exterminés. Tout cela pourquoi? Par avidité et aussi pour le plaisir. Le plaisir de chasser et de tuer un métamorphe. Le désir d'accaparer son pouvoir, ses richesses
l n'y fit p
ent de croiser des humains. Vous devrez donc être d'une grande prudence... Au court du siècle dernier, les guerriers-jaguar et les guerriers-aigles ont toujours su échapper aux humains, sans qu'une seule goutte de sang soit versée. Ni le nôtre ni le leur! Cela parce que nous nous dé
thousiasme. Pour les uns c'était le jaguar, pour les autres c'était l'aigle, aucun ne nomma le serpent, ce qui était un signe de prédestination. Ollin ne s'étonna pas,
l'un de nous n'a pas trouvé s
départ. En face d'elle, Ollin haussa les é
as, ou alors que son naualli n'es
pas avoir de naualli? s'exclama Yum
n air amusé que lui-même n'avait pas de naualli et qu'il ne s'en portait pas plus mal. Comme il était le plus grand des naguals de leur clan... il aurait été bien d
grand destin... non, je dirais que c'est plutôt une malédic
s'agissait du jeune freluquet. Le métamorphe se rembrunit, tapant quelques cailloux du bout du pied. Ollin feignit de ne pas avoir entendu le commentaire de Yuma, un jeune prétentieux. Puisqu'ils affirmaient tous avoir trouvé la voie qui était la leur, Ollin leur ordonna sans tarder de passer les prochains jours dans la fo
Quittant les lieux, certains avalèrent de travers, ruminant cette perspective... il leur fallait maitriser le plus possible leurs transformations avant leur départ et ils e
ore trouvé ton na
e métamorphe, c'est Izel qui t'a mis s
ra sa mauv
une espèce bien particulière. Si tu marches, tu finiras par le découvrir... je v
dévisagea ave
ici la Yohualtzin? lui rétorqu
ussa les
en contact avec les esprits de la nature... peu importe ceux que tu rencontreras, même si tu ne trouves pas ton
e monde sauvage, que celle du rat, de la couleuvre ou du colibri! Plissant les yeux Ollin regarda le jeune métamorphe s'enfoncer d
chez les mésoaméricains était un être