Manipulation entre les mondes
taient retrouvées mortes à la lisière des bois, parfois très proche des habitations. La maréchaussée peu nombreuse tentait tant bien que mal de retrouver le c
nal qui avaient pourtant, sur ces derniers mois, mis en pl
Certains utilisaient des méthodes plus insolites pour les retrouver, le
qui s'était ajoutée, causant davantage de ravages. Ce fléau supplémentaire dans la région accroissait l'inquiétude du peuple qui percevait ces événements dramatiques
née du vigneron. Plusieurs fois par semaine, à l'aube, elle se rendait avec sa sœur cadette Catherine âgée de q
e sur le dos, tout près. Elle se précipita vers elle convaincue qu'elle dormait, cependant, en apercevant les traces sur son cou et ses poignets, elle comprit rapidement ce qui lui était arrivé. Ca... Ca... bredouilla-t-elle. Prise d'effroi, elle recula d'un pas les jambes tremblantes, elle se sentit vaciller, puis elle finit par tomber à genoux au sol, le regard noyé par les larmes, sans pouvoir émettre un seul son, les mains grelottantes posées sur ses tempes. Subitement, elle pensa à l'assassin, l'idée qu'il soit encore d
arriva très vite aux oreilles de M
*
pleurs, elle passa par une colère croissante. Elle était décidée à lui faire ses adieux, mais, n'étant plus autorisée à sortir depuis le début de ces tragédies, elle dut supplier son père Philippe. Malgré sa réticence, il acc
son rétablissement. Ce départ était aussi pour lui l'occasion de retourner à sa passion : son travail. Cependant, il craignait que Marie ne fasse une rechute en l'accompagnant de nouveau, car depuis son ar
profession transmise de père en fils. Il était très sollicité par les nobles dans les affaires de commerce
et ils partirent vivre à Paris. Il l'inscrivit dans un couvent, une période vécue par sa fille comme un abandon voire comme une punition. Lorsqu'elle atteignit l'âge de douze ans, il r
e. Son statut de noble acquis par sa famille maternelle et sa relation avec les conseillers du roi dans les affaires commerciales renforçaient cette imag
e retour dans son lieu de naissance l'enthousiasmait, car cela la rapprochait de ses grands-parents qu'elle voyait si peu et lui
famille. Elle gardait de très bons souvenirs de son enfance au village. Lors de ses voyages, elle avait rencontré énormément de monde, elle découvrit de merveilleux endroits et de merveilleuses p
ituel. Les domestiques se faisaient très discrets pour ne pas les déranger. Marie tenait un carnet où elle y conservait tout
rs en liberté ! s'exclama-t-elle en déchirant et froissant l'une des pages avec vigu
l pensif, les yeux
racontent que celles retrouvées ont toutes été violées et étrangl
ssi, je crains pou
père assis et posa timidement ses main
risque rien... Je ne m'inquiète pas vraiment po
u as vécu des années avec légèreté et insouciance et tu te retrouves enfermée. C
te rassurer père, préci
la regarda dans les yeux en s
messe, ne reste pas seule s'il
e, je te
ari
Ou
enir, mais... nous a
lle en baissant la tête
. Je dois te laisser maintenant, je demanderai à tes
? J'en profiterai pour leur dire
! Tu ne sors pas d'ici, tu retrouveras tes habitudes quand nous aurons quitté
re, bredouilla-t-
e et tu pourras m'accompagner où tu v
ait jamais. Marie ressentait depuis toujours une certaine retenue de sa part. Elle était la seule à l'approcher et à se montrer tactile. Parfois, elle pensait qu'il lui en v
r plusieurs rumeurs, il se disait que ces horreurs étaient l'œuvre d'un démon qui cherchait à obtenir toutes les jeunes filles de la région prêtes à se marier. D'autres affirmaient que c'était une punition divine, car les habitants commettaient trop de péchés. Puis pour certains villageois, les coupabl
d'une voix portante, le ton sec. Les messes-basses et les chuchotements cessèrent aussitôt. Les concern
tes les deux semaines, une fille disparaissait. Aucun indice n'avait été trouvé. Plusieurs suspects avaient été relâchés, évitant la corde au cou, car pendant leurs détentions,
e reposer et reprendre des forces. Il se rassura en se disant qu'elle comprendrait ce choix, qu'elle ne lui en voudrait pas. En arrivant, il fut assez étonné de ne pas apercevoir sa fi
RIE, MARIE
lés se mirent à courir dans tou
tre loin. Elle doit sûrement être dans la grande salle, répondit la cuisinière a
le seul endroit où elle ne l'entendrait pas crier son nom. Malheureusement, elle n'y était pas non plus. Apr
pas pu disparaître comme
ce de chacun. La nouvelle choqua à nouveau les habitants. Cette situation renforça leur crainte, c'était forcément l'œuvre d'un démon, selon eux. Comment un homme pouvait être aussi discret ? Comment lui était-i
ssait totalement négligé, avec sa robe en lin tachée de vin, ses cheveux gras et ces cernes prononcés. Certaines nuits, il errait nu dans son bureau, il parlait seul et ses dires n
les branchages. Philippe regarda le ciel et cria des mots avec colère. Les chiens à proximité se mirent à aboyer. Il s'installa dans un coin, récita une incantation, puis il prit sa gourde et but une boisson d'un rouge s
'accord avec ce
éfléchi, j'ai besoin
épondit l'ombre sans éme
leur choix qu'un Nôme comme réceptacle ! Ajouta Philippe les dents se
e, répliqua l'inconnu en riant. Je suis ravi que tu a
-
vivre à Florence, après son arrivée, il se remaria rapidem