Au carrefour de nos différences
La veilleuse éclairait timidement la pièce de sa lumière tamisée mais elle distinguait très nettement sa silhouette et, c'est avec des mains presque tremblotantes
t rencontrés pour la première fois. Lentement, elle s'était alors mise à tâter son corps en même temps qu'elle se regardait dans la glace. Elle palpa d'abord ses pommettes et le contour de ses yeux
lus à Ousmane que celui-ci était allé cherc
iers étaient plongés depuis longtemps déjà dans les bras de Morphée et c'était pour avoir de la compagnie, en ce soir où elle vivait l'un des pires moments de sa vie, qu'elle les avait invités à dormir dans son lit. Cependant, même leur présence réconfo
e son côté du lit dos appuyé à la tête du lit et jambes allongées, demeura longtemps à les observer avant de se mettre à caresser la tête de son benjamin de
e de son fils avant de lui déposer un tendre bisou sur la joue se délectant de ce parfum juvénile. Restant toujours assise, son regard vide fixait maintenant la co
aient endormis, elle commençait à sentir cette terrible solitude sentimentale, cette douloureuse absence de l'être aimé qui se trouvait d
de chaînes sans rien voir qui retenait son attention, elle éteignit finalement celle-ci et resta blottie sous les couvertures en gardant toujours les yeux
rte conseil
du lest ? Etait-ce quand les joies de la maternité ont fait d'elle une mère couveuse plus qu'une amante ?
a soudain dan
le avant d'éteindre la veilleuse plonge
t la plus longue de sa vie, d'ailleurs, ses yeux qui refusaient de se fermer, ne mirent pas longt
ire à cette femme ce qui, jusque-là, lui était uniquement réservé ? S'était-il endor
de fines gouttelettes avant de se transformer en torrent et elle les sentit sur ses joues, son menton et même sa p
avaient pu régler les choses, elle ne se retrouverait p
pour savoir ce qui le rendait si préoccupé et où il avait fini par lui avouer, alors qu'ils étaient tous les deux au lit, qu'il avait pris une seconde épouse. Elle avait d'a
nt depuis un peu plus de neuf mois et que cette fille s'était tout au début liée d'amitié avec lui mais que, par la suite, ses sen
ière dont les choses s'étaient faites car il aurait préféré prendre la peine d'en discuter avec elle avant la célébration du mariage mais que le père d'Awa l'avait pratiquement mis devant le fait accompli, quand il avait envoyé un émis
de la réconforter en la prenant dans ses bras mais à chaque fois elle
ont les enfants avaient dû beaucoup insister pour qu'il parte se promener avec eux comme il avait l'habitude de le faire chaque dimanche après-midi. Elle voyait encore leur ret
le balcon, le portable à l'oreille et qu'elle avait pensé que cela était dû au volume de la télévision. Elle revoyait sa mine pensive quand il était revenu dans la salle et la façon dont il l'avait regardé un bo
e partir rejoindre sa chambre plus tôt que d'habitude. Lorsqu'elle l'y avait rejointe, après avoir couché les enfants, et lui avait demandé ce qui n'allait pas, il lui avait juste répondu qu'il ne se se
vers lui s'offrant sans concessions. Toute la nuit durant, il s'était montré attentionné et aussi passionné qu'au début de leur mariage. Cette nuit-là, il avait pris par deux fois possession de son co
ase retentissait de nouveau aux oreilles d'Elisa comme si
te la passion et la sensualité d'Ousmane ? Awa ! Quand et comment avait-elle pu ainsi s
euses. Pourquoi n'avait-elle pas douté quand il prétextait un surcroit de travail qui l'obligeait à se rendre les samedi matin au bureau ? Pourquoi n'avait-elle pas deviné quand il les dép
s habits qu'il portait lorsqu'il sortait ? N'est-ce pas elle qui lui avait offert son dernier parfum dont il la taquinait en disant que les filles
a faisa