Redonne moi espoir
e, si je le faisais je devais lui dire où je me rendais et il devait verifier si je ne mentais pas. Les seules sorties que je pouvais effectuer sans problème c'était quand je me rendais chez
ncent: d'accord Je raccrochais, pris mon sac et sortis du bureau. Une fois à l'exterieur je pris un taxi qui me laissa au quartier Baralan. Je pris la ruelle qui menait chez ma mère, et quand j'entrais dans la maison je trouvais madame Phylomene Ogowe veuve Essongue affectueusement appellée maman Phylo au salon devant la tv avec une canette de heineken en main lol Moi(lui faisant la bise): oh la femme de ma vie Maman: ah loubwa(ah quitte là) la femme de ta vie que tu as abandonné ici Moi: roo ama' wa ramba yénô( je ne parle comme ça) tu sais que je ne pourrais jamais t'abandonner Maman: humm ce n'est pas ce que tu me montre là Moi: hummm en tous cas bref,(poitant sa bierre) tu te mets à l'aise là Maman: ça te derange? Moi(me levant): non ooh pardon, tu as préparé quoi? Ma koto no djana(j'ai faim) Maman: m'anamba ayara n'ikondô(j'ai préparé les feuilles de manioc et la banane) Moi: haan les feuilles de manioc miam miam ca fait longtemps Je me dirigeais vers la cuisine, prit une assiette et me servit puis repartis au salon. Moi: humm anyambie j'avais oublié combien de fois c'était bon Maman(sur un ton de reproche): si tu venais plus souvent tu n'allais pas oublié Moi: ah maman ce n'est pas moi c'est le temps même avec les filles c'est compliqué Maman: en parlant même des filles, elles étaient ici avant hier Les filles: Sylvia et Valentine Moi: ah bon? C'est bien Maman: elles m'ont dit que ça fait un mois que vous ne vous êtes pas vu c'est vrai? Hummmmm Moi(me grattant la tête): oui Maman: Et je peux savoir pourquoi? Il y a quel problème? Moi: il n'y a rien maman c'est juste le temps, je suis chargée en ce moment! Pardon laissez moi je ne pouvais pas lui dire que c'est à cause de Vincent, je ne voulais pas qu'elle le voit d'un mauvais oeil. Maman: le temps? Ca c'est quel temps qui t'empêche de voir tes soeurs? Moi: ... Maman: je n'aime pas ce que tu veux faire là Emy. N'oublies pas que ces filles ce sont tes soeurs, les enfants que je n'ai pas pu avoir après toi. Elles ont toujours été là dans les bons et mauvais moments donc tu ne vas pas leur tourner le dos parce que tu es maintenant en couple. Quand tu étais celibataire et elles en couple elles étaient là avec toi et pourtant elles pouvaient aussi faire comme toi. Si ton copain est là pour semer la zizani il faut lui dire d'arrêter, il ne va pas t'empêcher de voir tes parents. Ça je refuse! Maman était fâchée cela se voyait sur ses traits. Elle se leva et entra dans la maison. Je restais là perdu dans mes pensées. Je ne savais plus quoi penser de cette situation. Moi même ça me depassait. Je ne comprennais pas pourquoi Vincent se comportait ainsi. Les filles disaient que je devais le quitter parce qu'il etait trop possessif et voulait contrôler ma vie. Avec un tel comportement il m'apporterait que des problèmes, bien que je n'approuvais pas son comportement je ne pouvais pas imaginer ma vie sans lui. J'aimais trop Vincent et je ne pouvais pas envisager de le quitter. Non je ne me voyais pas sans lui. Je ne pouvais même pas penser un jour me reveiller loin de lui. Je l'aimais trop. Je quittais la maison de ma mère vers 20h et rentrais directement à la maison. Je trouvais Vincent en train de faire la cuisine. Dès qu'il me vit, il sourit et me prit dans ses bras. Vincent: la journée avec ta mère ça été? Moi(passant mes bras autour de sa taille): oui. Elle te passe le bonjour Vincent: il faut que je l'appele d'ici là Moi(regardant la marmite): humm rôti de veau Vincent: oui ton plat préférée Moi: je vais me regaler Vincent: gourmande va!! Allez va pa prendre une douche pendant que je fais la table Je souris puis quittais la cuisine pour notre chambre. Quand je le voyais souriant comme ça j'avais du mal à croire qu'il avait changer, que c'était l'homme qui m'avait crier desssus il y a quelques semaines parce que j'étais sorti sans lui dire. Il était bel et bien different de cet homme. Là, j'avais l'homme qui m'avait fait craquer, l'homme dont j'étais tombée amoureuse. ********* Une heure plus tard après le dîner. Vincent s'était assit sur la table basse, avait prit mes mains dans les siennes et plonga son regard dans le mien. Lorsqu'on avait terminé de manger, il m'avait fait comprendre qu'il voulait me parler. Vincent: j'ai quelque chose d'important à te dire Moi: vas y, je t'écoutes Vincent(embrassant mes mains): je t'aime mon coeur Moi(souriant): moi aussi je t'aime bébé Il sourit et embrassait à nouveau mes mains Vincent: Tu sais que j'ai les moyens n'est-ce pas? Moi: euh ouais, repondis-je ne sachant pas où il voulait en venir Vincent: Et tu sais aussi que je pourrais m'occuper de toi? Moi: mais tu t'occupes déjà de moi Vincent: oui mais je parle de m'occuper de toi financièremen