icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon

À la recherche du bonheur

Chapitre 3 Chapitre 2

Nombre de mots : 3981    |    Mis à jour : 05/03/2022

désorienté que jamais, n'étant pas majeur je n'ai rien pu touché de mon héritage et j'ai été placé en famille d'accueil. Etrangement mon père m'avait viré une assez grosse

n : Rectification, c'est ma DEMI-soeur et puis c'est pas parce que tu l'as connue avant moi que tu la connais totalement, tu ne sais pas tout sur elle ! Moi : Arrête d'en faire tout un plat, c'est une bonne amie et n'oublie pas que c'est grâce à elle que je t'ai connue toi. Karen : Ah je dois maintenant me prosterner à ses pieds pour la remercier c'est ça ? Moi : T'exagères chérie ! Karen (en boudant): Hmm ! Moi : Elle c'est mon AMIE et toi ma petite amie, c'est vraiment différent, et arrête avec tes trucs genre « ce n'est pas ta sœur mais ta demi-soeur » c'est complètement déplacé je trouve, elle t'adore ! Elle me faisait quelques scènes pour ça, je me disais juste que c'était de la jalousie innocente ou qu'elle voulait que je la rassure. Le temps était passé très vite et je devais m'en aller, elle était triste mais moi aussi, on avait eu une conversation un soir et on s'était promis de s'attendre, elle devait passer le bac l'année pro et notre projet était de se retrouver à Paris, elle après son bac mais avant je devais revenir sur Lbv pour les vacances. Lisa elle était partie la même année à Houston, on était toujours aussi proches, on pouvait passer des heures à parler sur Skype, je lui racontais un peu comment ma formation se passait et elle se plaignait de ne pas encore avoir beaucoup d'amis là-bas. Avec Karen, on se parlait sur facebook, ma photo de profil était la sienne, nous étions tellement amoureux... Nous n'avons pas eu de problèmes particuliers cette année là, tout allait bien pour moi à l'école de cuisine, ça me plaisait et je faisais du bon boulot, Tante Betty était enceinte, Lisa avait un nouveau boyfriend et Karen préparait son bac tranquillement. Entre temps j'avais pu toucher l'héritage de mon père et début Juillet je m'envolais pour le Gabon, mon bébé me manquait trop, je lui ai fait une surprise elle n'était pas au courant de mon arrivée. Elle avait déjà passé les épreuves du bac et laissez-moi vous dire que nos retrouvailles étaient chaudes, caniculaires même ! Tante Betty était déjà à terme et allait accoucher dans pas longtemps, les jumeaux John et Rachel étaient tous les deux en Afrique du Sud et ne rentreraient qu'en Décembre du coup je n'allais pas les voir. J'étais la majeure partie de mon temps avec Karen, nous prenions du bon temps et de temps en temps nous sortions en compagnie de Solange (ma cousine) histoire de ne pas la laisser toute seule. Malheureusement Karen a été recalée au bac, elle était effondrée, c'est vrai qu'elle n'avait pas eu des moyennes exceptionnelles ces trois trimestres mais de là à être recalée...I mean come on ! Je la consolais comme je pouvais et à ma grande surprise elle était à nouveau en forme le lendemain des résultats. Elle disait ne pas vouloir gâcher mes vacances à se morfondre sur son sort, j'étais quand même déçu puisqu'il va falloir qu'on attende encore une année avant d'être ensemble pour de bon ! J'étais un peu dégoûté mais bon la naissance de ma cousine m'a un peu plus égayé puis les vacances se sont bien déroulées ! Ah si il y a eu un petit bémol, je dirais même un GROS bémol, j'ai failli mourir, vrai vrai blague à part (C'est John qui parle comme ça). Ce soir-là avec Karen on avait mangé au Tivoli de l'aéroport puis je l'ai raccompagnée en taxi chez elle à Nzeng. On s'est dits au revoir avant que je n'aille prendre une course pour ancien sobraga, il n'y avait personne dans le taxi et le taximan ne prenait personne et pourtant ce que j'avais proposé lui permettait de prendre des clients. Bref, il était quand même tard 23h47 et au même moment Tante Betty m'a appelé me demandant si je rentrais ou pas, je lui ai dit que j'étais en route et que j'étais au niveau de la gare routière donc je ne tarderai pas. Puis le taximan m'a demandé... Taximan : Jeune homme est-ce que je peux aller prendre des clients à Nkembo ? Moi : Euuh oui du moment que ça ne prenne pas de temps. Taximan : Ne vous inquiétez pas ! Justement à Nkembo deux hommes sont montés dans le taxi et là il a pris une autre route qui ne menait carrément pas à Ancien Sobraga... Moi : Vous ne vous trompez pas de chemin là ? Taximan : Non c'est un raccourci. Je ne suis peut être pas ici toute l'année mais je sais qu'il n'y a pas d'autres chemins que celui que je connais pour aller à Ancien Sobraga que celui que je connaissais, il y a un truc qui ne va pas ! Client1 : Non il va me déposer avant en fait. Moi : AH non, je suis déjà assez en retard, je vous ai laissé aller les chercher vous n'allez pas les déposer avant moi quand même ! Client2 : Calmez-vous Mr c'est pas la bagarre ! Moi : De quoi je me mêle ? J'ai passé mon temps à me disputer avec les deux-là et c'est après que je me suis rendu compte que nous étions dans une sorte de clairière, ça ressemblait plus à une forêt même ! Moi : Laissez-moi descendre ! Il a arrêté la voiture et les trois sont sortis, moi avec. Je voulais m'en aller quand les deux soi-disant clients m'ont attrapé et quand je me débattais je recevais des coups, je commençais sérieusement à avoir peur, surtout je ne savais pas ce qui se passait... Moi : Vous pouvez prendre mon téléphone et mon portefeuille mais lâchez moi ! Taximan : TAIS-TOI ! Tu parles trop petit moundélé ! Suivez-moi ! Ils m'ont emmené dans une maison délabrée où il y avait deux hommes avec des bières en main et dans le coin où ils m'ont laissé il y avait un garçon d'une vingtaine d'années et une ado très apeurée. Moi : Qu'est-ce qui se passe ici ? Le mec : Je ne sais pas moi-même ! La fille : Sniiiff on va mourir oohh on va mourir sniiiff Anyambè Papa vient me chercher oooh !! Ils avaient mon téléphone et mon portefeuille, je réfléchissais à comment on pourrait faire pour nous enfuir, mais c'était quasiment impossible, ils étaient cinq et nous trois. Une demie-heure plus tard, un homme qui n'était pas là au départ et qui avait l'air d'être leur supérieur a fait son entrée dans la pièce, il me regardait longuement... Lui : Eeh les gars venez ici ! Vous l'avez pris où celui-là ? (en me pointant du doigt) Le taximan : Qui ? Le métisse ? Je l'ai pris dans mon taxi et comme il avait l'air en forme et puis il est jeune quoi ! Lui : Vous êtes maboules ou quoi ?! C'est le fils du Grand ! Le taximan : Quel grand ? Mr T ? Le ministre ? Lui : Bah oui, il a eu un fils avec une watara (blanche) ! Client1 : Ah oui sa bouille me dit quelque chose maintenant ! Client2 : Donc on ne doit pas le take parce que c'est un fils de tété (riche) ? Client1 : Toi aussi tu vois bien que son boss est bien dans nos wés (choses) comment c'est son mouna (enfant) qu'on va lui livrer. Le taximan : (à moi) Mais petit pourquoi tu ne nous as pas dit ça depuis ? A ce moment je venais de comprendre qu'il me confondait à un enfant de ministre qui travaillait avec eux donc en gros j'étais épargné. Je réfléchissais maintenant à comment sauver les deux autres, il fallait que je fasse quelque chose...Je me suis alors mis en mode vénère...

Bonus à réclamer dans l'application

Ouvrir