Je parlais avec les morts
lle et j'ai refermé la porte ! Les pleures venaient d'un côté de la pièce à l'angle ZIBANKO: Qui que tu sois , dévo
nu le trouver assis où je l'avais laissé et nous avions mangé ensemble puis parler de tout, il me racontait sa vie, il me parlait de ses projets de vie qu'un méchant avait arrêté - Ma levée c'est demain jours Zibanko! J'aimerai que tu dises à ma mère que je l'aime. Dis lui que c'est moi qui t'ai demandé de le lui dire! Je l'appelais communément " TIMÉ " ... Tu iras vers elle et tu vas l'appeler ainsi et elle saura que c'est moi qui t'ai envoyé ZIBANKO: Compte sur moi! J'avais sympathisé avec Merlin, dommage que notre relation ne fut pas longue, d'ailleurs elle n'était jamais longue puisque à tout moment, il fallait que les morts aillent se reposer au cimetière VENDREDI 13H J'ai apprêté le corps de Merlin pendant que lui même était près de moi et pleurait toujours ! Je le lavais , sa famille est arrivé avec son costume, je le lui ai enfilé C'était un bon moment entre nous parcequ'il m'avait dit qu'il n'aimait pas enfiler Lorsque sa mère m'a demandé pourquoi je n'enfilais pas , je lui ai répondu ZIBANKO: Timé, Merlin dit qu'il n'aime pas l'enfilage ! Elle m'a regardé toute surprise, confuse et triste puis elle m'a demandé - Mon fils, tu as parlé avec mon fils ? C'est lui qui t'a dit que c'est ainsi qu'il m'appelait ? ZIBANKO: Oui maman! Et il a demandé que je vous dise qu'il vous aimera toujours! Ne soyez pas tristes car il veillera sur vous! - Mais pourquoi m'a t'il alors abandonné ? ZIBANKO: C'est la vie! Priez pour son âme! Cette femme avait aussi envoyé des paroles douces à son fils, il suivait ce que sa mère pensait de lui, pendant la messe après la levée, les témoignages et tout Merlin était assis sur son cercueil et observait la scène en écoutant les gens parler ! Lorsque la messe est terminée, ils ont mis le cercueil dans la voiture, Merlin toujours assis au dessus de son cercueil me fit signe de la main pour me dire au-revoir Je lui rendais son signe! Sa mère vint me dire aussi au-revoir ! Et ils sont partis ! Tous les corps qu'on levait ce jour là, je les avais discipliné, la consigne était claire... Celui ou celle qui essaiera de créer un désordre durant sa levée sera sévèrement bastonné et ils savaient ce que j'avais comme fouet Vous alliez voir une simple courroie m