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Schizo… et alors !

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1330    |    Mis à jour : 28/01/2022

des

dans ce cloaque, c’était Mélinda. Une caissière. C’était sa chérie depuis un an mais ils ne vivaient pas ensemble. Chacun sa vie, pas de projets. Falla

harles et Julien ne s’étaient jamais vraiment quittés. Ils avaient la même concept

en et rigolaient bêtement. Julien essayait de participer à leurs plaisanteries mais sans véritable conviction. C’était souvent bête et mé

gagner beaucoup d’argent en se remettant au hasard. Une chance infime de remporter la cagnotte. Une somme ha

yait sa part et chacun son jardin de mystère. Elle partageait parfois son lit avec Julien mais chacun chez soi. Julien pensait

t leurs premiers élans amoureux. Ils se connaissaient par cœur. Julien avait toujours été le mec sympa avec tout le monde alors que Charles avait du

était. Il lisait le journal et n’avait pas encore vu la page réservée aux résultats de la loterie européenne. Il connaissait les numéros par cœur à force de les jouer. Aujourd’hui, il était richi

utant de veine ! ». Son cœur battit la chamade. Il hurla de joie un cr

e différente ? Partager, il n’en était pas question. Avec ses millions d’euros, il deviendrait une vache à lait. Il serait sollicité en permanence. Pl

gent. Ceux qui le connaissaient ne devaient pas être au courant

n dernier adieu. Finalement, lui vint l’idée de faire croire à une mort

u ses dernières paroles. Un bon scénario pour les voir tous une dernière fois rassemblés pour lui. Il serait Martial, un octogénaire qui aurait entendu le médecin dire que Julien souffrait de tachycardie ventriculaire. La m

vieux souvenirs, ceux qu’il emporterait avec lui. Il se voyait manger les crêpes que sa mère avait préparées. Il imaginait son large sourire, son air rieur devant son appétit d’adolescent. Cela le remuait de se savoir aussi proche d’elle et

n meilleur ami. Julien, curieusement, n’en voulait pas à Charles. Il était plus étonné de la

déjà fait son deuil ou bien la mort de son ami ne l’atteignait pas, pensa Julien. Les collègues étaient là aussi. Ils rigolaient bêtement de la malchance de Julien. « Tu

fin de la cérémonie. Il poussait les roues pour faire avancer le fauteuil tant bien que mal. Les collègues eux aussi s’étaient éloignés du cortège et semblaient surexcités. Ils se poussaient, se tiraient, manquaient de tomber et

rire. Complètement excités, ils couraient derrière le fauteuil et celui-ci devint rapidement incontrôlable. Julien voyait la grande descente vers la route arriver et voulut se débattre. Son pantalon se coinça dans le frein du fauteuil. Les collègues le poussèrent et

a le fauteuil de Julien et vint percuter le mur du cimet

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