La vie ne l'aura pas tué
quelle il avait été accepté. En revanche, « le temps laissé libre favorise des études par correspondance ». Mais comme il ne sait encore comment orienter sa vie, il n'est
arrive, Paris, j'arrive, mais laisse-moi le temps ! », s'était-il dit, en observant plus tard le symbole parisien. Sûrement ce paysage aura-t-il inspiré Paul Fort, surnommé « Le prince des poètes », qui vécut à Montlhéry et où il repose, depuis 1960, dans sa propriété d'Argenlieu, en face, sur la
ait encore souvent, surle circuit tout proche, exercer ses talents de pilote automobile. Il imagine qu'un jour, lui aussi, ressentira le besoin de faire chanter les mots. Ces mots qui peuplent ses poèmes. D'ailleurs, ne s'est-il pas surpris, maintes fois, à s'arrêter devant les vitrines pour admirer les guitares qui s'y étalaient ? Elles semblaient l'inviter à entrer dans le magasin, à les saisir, à les caresser et à les faire vibrer... Mais le moment n'est pas encore venu. En attendant, le dimanche, il rédige les comptes rendusdes
e commerçants parisiens. Ils repartent chez eux le samedi matin, par autocar, jusqu'à la Porte d'Orléans, et reviennent le lundi matin. Le pensionnat lui paraît alors bien lugubre ainsi vidé de sa marmaille grouillante et bavarde. Le réfectoire ne fonctionnant plus,quelquescent mètres, en face, après une forê
mment dix secondes auparavant, s'arrêtent, écoutent et applaudissent à l'issue du concert improvisé. La musicienne a les yeux « couleur océan » et les cheveux blonds. Elle remercie l'assistance, et c'est à cet instant, il se souvient, que leurs regards se sont croisés. Il remarquera alors la mobilité de ses yeux malicieux et rieurs. Il apprendra plus tard que la musicienne est Bourguignonne. Ils se voyaient parfois, au hasard des activités,se saluaient, échangeaient quelques mots et repartaient bien vite à leurs occupationsavec leu
eur, mo
te, sa lampe torche dirigée vers
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Samuel qu
ur l'enfant qui gémit en hoquetant. Sur ses joues, il voit perler de grosses larmes. Encore une fois, la situation l'émeut beauco
i ne va pas, p
ir ma maman
samedi, après-demai
sur le bord du
e dire une
ujours la même, avec quelques variantes, parfois, quand sa mère voulait faire preuve d'imagination. Il ne l'oubliera jamais, cette « histoire qui le faisait s'endor